Oeuvre : Précisions - Nous trois | Musée Unterlinden |
Aller plus loin :
Auteur :
Précisions concernant l'auteur :
Wurtzbourg, 1892 ; Paris, 1958
Titre :
Technique et matériaux :
Millésime de l'oeuvre :
1929
Commentaire :
« Je ne crois pas que le rossignol après avoir chanté le soir dirait : j’ai travaillé. Mes petites aquarelles ne sont pas non plus des travaux. Ce sont plutôt des chansons, des prières, des petits airs en couleurs qui ont donné de la joie à beaucoup de gens, pas plus, pas moins. »
Toute la pensée de Hans Reichel, où se mêlent picturalité, musique et poésie, se résume dans cette phrase. Installé à Munich depuis 1917, Reichel découvre sa vocation de peintre grâce à sa rencontre avec Paul Klee en 1919. Les deux hommes se lient d’une profonde amitié, partageant le même goût pour la musique et la poésie qui inspirent leurs œuvres. Cependant, à Weimar en 1924, il n’adhère pas avec le même intérêt que son aîné à l’esprit du Bauhaus, ni aux théories de son ami Vassily Kandinsky. D’un naturel solitaire, après quelques expositions en Allemagne, il s’installe à Paris en 1928 à Montparnasse, où il fréquente notamment Brassaï, Michaux et Geer van Velde. En 1930, sa rencontre avec Bucher et Bissière qui l’accueille à l’Académie Ranson va lui permettre d’exposer ses œuvres.
Indifférent aux agitations et aux vacarmes de la ville, Reichel n’entend que le murmure du vent, le bruissement des feuilles et le chant des oiseaux. Chacun des œuvres de l’importante collection du musée témoigne de cette sensibilité poétique et musicale. Il s’abandonne à son inspiration en négligeant toute intention descriptive et en développant sa vision imaginaire d’un univers enchanté.
Toute la pensée de Hans Reichel, où se mêlent picturalité, musique et poésie, se résume dans cette phrase. Installé à Munich depuis 1917, Reichel découvre sa vocation de peintre grâce à sa rencontre avec Paul Klee en 1919. Les deux hommes se lient d’une profonde amitié, partageant le même goût pour la musique et la poésie qui inspirent leurs œuvres. Cependant, à Weimar en 1924, il n’adhère pas avec le même intérêt que son aîné à l’esprit du Bauhaus, ni aux théories de son ami Vassily Kandinsky. D’un naturel solitaire, après quelques expositions en Allemagne, il s’installe à Paris en 1928 à Montparnasse, où il fréquente notamment Brassaï, Michaux et Geer van Velde. En 1930, sa rencontre avec Bucher et Bissière qui l’accueille à l’Académie Ranson va lui permettre d’exposer ses œuvres.
Indifférent aux agitations et aux vacarmes de la ville, Reichel n’entend que le murmure du vent, le bruissement des feuilles et le chant des oiseaux. Chacun des œuvres de l’importante collection du musée témoigne de cette sensibilité poétique et musicale. Il s’abandonne à son inspiration en négligeant toute intention descriptive et en développant sa vision imaginaire d’un univers enchanté.