Musée Unterlinden

Place Unterlinden
68000 COLMAR

info@musee-unterlinden.com

+33(0)3 89 20 15 50

Heures d'ouverture

Mercredi – Lundi 9–18 h
Fermé le Mardi
1er Jeudi du mois 9–20 h

24/12 et 31/12 9–16 h
1/1, 1/5, 1/11/ et 25/12 : fermé

 

Oeuvre : Précisions - trésor des Trois-Epis (partie d'ensemble), hanap couvert | Musée Unterlinden

trésor des Trois-Epis (partie d'ensemble) ; © Thierry Ollivier
trésor des Trois-Epis (partie d'ensemble) ; © Thierry Ollivier
trésor des Trois-Epis (partie d'ensemble) ; © Thierry Ollivier
trésor des Trois-Epis (partie d'ensemble) ; © Thierry Ollivier
trésor des Trois-Epis (partie d'ensemble) ; © Thierry Ollivier
Précisions concernant l'auteur : 
Strasbourg, maître en 1559 ; sénateur 1585-1586, 1592-1593, 1595-1596, 1599-1560, membre de la Chambre des XXI 1603

Lieu de création : 
Dénomination : 
Millésime de l'oeuvre : 
1559 après

Epoque - Style : 
Technique et matériaux : 
Dimensions : 
H. 18,3 cm (coupe) ; D. 8,1 cm (base) ; H. 8 cm ; D. 9,1 cm (couvercle) ; D. 8,5 cm (bord) ; Pds. 280 g ; H. 26 cm (ensemble)

Précisions concernant la genèse : 
Le gobelet du musée de l'œuvre Notre-Dame de Strasbourg a le même décor

Inscriptions - Marques : 
poinçon de maître ; poinçon de ville ; inscription ; numéro d'inventaire

Précisions inscriptions : 
G.P. (bord du pied) ;
armes de Strasbourg à fleur de lys (bord du pied
CESARIO ...EX CLER... (intérieur du couvercle) ;
Orf.11 (sous le couvercle et sous le pied, à l'encre noire)

Numéro d'inventaire : 
Orf.11

Date d'acquisition : 
1869

Expositions de l'oeuvre : 
Festins de la Renaissance, Château royal de Blois, 7 juillet - 21 octobre 2012, n° 198, ill.

Bibliographies : 
Auteur de l'image : 
Commentaire : 
Le Trésor des Trois Épis est l'un des plus importants ensemble d'orfèvrerie civile de la Renaissance conservés dans une collection publique française. Il fût découvert fortuitement en 1864, à l'occasion de travaux sur le parvis de la chapelle des Trois-Épis, sur la commune d'Ammerschwihr. Sans pouvoir l'affirmer avec certitude, il est probable que ce trésor a été constitué par les dons de dévots attirés par ce haut lieu de pèlerinage depuis le 15e siècle.

Appartenant à une typologie assez courante entre 1560 et 1630, la coupe de Paulus Graseck se compose d'un pied en cloche relié par un balustre cantonné de 3 élégantes consoles à un gobelet légèrement conique.
Cette pièce se distingue par son décor gravé en larmes, qui pourrait évoquer des formes d'algues ou imiter l'effet de condensation sur la surface du métal. La coupe est munie d'un couvercle sommé d'un putto porte-écu servant d'élément de préhension. Au revers du couvercle, une monnaie frappée d'une tête d'empereur à l'antique vient masquer la fixation.