1927 - La naissance d'une collection

Tout commence en 1927 lorsque Charles Pierre Léon Maindron (1861-1940), passionné d'histoire locale, photographe reconnu et éditeur de cartes postales dont l’atelier est installé 8, rue Dailly à Saint-Cloud, propose à la Ville de racheter son importante collection. Le premier fonds de la collection est alors constitué.

Cette collection de 2660 éléments est composée essentiellement de gravures et vestiges issus des ruines du palais de Saint-Cloud ainsi que de photographies et cartes postales réalisées par Charles Maindron.

Le premier inventaire original du musée municipal est réalisé le 5 mars 1930.

1969 - La donation Charles Oulmont

En 1969, Charles Oulmont (1883-1984), écrivain, dramaturge, musicien, critique d’art et collectionneur, décide de donner à la Ville une partie de sa collection constituée de cinquante-deux œuvres (peintures, sculptures, mobiliers, dessin et objets d’arts) allant du XVIII^e et XIX^e siècle.

Le musée voit rentrer dans son fonds certains artistes de renoms comme Jean-Antoine Houdon (1741-1828), Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875), Camille Pissarro (1830-1803), Antoine Vollon (1933-1900) ou encore Eugène Carrière (1849-1906), représenté par un ensemble exceptionnel de trois lithographies et de douze toiles dont "Le Baiser du soir" et "Maternité".

En 1989, la veuve du collectionneur, Renée Christiane Bourgeon - Oulmont (1897-1992), effectue une nouvelle donation, essentiellement composée de quarante-trois dessins de Carrière.

La collection Eugène Carrière ainsi composée, forte de soixante-quinze œuvres, est aujourd’hui encore l’un des fleurons du musée des Avelines.

Aujourd'hui - Une collection enrichie

À ce jour, la collection du musée, toujours consacrée à l’histoire locale, s’est beaucoup enrichie grâce à une politique dynamique d’acquisition d’œuvres par don ou achat. Elle réunit près de 5000 pièces et est composée de peintures, sculptures, arts graphiques, céramiques, pièces de mobilier, dont près de 70 dépôts de particuliers et d'institutions culturelles, auxquelles viennent s’ajouter des biens historiques, telles des affiches, des cartes postales et des photographies.

Elle rend compte de la richesse du patrimoine artistique et historique de Saint-Cloud et témoigne de l’évolution de la cité, de son développement économique et culturel, en passant par sa destruction en 1871 et sa reconstruction rapide.