Précisions de l'oeuvre

Détails de l'oeuvre

Titre : 
Numéro d'inventaire : 
2008.0.11

Précisions concernant l'auteur : 
Paris, 1834 ; 1877

Domaine : 
Période (siècle ou millénaire) : 
Millésime de l'oeuvre : 
1873

Technique et matériaux : 
Dimensions : 
H. 62 cm ; l. 47 cm (hors cadre) ; H. 72 cm ; l. 55,5 cm (avec cadre)

Représentation - Iconographie : 
Guerre 1870 ; ruines ; Saint-Cloud ; rue ; église

Auteur de l'image : 
Notes : 
Après l'incendie du château de Saint-Cloud, les Prussiens poursuivent le siège de Paris. Ils occupent la redoute de Montretout. Le 18 octobre, les derniers habitants de Saint-Cloud reçoivent l’ordre d’évacuer la ville. Leurs maisons sont abandonnées à la merci des pillages des envahisseurs. Sur le point de perdre la guerre et sous la pression du gouvernement et des Parisiens, l’armée française tente une dernière offensive en attaquant les Prussiens sur le plateau de Buzenval, au cours de la bataille de Montretout-Buzenval, le 19 janvier 1871. Un des objectifs est de récupérer la redoute. Les Français, prenant l’ouvrage à revers, réussissent à s’en emparer et deviennent maîtres des villas Pozzo di Borgo, Zimmerman ainsi que du parc de Béarn et de la villa Armengaud. Les Prussiens répliquent et dirigent une attaque générale sur Garches et sur la redoute de Montretout, qui est perdue et reprise trois fois. Le peintre Henri Regnault (1843-1871) est tué lors de ces combats. Cette bataille est finalement un échec : le général Trochu donne l’ordre de se replier. L’armistice est signé le 28 janvier 1871. Malgré cette convention d’arrêter les hostilités, les troupes prussiennes font preuve d’acharnement, entre le 23 janvier et le 7 février, en incendiant toute la localité de Saint-Cloud. Vingt-trois maisons seulement échappent au désastre. Il ne reste plus de la ville qu’un immense amoncellement de décombres, au milieu duquel surgit l’église, restée intacte. Théophile Gautier écrit dans Tableaux de siège (1871) : « Saint-Cloud, avec ses maisons sans toit et la blancheur morte de ses décombres, ressemblait à un grand cimetière dominé par sa chapelle funèbre. L'église, épargnée seule, veillait sur ce cadavre de ville ».

Groupe : 
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