Ecoles

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l 'école 1900
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© photographe du musée
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L'école telle que nous l'avons connue dans la première moitié du 20 è siècle
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"L'école telle que nous l'avons connue dans la première moitié du XXème siècle.

 

Le maitre d’école avec sa blouse grise, sa règle qui ne le quittait pas et servait parfois à donner quelques coups bien appliqués sur les doigts 5 10 parfois plus, la main tendue ses coups sur les ongles faisaient très mal, bien sûr ils étaient réservés aux plus indisciplinés. Il y avait aussi le piquet (debout face au mur dans un coin de la salle 10 20 ou 30 minutes), le cachot, une réserve fermé sous les escaliers de l'étage supérieur. À l’intérieur de l'École des tables de chênes munies d'encriers un pour deux. À cette époque l'on écrivait à la plume et l'on utilisait "les gauloises" les autres n'étaient pas tolérées, ne respectant pas les déliés de l’écriture, chose à laquelle les instituteurs étaient très attachés. Les bancs qui étaient fixés aux tables n'avaient pas de dossier. Les premiers furent installés vers 1935, ces tables étaient utilisées par 6 à 8 élèves. 

Encore place dans la salle de classe, le grand fourneau de fonte qu'en hiver les élèves étaient à tour de rôle chargés d'alimenter en bois, à tour de rôle aussi une équipe de deux ou trois élèves était chargée le matin une demie heure avant que ne commencent les cours de venir l'allumer.

Chaque samedi le maitre d'École chargeait une équipe du balayage de l'école dès les cours de l'après-midi terminés. Le jeudi ce travail était confié à une femme de ménage, le jeudi étant à cette époque jour de vacance.

L'on pouvait ainsi à l’intérieur de l'école une grande bibliothèque, une vitrine avec balance et poids, différentes mesures en étain, objets divers, pierres fossiles, coquillages sur une petite étagère fixée au mur, le globe terrestre et trônant au-dessus du bureau du maitre une Marianne (celle de 1789) contre le fond de la classe, collée au mur le grand tableau noir, les tableaux de lecture ou souvent les élèves des cours moyen et supérieurs faisaient lire les gosses du cours préparatoire.

Un grand nombre de cartes géographiques étaient aussi à disposition de l'instituteur- à l’extérieur dans la cour une pompe artésienne permettait de se laver les mains. L’eau sous pression n’existait pas encore elle ne fut installer dans la commune que vers 1930. Les récréations avaient lieu dans la cour fermée par un mur et une grille de fer forgé-pas de préau pour les jours de pluies sa construction fut réalisée vers 1940-dans la cour un petit bâtiment.

Les WC (cabinets) un pour le maitre, 3 pour les enfants, ne parlons pas faïence, du ciment, pas de siège, à la turque comme à l’armée et bien pas d'eau courante

Le balai et le seau réservés aux punis.

Les jeux (jean rit) les barres, la marelle, les voleurs.

La tenue : Blouse grise pour le maitre blouse noire pour les élevés agrémente pour les filles d'un liseret rouge ou bleu.

Les chaussures : galoches à semelles de bois, souvent les sabots que l'on faisait sécher en hiver après le long chemin parcourue depuis le Deffois ou la vieille barque pour venir à l'école.

Ces chemins n'étaient pas encore goudronnés, pierreux, couverts de nids de poules remplis d’eau. Le déneigement en hiver n'était pas toujours fait pour venir à l'école le matin on était encore à l'époque du " triangle " appareil de déneigement tiré par des bœufs."

Texte issu du cahier de Louis Fonta

Louis Fonta