Gare et passage à niveau
Photo d'inventaire
"Le numéro deux de la grande Vye au Deffois
En 1930 ce passage était assuré par Madame Lanquetin. Les barrières doubles de chaque côté de la voie étaient faites de fers corniers et de fer plat d'une largeur d'environ 5m et de 1m10 de hauteur fixés sur des rails scellés, et pivotaient vers l’extérieur des verrous, en assuraient la fermeture une chaine et un cadenas pour la nuit. Ces barrières restaient fermées en permanence. La garde barrière après avoir consulté les sémaphores pour être sûre des passages d'aucun train, venait ouvrir le passage aux chariots ou convois divers. La garde barrière commençait l'ouverture du côté opposé à celui où arrivait le véhicule.
Dès la tombée de la nuit, le passage n’était possible qu'après avoir frappé à la porte ou au volet du garde barrière.
Après 1935 la circulation de véhicules divers, le nombre croissant de ceux-ci, les passages à niveau se modernisèrent sauf ceux tels le numéro 7 ou la circulation n’était point dense.
Ces passages ne furent supprimés qu’à l’arrivée des barrières automatiques après 1950 - pour les plus utilisés tels ceux des rues principales, l'on essaya tout d'abord de monter les barrières sur des galets et les faire glisser sur des rails. Puis ces barrières furent remplacées par des barrières légères composées de tubes et de fers plats disposés verticalement. Elles étaient basculantes se relevant pour laisser passer les chariots et nombreuses voitures. Un treuil était installé au bord de la maison de la garde barrière que cette dernière manœuvrait pour laisser passer - puis les passages furent pour certains dits "ouverts". Les barrières n'étaient baissées qu’au passage des trains. Un signal sonore donnait le signal de fermeture dernière étape avant l'automatisation."
Texte de Louis Fonta
