Espace ressources de la Maison de la culture de Grenoble
Rejoignez-nous sur
Espace ressources de la Maison de la culture de Grenoble > Recherche multi-critères
Nature :
Nom(s) manifestation(s) :
Lieu(x) :
Genre(s) :
Artiste(s) :
Description(s) :
« Décidément, c'est un lion ! ».
Tout a été dit, ou presque sur l'univers du vaudeville, en parler encore fait craindre l'exercice obligé (et raté) entre lieux communs et explication de texte. Les éternels parallèles entre le bourgeois qui est représenté, le bourgeois qui regarde, et Labiche-le bourgeois qui écrit, les gloses sur la représentation terrifico-hilarante du petit grain de sable qui grippe la machine huilée de la stabilité sociale avant que le spectateur, réconforté (Ce n'est pas à moi que ça arriverait !) aille se coucher chaudement rassuré dans le lit de ses acquis. (Je ne suis pas si bête !). Le vaudeville de Labiche... On a dit aussi et beaucoup, ce théâtre de la folie, de la peur et de la mort qui rôde, ce théâtre d'insectes agités, terrifiés par l'expérience de la survie en milieu hostile. Bref. Stop ! Disons que le sujet de la pièce est la vanité et regardons Labiche faire trébucher son sujet. Adoptons un style de jeu sportif, posons un praticable à la pente incertaine, creusons des trappes et des chausses-trappes. Puis, envoyons nos amis sur la montagne qui glisse, sur ses pentes et dans ses précipices. Quand ils rentreront enfin chez eux, ce « chez-soi », censément de calme et de repos, ce sera dans un lieu vide où des menaces atroces planent sur le héros : la prison, le duel, l'arrivée imminente delà mort: « Il suffit d'un quart d'heure ». Chez les Perrichon, le jardin même a des odeurs de tombeau. A.M. et L.P.
Tout a été dit, ou presque sur l'univers du vaudeville, en parler encore fait craindre l'exercice obligé (et raté) entre lieux communs et explication de texte. Les éternels parallèles entre le bourgeois qui est représenté, le bourgeois qui regarde, et Labiche-le bourgeois qui écrit, les gloses sur la représentation terrifico-hilarante du petit grain de sable qui grippe la machine huilée de la stabilité sociale avant que le spectateur, réconforté (Ce n'est pas à moi que ça arriverait !) aille se coucher chaudement rassuré dans le lit de ses acquis. (Je ne suis pas si bête !). Le vaudeville de Labiche... On a dit aussi et beaucoup, ce théâtre de la folie, de la peur et de la mort qui rôde, ce théâtre d'insectes agités, terrifiés par l'expérience de la survie en milieu hostile. Bref. Stop ! Disons que le sujet de la pièce est la vanité et regardons Labiche faire trébucher son sujet. Adoptons un style de jeu sportif, posons un praticable à la pente incertaine, creusons des trappes et des chausses-trappes. Puis, envoyons nos amis sur la montagne qui glisse, sur ses pentes et dans ses précipices. Quand ils rentreront enfin chez eux, ce « chez-soi », censément de calme et de repos, ce sera dans un lieu vide où des menaces atroces planent sur le héros : la prison, le duel, l'arrivée imminente delà mort: « Il suffit d'un quart d'heure ». Chez les Perrichon, le jardin même a des odeurs de tombeau. A.M. et L.P.
