Espace ressources de la Maison de la culture de Grenoble
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"Il était une fois un homme qui avait la barbe bleue: cela le rendait si laid et si terrible qu'il n'était ni femme ni fille qui ne s'enfuît de devant lui." La paternité de ce fabuleux personnage revient à Charles Perrault (1628-1703) qui inspira
ensuite quantité d'auteurs (Grimm, Maeterlinck, Anatole France) et de compositeurs (Grétry, Bartok, Dukas et Offenbach). Le livret de Meilhac et Halévy - les auteurs du Carmen de Bizet - ne s'inspire que très grossièrement du conte de Perrault. Les thèmes essentiels de la chambre interdite et de la
clef tâchée d'un sang indélébile, thèmes anciens auxquels un Bettelheim accorde tout son intérêt, ont ici disparu. Nous assistons à une parodie "extra burlesque" des moeurs du Moyen-Age dont Jules Lemaître se réjouissait en 1888 s'écriant:"Ah! cette opérette est bien dissolvante! ». Avec cet opéra-bouffe de 1866, Offenbach s'efforce de prolonger l'énorme succès de La Belle Hélène et fait succéder à un sujet antique un sujet médiéval, reprenant le procédé de là charge historique sans craindre de lasser pour autant son public. Barbe-Bleue obtint un succès qui apparaît avec le recul largement
mérité car l'ouvrage peut être rangé au nombre des chefs-d'oeuvre du compositeur. Après avoir participé au triomphe de La Belle Hélène au
Théâtre du Châtelet à Paris la saison dernière, quinze chanteurs du Choeur des Musiciens du Louvre ont été invités à monter cette production de Barbe-Bleue. Mis en scène par Stéphan Druet, ce spectacle a suscité un tel enthousiasme qu'il part cette saison en tournée. Diplômé du CNSM de Lyon,
Benjamin Lévy est un jeune chef dont la vivacité attire à lui les meilleurs musiciens issus des CNSM de Lyon et de Paris, qui sont ici entourés des membres permanents des Musiciens du Louvre. Grenoble.
ensuite quantité d'auteurs (Grimm, Maeterlinck, Anatole France) et de compositeurs (Grétry, Bartok, Dukas et Offenbach). Le livret de Meilhac et Halévy - les auteurs du Carmen de Bizet - ne s'inspire que très grossièrement du conte de Perrault. Les thèmes essentiels de la chambre interdite et de la
clef tâchée d'un sang indélébile, thèmes anciens auxquels un Bettelheim accorde tout son intérêt, ont ici disparu. Nous assistons à une parodie "extra burlesque" des moeurs du Moyen-Age dont Jules Lemaître se réjouissait en 1888 s'écriant:"Ah! cette opérette est bien dissolvante! ». Avec cet opéra-bouffe de 1866, Offenbach s'efforce de prolonger l'énorme succès de La Belle Hélène et fait succéder à un sujet antique un sujet médiéval, reprenant le procédé de là charge historique sans craindre de lasser pour autant son public. Barbe-Bleue obtint un succès qui apparaît avec le recul largement
mérité car l'ouvrage peut être rangé au nombre des chefs-d'oeuvre du compositeur. Après avoir participé au triomphe de La Belle Hélène au
Théâtre du Châtelet à Paris la saison dernière, quinze chanteurs du Choeur des Musiciens du Louvre ont été invités à monter cette production de Barbe-Bleue. Mis en scène par Stéphan Druet, ce spectacle a suscité un tel enthousiasme qu'il part cette saison en tournée. Diplômé du CNSM de Lyon,
Benjamin Lévy est un jeune chef dont la vivacité attire à lui les meilleurs musiciens issus des CNSM de Lyon et de Paris, qui sont ici entourés des membres permanents des Musiciens du Louvre. Grenoble.
