Espace ressources de la Maison de la culture de Grenoble
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Espace ressources de la Maison de la culture de Grenoble > Recherche multi-critères
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Dans une cuisine, deux hommes tentent de séduire une femme et engagent un duel verbal où l'on trouve de tout: titres et distributions intégrales d'opéra et paroles d'une chanson de jazz de Robert Johnson, noms de boxeurs, commentaires œnologiques. Ils rivalisent de savoir gastronomique en livrant des recettes tirées d'un manuel imaginaire de la Renaissance et attribuées (de façon tout aussi fantaisiste) à Léonard de Vinci, lorsqu'il était restaurateur à Florence. Depuis longtemps à la recherche d'une forme théâtrale non fermée ni conditionnée dans sa structure par des personnages, un espace, un lieu absolument déterminés, le metteur en scène Christophe Perton s'est immédiatement passionné pour le texte de Rodrigo Garcia : matériau textuel
qui offre une très grande liberté de composition scénique, partition puissante, éloquente, fantaisiste. Notes de Cuisines se prête en effet à des interprétations multiples,inventives, au croisement des genres et des univers. L'envie, l'idée
de recourir au lyrisme pour cette oeuvre singulière permettant de conjuguer les registres du profane et du sacré ouvre le bel appétit de Perton qui a trouvé là l'occasion de rêver d'un spectacle qui mêle divers domaines artistiques: une
gourmandise que ne renierait certainement pas Rodrigo Garcia qui, en tant qu'artiste aux talents pluridisciplinaires, a collaboré avec des plasticiens tels Bruce Naumann, Sol Lewitt ou Jenny Holtzer, et s'est toujours intéressé aux croisements. Si l'on précise enfin que le metteur en scène a sollicité
la comédienne Judith Henry pour rivaliser de sourires avec Mona Usa, gageons qu'il fera bon alors se réunir entre convives et se mettre à table autour de ces amphitryons si généreux.
qui offre une très grande liberté de composition scénique, partition puissante, éloquente, fantaisiste. Notes de Cuisines se prête en effet à des interprétations multiples,inventives, au croisement des genres et des univers. L'envie, l'idée
de recourir au lyrisme pour cette oeuvre singulière permettant de conjuguer les registres du profane et du sacré ouvre le bel appétit de Perton qui a trouvé là l'occasion de rêver d'un spectacle qui mêle divers domaines artistiques: une
gourmandise que ne renierait certainement pas Rodrigo Garcia qui, en tant qu'artiste aux talents pluridisciplinaires, a collaboré avec des plasticiens tels Bruce Naumann, Sol Lewitt ou Jenny Holtzer, et s'est toujours intéressé aux croisements. Si l'on précise enfin que le metteur en scène a sollicité
la comédienne Judith Henry pour rivaliser de sourires avec Mona Usa, gageons qu'il fera bon alors se réunir entre convives et se mettre à table autour de ces amphitryons si généreux.
