Espace ressources de la Maison de la culture de Grenoble
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Ce spectacle propose une première étape italienne d'un parcours international. Incarnant à eux seuls la vie d'une idée à travers le siècle, trois auteurs exemplaires ont été réunis. Leurs écrits politiques, poétiques et philosophiques n'ont eut cesse d'identifier et de dénoncer les nouvelles formes de l'exploitation
et d'organiser à partir de celles-ci des processus de libération. C'est leur capacité à se soustraire à la défaite, au négatif et de construire de nouveaux possibles que nous souhaitons faire entendre. Nous traversons par leurs écrits un siècle d'expériences subversives et vitales. Le montage a été construit de manière chronologique avec les lettres de Gramsci (principalement celles adressées à ses enfants) correspondant à l'origine des luttes sociales, suivies
par Les cendres de Gramsci et Les pleurs de l'excavatrice de Pier Paolo Pasolini, pour l'après-guerre et son étrange mouvement de restauration-révolution, et plusieurs extraits de textes de Antonio Negri (Empire, Exil), d'une brûlante actualité. Dans un dispositif scénique léger, où le musicien et le vidéaste travaillent à vue, mixant en direct le répertoire cinématographique
et musical italien, où Carlo Brandt incarne les textes, un lien sensuel et sensible s'établit à la croisée des différentes formes d'expression. Barbara Nicolier, après une maîtrise d'études théâtrales à la Sorbonne Nouvelle-Paris III et un DEA à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales, a été l'assistante d'Alain Françon dans Café d'Edward Bond (2000), King de Michel Vinaver (1999), Le Mot et la chose (1998), EdouardII Ai Christopher Marlowe, Festival d'Avignon (1996), La Mouette d'Anton Tchekhovjhéâtre de la Ville (1995-96), de Laurent Pelly dans Vie et mort du Roi Jean de William Shakespeare, Festival d'Avignon
(1998). Depuis elle a notamment réalisé la mis.e en scène de La traque de René Zahnd, III Paysages de Heiner Muller et La Lettre volée d'Edgar Alan Poe.
et d'organiser à partir de celles-ci des processus de libération. C'est leur capacité à se soustraire à la défaite, au négatif et de construire de nouveaux possibles que nous souhaitons faire entendre. Nous traversons par leurs écrits un siècle d'expériences subversives et vitales. Le montage a été construit de manière chronologique avec les lettres de Gramsci (principalement celles adressées à ses enfants) correspondant à l'origine des luttes sociales, suivies
par Les cendres de Gramsci et Les pleurs de l'excavatrice de Pier Paolo Pasolini, pour l'après-guerre et son étrange mouvement de restauration-révolution, et plusieurs extraits de textes de Antonio Negri (Empire, Exil), d'une brûlante actualité. Dans un dispositif scénique léger, où le musicien et le vidéaste travaillent à vue, mixant en direct le répertoire cinématographique
et musical italien, où Carlo Brandt incarne les textes, un lien sensuel et sensible s'établit à la croisée des différentes formes d'expression. Barbara Nicolier, après une maîtrise d'études théâtrales à la Sorbonne Nouvelle-Paris III et un DEA à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales, a été l'assistante d'Alain Françon dans Café d'Edward Bond (2000), King de Michel Vinaver (1999), Le Mot et la chose (1998), EdouardII Ai Christopher Marlowe, Festival d'Avignon (1996), La Mouette d'Anton Tchekhovjhéâtre de la Ville (1995-96), de Laurent Pelly dans Vie et mort du Roi Jean de William Shakespeare, Festival d'Avignon
(1998). Depuis elle a notamment réalisé la mis.e en scène de La traque de René Zahnd, III Paysages de Heiner Muller et La Lettre volée d'Edgar Alan Poe.
