Espace ressources de la Maison de la culture de Grenoble > Recherche multi-critères
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De la prison de Gênes où Marco Polo, à la fin du XIIIe siècle, raconta son voyage du bout du monde à son compagnon de cellule, subsiste, dans la chorégraphie de Jean-Claude Gallotta, un rectangle de lumière au sol. Des murs, ne reste que le murmure. Les larmes de Marco Polo est une histoire chuchotée. Véridique et réinventée à la fois. Des hommes y approchent des hommes pour la première fois. L'Autre, le terrible pas-comme-moi, est là, à portée de bouche, et il me ressemble. La danse peut essayer de témoigner de ces rencontres ensorcelantes : comment s'approcher, se saisir, s'enrouler, s'aimer, au-delà de la couleur de sa langue et du mystère de sa peau ? Par quelles postures trompe-t-on sa peur devant l'inconnu ?
Jean-Claude Gallotta a convoqué sur le plateau, comme il aime de plus en plus à le faire, des mieux-dansants, des moins-bougeants, des mots, de la musique et du vent. Peut-être de tout cela ne restera-t-il sur la scène que des traces, effaçables comme une fresque à la lumière du jour. En cela, le chorégraphe poursuit ce qu'il a commencé avec son précédent spectacle Presque Don Quichotte : une narration qui s'invente ses propres règles et tend à l'abstraction, contribution libre à la grande geste dansée de l'époque contemporaine. Claude-Henri Buffard
Jean-Claude Gallotta a convoqué sur le plateau, comme il aime de plus en plus à le faire, des mieux-dansants, des moins-bougeants, des mots, de la musique et du vent. Peut-être de tout cela ne restera-t-il sur la scène que des traces, effaçables comme une fresque à la lumière du jour. En cela, le chorégraphe poursuit ce qu'il a commencé avec son précédent spectacle Presque Don Quichotte : une narration qui s'invente ses propres règles et tend à l'abstraction, contribution libre à la grande geste dansée de l'époque contemporaine. Claude-Henri Buffard