Espace ressources de la Maison de la culture de Grenoble
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Présentation. : Une journée en cinq ciné détails
Pendant l'année 1927, Maïakovski a lu six fois le scénario de son film Comment ça va ? devant la section littéraire puis devant la section cinématographique du Sovkino.
Lorsque nous avons découvert ce scénario et eu envie d'en faire un spectacle, l'idée qui s'est imposée était de mettre les acteurs en situation de lecteurs. Tout comme Maïakovski lisant son scénario qui ne sera
jamais accepté. L'univers de Comment ça va ?, c'est l'irruption de la poésie et du fantastique dans le quotidien et la présence permanente du quotidien dans la poésie. Lire du cinéma... Faire imaginer ce qu'aurait pu être le film avec comme seul moyen l'énergie du jeu théâtral et la langue de Maïakovski qui fait un poème d'un enchaînement de plans. Jouer sur le rythme des mots pour évoquer le montage et la démesure des images. S'amuser à faire un film avec rien... Une table, un appareil de projection, une mappemonde, des journaux,
un épi de blé et... quelques faux nez de cochons. Nous avions créé une première ébauche de ce spectacle en 1992, au Festival de Poésie du Haut-Ailier. Nous l'avons repris pour un mois en 1994, au Théâtre de la Cité Internationale, nous avons eu envie de le reprendre encore. Il est important pour nous de faire réentendre ce film, de faire à nouveau rêver sur cette oeuvre rêvée.
Laurent Pelly - Agathe Mélinand
Pendant l'année 1927, Maïakovski a lu six fois le scénario de son film Comment ça va ? devant la section littéraire puis devant la section cinématographique du Sovkino.
Lorsque nous avons découvert ce scénario et eu envie d'en faire un spectacle, l'idée qui s'est imposée était de mettre les acteurs en situation de lecteurs. Tout comme Maïakovski lisant son scénario qui ne sera
jamais accepté. L'univers de Comment ça va ?, c'est l'irruption de la poésie et du fantastique dans le quotidien et la présence permanente du quotidien dans la poésie. Lire du cinéma... Faire imaginer ce qu'aurait pu être le film avec comme seul moyen l'énergie du jeu théâtral et la langue de Maïakovski qui fait un poème d'un enchaînement de plans. Jouer sur le rythme des mots pour évoquer le montage et la démesure des images. S'amuser à faire un film avec rien... Une table, un appareil de projection, une mappemonde, des journaux,
un épi de blé et... quelques faux nez de cochons. Nous avions créé une première ébauche de ce spectacle en 1992, au Festival de Poésie du Haut-Ailier. Nous l'avons repris pour un mois en 1994, au Théâtre de la Cité Internationale, nous avons eu envie de le reprendre encore. Il est important pour nous de faire réentendre ce film, de faire à nouveau rêver sur cette oeuvre rêvée.
Laurent Pelly - Agathe Mélinand
