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Espace ressources de la Maison de la culture de Grenoble

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Artiste(s) / Interprète(s) : BECKETT Samuel

Mise en scène : BROOK Peter

Artiste(s) / Interprète(s) : PARRY Natasha ; BERTHET François
Description(s) : 
Présentation. : Il faut avoir vécu longtemps pour se rendre compte que la vie doit se finir dans la «Joie»...
Oui, à cette atroce affaire de la vie. Samuel Beckett, 1967, à propos de la fin de «Oh les beaux jours» H y a deux façons de parler de la condition humaine :
on peut faire appel à l'inspiration - ce qui dévoile tous les éléments positifs de la vie -, ou bien on peut tenter d'en donner une vision réaliste, et alors l'artiste
témoigne de ce qu'il a vu. Le premier moyen dépend de la révélation : on ne peut la faire naître par des vœux pieux. Le second dépend de l'honnêteté : il ne doit pas être entravé par des vœux pieux. C'est précisément cette distinction que Beckett exprime dans «Oh les beaux jours». Lorsque nous attaquons Beckett pour son pessimisme, c'est nous qui sommes des personnages de Beckett, pris au piège dans une scène de Beckett. Lorsque nous acceptons ce que dit Beckett tel quel, soudain tout est transformé...
Après tout, il existe aussi dans chaque pays un autre public - le public de Beckett. Celui qui n'élève pas de barrières intellectuelles, qui n'essaie pas à tout prix d'analyser le message. Ce public là rit et crie, à la fin, participe à une célébration avec Beckett. Ce public sort de ses pièces, ses pièces noires, nourri et enrichi, le coeur plus léger, plein d'une étrange joie, irrationnelle.
Poésie, noblesse, beauté, magie, tout à coup ces mots suspects appartiennent de nouveau au théâtre. L'Espace vide. Ecrits sur le théâtre. Peter Brook