Espace ressources de la Maison de la culture de Grenoble
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Espace ressources de la Maison de la culture de Grenoble > Recherche multi-critères
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Présentation. : Depuis ses premières pièces, Catherine Diverrès s'est engagée dans une direction esthétique où le processus de création et le passage d'un état à
l'autre, priment sur toute autre considération esthétique. Elle n'oublie pas l'enseignement du danseur japonais Kazuo Ohno qui consiste à " résister à
l'espace, à obliger l'esprit à danser". D'Instance, créé à Tokyo en 1983 avec Bernardo Montet, à Ces poussières, dix ans ont passé et une oeuvre s'est forgée, dont le rayonnement dépasse la simple considération artistique pour empiéter sur des domaines plus larges, touchant à la morale, la politique et la métaphysique. Notre époque est ainsi entrée de plein fouet dans l'art chorégraphique de Catherine Diverrès et de Bernardo Montet (complice
et cofondateur de la compagnie Studio DM et créateur en solo à ses heures), nommés récemment à la direction du Centre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne. Leur nouvelle création aborde l'univers plastique
du sculpteur anglais, d'origine indienne et juive, Anish Kapoor. "Son travail autour du vide crée une intensité, une intention, une tension interne à l'oeuvre qui oblige à réagir", nous dit la chorégraphe. Une démarche comparable au mouvement de sa danse, basé sur cette même contradiction, et dont la friction l'intéresse au plus haut point. Ainsi sans doute, que cet appel du sculpteur : "On a besoin de faire de l'art difficile à posséder, à déplacer...". Exergue à toute l'oeuvre du studio DM.
l'autre, priment sur toute autre considération esthétique. Elle n'oublie pas l'enseignement du danseur japonais Kazuo Ohno qui consiste à " résister à
l'espace, à obliger l'esprit à danser". D'Instance, créé à Tokyo en 1983 avec Bernardo Montet, à Ces poussières, dix ans ont passé et une oeuvre s'est forgée, dont le rayonnement dépasse la simple considération artistique pour empiéter sur des domaines plus larges, touchant à la morale, la politique et la métaphysique. Notre époque est ainsi entrée de plein fouet dans l'art chorégraphique de Catherine Diverrès et de Bernardo Montet (complice
et cofondateur de la compagnie Studio DM et créateur en solo à ses heures), nommés récemment à la direction du Centre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne. Leur nouvelle création aborde l'univers plastique
du sculpteur anglais, d'origine indienne et juive, Anish Kapoor. "Son travail autour du vide crée une intensité, une intention, une tension interne à l'oeuvre qui oblige à réagir", nous dit la chorégraphe. Une démarche comparable au mouvement de sa danse, basé sur cette même contradiction, et dont la friction l'intéresse au plus haut point. Ainsi sans doute, que cet appel du sculpteur : "On a besoin de faire de l'art difficile à posséder, à déplacer...". Exergue à toute l'oeuvre du studio DM.
