Espace ressources de la Maison de la culture de Grenoble > Recherche multi-critères
Nature :
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Commentaire ; Résumé : La salle est blanche comme un hiver gelé, brillante comme un désert de sel.
Ici l'air est d'une blancheur si grande qu'il semble que les murs à chaque instant risquent de s'évanouir.
Ici chaque coup marque sa trace, chaque sanglot dessine l'horizon.
Courir tellement vite, juste pour entendre rire le vent.
Ici l'air est d'une blancheur si grande qu'il semble que les murs à chaque instant risquent de s'évanouir.
Ici chaque coup marque sa trace, chaque sanglot dessine l'horizon.
Courir tellement vite, juste pour entendre rire le vent.
Présentation. : La Danse aux aguets
Que n'a t-on déjà écrit sur Joëlle Bouvier et Régis Obadia, les deux chorégraphes, cinéastes de la compagnie de l'Esquisse, qui ont propagé un style totalement singulier dans le paysage chorégraphique français à travers le monde entier!
Bouvier-Obadia, d'abord en duo puis avec des compositions de groupe, ont appris à apprivoiser les ombres furtives qui tourmentent les regards, les douleurs secrètes qui assaillent les corps. La montée de la peur et du désir les trouve aux aguets, et c'est cela même qu'ils rendent visible.
"Une femme chaque nuit voyage en grand secret"^, ne déroge pas à cette lumineuse "écriture du désastre " dont ils se sont fait les chantres.
Portés par les musiques de Ghedalia Tazartes et Patrick Roudier (avec des incises qui vont de Chostakovitch à Schnittke), et dans la continuité de
leurs œuvres précédentes, Bouvier-Obadia et leurs danseurs, arpenteurs inlassables du continent humain,"rejoignent l'antique vie de la danse, fébrile
et pure, langage et jeu, mort et résurrection^.
Roger Balavoine, "Paris-Normandie". 23 novembre 1991
Que n'a t-on déjà écrit sur Joëlle Bouvier et Régis Obadia, les deux chorégraphes, cinéastes de la compagnie de l'Esquisse, qui ont propagé un style totalement singulier dans le paysage chorégraphique français à travers le monde entier!
Bouvier-Obadia, d'abord en duo puis avec des compositions de groupe, ont appris à apprivoiser les ombres furtives qui tourmentent les regards, les douleurs secrètes qui assaillent les corps. La montée de la peur et du désir les trouve aux aguets, et c'est cela même qu'ils rendent visible.
"Une femme chaque nuit voyage en grand secret"^, ne déroge pas à cette lumineuse "écriture du désastre " dont ils se sont fait les chantres.
Portés par les musiques de Ghedalia Tazartes et Patrick Roudier (avec des incises qui vont de Chostakovitch à Schnittke), et dans la continuité de
leurs œuvres précédentes, Bouvier-Obadia et leurs danseurs, arpenteurs inlassables du continent humain,"rejoignent l'antique vie de la danse, fébrile
et pure, langage et jeu, mort et résurrection^.
Roger Balavoine, "Paris-Normandie". 23 novembre 1991