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Numéro d'inventaire : 
11.184 ; n°821 (Inv.1911)

Domaine : 
Désignation : 
Ecole : 
Lieux de création, d'exécution et d'utilisation : 
Utilisation / destination : 
Technique et matériaux : 
Dimensions : 
H. 130 cm ; l. 100 cm ; L. 172 cm (plâtre) ; H. 60 cm ; l. 99,5 cm ; L. 168,5 cm (socle)

Inscriptions / marques : 
texte historique ; Sur la feuille, citation de Jean-Paul Marat : “Tu te laisseras donc toujours duper / peuple babillard et stupide /
Tu ne comprendras donc jamais / qu'il faut te defier de ceux / qui te flattent”.

Description : 
Marat coiffé d’un turban noué sur le haut du front, vêtu d’un simple drap qui recouvre ses jambes se présente assis, le torse nu, le buste incliné en avant se dégageant du coussin calé dans son dos. Il retient de la main gauche une planche posée sur ses cuisses qui lui sert d’écritoire et une feuille sur laquelle il a écrit queqlues lignes à la plume qu’il tient de la main droite.

Genèse : 
Représentation : 
portrait (Marat) ; parlementaire ; soin (turban, drap) ; écriture (écritoire, plume) ; jeunesse ; L’une des trois périodes de l’évolution politique et sociale de la France, La jeunesse. ; 1743 né ; 1793 mort ; document nécrologique

Statut juridique : 
Intérêt / commentaires : 
“Les Salons de 1883 à 1885 exposeront la grande trilogie des trois types qui, selon Baffier, caractérisent les trois périodes de notre évolution politique et sociale; la première, qui se fait à coups de hache, c’est l’enfance: Jacques Bonhomme, robuste bûcheron au soir de sa vie, qui s’est levé comme le formidable mouvement communal du Moyen-Age; - la seconde, qui se fait à coups de tyrannie, c’est l’adolescence: Louis XI à la fin de son âge, entre le Moyen-Age et les temps modernes, a vaincu la féodalité mais sans donner l’égalité au peuple qui s’était soulevé au temps de la jacquerie... - la troisième période, qui s’est faite à coup de terreur, c’est la jeunesse: Marat, l’ami du peuple, dénonçant l’échec de la Révolution dans le bourbier des corrompus qui feront le Directoire” (Gilbert Perroy, “Jean Baffier, sculpteur-statuaire”, Revue d’histoire du 14e arrondissement de Paris, n°25, 1981).

“Le Marat de Baffier, ..., est manifestement inspiré d’un passage de l’oraison funèbre de l’ami du peuple, prononcée par Guirant en août 1793: Rongé par la misère la plus affreuse, il couvrait son corps d’une simple couverture et la tête d’un mouchoir, hélas ! presque toujours trempé de vinaigre, un écritoire dans sa main, quelques chiffons de papier sur son genou, c’était sa table...”
(Gérard Coulon, “Jean Baffier, tailleur d’images”, Berry une terre à découvrir, n°1, 1987.

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