Détail de notice
Numéro d'inventaire :
996.1.336
Domaine :
Désignation :
Auteur / exécutant :
Utilisation / destination :
Technique et matériaux :
Dimensions :
H. 43,5 cm ; l. 27,5 cm
Inscriptions / marques :
signature ; inscription ; J. Jozon ; gravé en creux, sous l'épaule gauche du personnage, à l'arrière du buste.
Sur l'arrière de l'œuvre, sur le plat de la base est gravé en creux quelques vers d'un poème, ainsi disposés :
Avec / sa bouche / aux coins rieurs / Et ses yeux verts / qu'un regard baigne / de mélancoliques lueurs / A. Theuriet.
Il s'agit des trois premièrs vers de la première, puis de la dernière strophe d'un poème du poète et romancier Claude-Adhémar Theuriet, dit André Theuriet (n.1833, †1907). Extrait du poème “Un Sphinx”, publié dans Le Parnasse contemporain, Recueil de vers nouveaux ; édité en 1869 (p.244). Theuriet y publie également un autre poème intitulé “Une nuit de Printemps”.
Extrait du poème Un Sphinx :
Avec sa bouche aux coins rieurs
Et ses yeux verts qu’un regret baigne
De mélancoliques lueurs,
Elle a pris mon âme, elle y règne,
Et j’aime sa blonde beauté,
Faite de grâce & de fierté.
... ... ...
Avec sa bouche aux coins rieurs
Et ses yeux verts qu’un regret baigne
De mélancoliques lueurs.
Elle a pris mon âme, elle y règne.
Et j’aime pour l’éternité
Sa blonde & neigeuse beauté.
Sur l'arrière de l'œuvre, sur le plat de la base est gravé en creux quelques vers d'un poème, ainsi disposés :
Avec / sa bouche / aux coins rieurs / Et ses yeux verts / qu'un regard baigne / de mélancoliques lueurs / A. Theuriet.
Il s'agit des trois premièrs vers de la première, puis de la dernière strophe d'un poème du poète et romancier Claude-Adhémar Theuriet, dit André Theuriet (n.1833, †1907). Extrait du poème “Un Sphinx”, publié dans Le Parnasse contemporain, Recueil de vers nouveaux ; édité en 1869 (p.244). Theuriet y publie également un autre poème intitulé “Une nuit de Printemps”.
Extrait du poème Un Sphinx :
Avec sa bouche aux coins rieurs
Et ses yeux verts qu’un regret baigne
De mélancoliques lueurs,
Elle a pris mon âme, elle y règne,
Et j’aime sa blonde beauté,
Faite de grâce & de fierté.
... ... ...
Avec sa bouche aux coins rieurs
Et ses yeux verts qu’un regret baigne
De mélancoliques lueurs.
Elle a pris mon âme, elle y règne.
Et j’aime pour l’éternité
Sa blonde & neigeuse beauté.
Description :
Buste d'une jeune fille dont le portrait émerge d'une vague, typique de l'Art nouveau.
La finesse et le modelé de l'œuvre se trouvent renforcés par l'aspect beaucoup plus brut du socle support. Le regard, doux, presque candide, est dirigé vers le haut et les cheveux longs sont ornés d'un bouquet de fleurs. Cette céramique est une faïence, glaçurée d'un émail épais aux reflets verdâtres.
Pour travailler ce buste, Jeanne Jozon s'est inspirée de quelques vers du poète André Theuriet, par ailleurs inscrits au dos de la base. Il n'est pas impossible que l'artiste ait voulu honorer ce poète lors, ou peu après, sa mort en 1907 (?).
La finesse et le modelé de l'œuvre se trouvent renforcés par l'aspect beaucoup plus brut du socle support. Le regard, doux, presque candide, est dirigé vers le haut et les cheveux longs sont ornés d'un bouquet de fleurs. Cette céramique est une faïence, glaçurée d'un émail épais aux reflets verdâtres.
Pour travailler ce buste, Jeanne Jozon s'est inspirée de quelques vers du poète André Theuriet, par ailleurs inscrits au dos de la base. Il n'est pas impossible que l'artiste ait voulu honorer ce poète lors, ou peu après, sa mort en 1907 (?).
Représentation :
portrait (femme, en buste, vague)
Lieu de conservation :
Statut juridique :
Intérêt / commentaires :
Cette œuvre présente des techniques mixtes : coulage, matriçage, modelage, ponçage...
Crédits photographiques :
Rédacteur de la notice :
Contact mail :