LE RUBANIER

© Diderot Denis, Le Rond d'Alembert Jean (sous la direction de), Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers, Éditions Henri Veyrier, 1965.© Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande
 
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© Diderot Denis, Le Rond d'Alembert Jean (sous la direction de), Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers, Éditions Henri Veyrier, 1965. ; © Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande

Un peu d’histoire

Les premières traces d’utilisation de rubans remontent à l’Antiquité égyptienne où ils sont utilisés dans les rites de momification. Les premiers rubans sont alors réalisés sur des métiers de basse-lisse qui ne peuvent tisser qu’un seul ruban à la fois. Les techniques évoluent peu jusqu’à la fin du XVIIIe siècle où apparaissent les premiers métiers permettant de tisser une vingtaine de pièces à la fois. Les évolutions techniques permettent de passer de l’énergie humaine à l’énergie hydraulique puis à l’énergie électrique.

 

 

Un peu de technique

Le ruban se distingue d’une étoffe par le fait qu’il a une lisière visible. Le rubanier produit plusieurs types de réalisations : rubans de mode, rubans de décoration, étiquettes textiles, écussons, passementerie d’ameublement, tissu à usage médical. Il utilise un métier de basse-lisse, métier disposé à l'horizontale. Il travaille sa pièce à l’envers, c’est-à-dire qu’il ne verra le résultat final qu’une fois l’ouvrage achevé !

 

Et aujourd'hui ?

Si un certain nombre d'usines n'existent plus, ce n'est pas le cas de l'entreprise Lecuyer spécialisée depuis le XVIIIe siècle dans les rubans, les sangles, les lacets... Située pendant longtemps à Thiberville dans l'Eure, l'entreprise s'est délocalisée à Glos de 2004 à 2015 avant de rejoindre de nouveau locaux à Lisieux.

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