LE MARÉCHAL-FERRANT

© Diderot Denis, Le Rond d'Alembert Jean (sous la direction de), Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers, Éditions Henri Veyrier, 1965.© Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande
 
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© Diderot Denis, Le Rond d'Alembert Jean (sous la direction de), Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers, Éditions Henri Veyrier, 1965. ; © Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande

Un peu d’histoire

Le terme de maréchal-ferrant est attribué depuis le XIe siècle aux artisans qui ferrent et soignent les chevaux. Les maréchaux-ferrants appartiennent tout d’abord à la même corporation que les greffiers (ouvriers faisant les ferrures des meubles et des portes) avant de prendre leur autonomie au XIVe siècle. Jusqu’à l’apparition des vétérinaires aux XVIIIe et XIXe siècles, ils ont en charge les soins donnés aux chevaux ou aux bovins.

Le maréchal-ferrant est donc un personnage important des villages tant que le cheval sert de moyen de locomotion et d'auxiliaire pour les travaux agricoles.

 

Un peu de technique

La technique du ferrage d'un cheval comprend plusieurs étapes :

- déferrer le cheval : opération qui consiste à ôter les anciens fers ;

- couper la corne du pied : opération appelée parage ;

- fabriquer le fer sur l'enclume à chaud pour qu'il s'adapte au pied du cheval ;

- apposer le fer sur le pied du cheval : le fer peut être posé à chaud ou à froid ;

- brocher le fer : opération qui consiste à clouer le fer sur le plat du sabot ;

- river les clous : opération qui consiste à couper l’extrémité de la pointe.

Il existe deux techniques de ferrage : le ferrage à la française qui nécessite deux personnes (l’une maintient la patte du cheval tandis que l’autre ferre le sabot) et le ferrage à l’anglaise (le maréchal-ferrant maintient la patte du cheval entre ses jambes pendant qu'il ferre).

 

Et aujourd'hui ?

Avec l'industrialisation croissante de l'agriculture et le développement de moyens de transport modernes, les compétences des maréchaux-ferrants se sont limitées au ferrage des chevaux de sport et de loisirs.

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