REMARQUE ! Ce site utilise des cookies et autres technologies similaires.

Si vous ne changez pas les paramètres de votre navigateur, vous êtes d'accord.

J'ai compris
Accueil Collections Objet de la collection

Œuvre : Précisions - chandelier, Chandelier aux dragons (Titre d'usage) | Espace WebMuséo Musenor

© Réunion des musées nationaux-Grand Palais (MUDO - Musée de l'Oise) / Thierry Ollivier - Utilisation des photographies soumise à autorisation
© Réunion des musées nationaux-Grand Palais (MUDO - Musée de l'Oise) / Thierry Ollivier - Utilisation des photographies soumise à autorisation
N° d'inventaire : 
35.19

Titre : 
Chandelier aux dragons (Titre d'usage)

Dénomination : 
Genèse de l'oeuvre : 
oeuvre en rapport
Précisions concernant la genèse : 
Ce chandelier appartenait à Ferdinand Souhart, consul général de France en poste à Beyrouth à la fin du 19e siècle. Il n'existerait que trois chandeliers de ce type : l'un à Copenhague, l'un au Musée d'art islamique de Doha et le nôtre. Pièce acquise par M. Souhart, alors qu'il était ministre à Téhéran, en compétition avec l'agent du Kensington Museum de Londres.

Lieux création, exécution : 
Date de création ou d'exécution : 
4e quart 16e siècle
Précision sur la création ou l'exécution : 
Chandelier créé dans le nord-est de l'Iran, sans doute dans la région du Khorasan.

Techniques et matériaux : 
moulé ; martelé ; gravé ; champlevé ; incrustation ; impastation ; alliage cuivreux

Dimensions : 
H. 48 cm ; D. 35 cm (à la base)

Description : 
Chandelier en alliage cuivreux moulé et martelé, au décor champlevé, gravé et incrusté de pâte noire. Il est probablement le résultat d'un assemblage de 5 parties (brasures ?) : col et double bobèche en forme de dragons ; second col concave ; épaule ; paroi ; base circulaire. Trois traces de soudures sous la base circulaire permettent de supposer la présence, à l'origine, de trois pieds surélevant l'objet. Le traitement du décor (les gravures des écailles) et la différence de l'aspect des alliages suggèrent que la partie haute, formée par les dragons, est peut-être un remploi. Les dragons aux corps serpentiformes, entrelacés, formant fût et bobèches apparaissent au 15e siècle dans l'est du monde iranien. Ici, il est très possible que l'objet soit constitué d'une partie 15e siècle, assemblée à un objet conçu pour elle au 16e siècle.

Mode d'acquisition : 
Ancienne(s) appartenance(s) : 
Souhart Ferdinand

Inscriptions : 
inscription
inscription concernant le commanditaire
inscription patronymique
Précisions sur les inscriptions : 
"Un soir que ton visage de lune devint la lumière de ma solitude / le cierge fondit impatient de notre entretien / A l'instant où de ton visage pareil à la lune tu jettes le masque / se lève le soleil de notre bonne fortune" (quatrain en persan (traduit ici) inscrit dans quatre cartouches oblongs et polylobés sur la paroi du chandelier) ; dans trois cartouches placées à la base de la paroi du chandelier, une inscription mentionne le nom du commanditaire et le nom du sanctuaire shiite, pour lequel ce chandelier a été fait/donné en waqf (similaire à un don en mainmorte)

Utilisations, destinations : 
Fonctionnement : 
chandelier de mosquée

Précision sur l'utilisation : 
éclairage (Utilisation primaire)

Précision sujet(s) représenté(s) : 
Sous les dragons, aux corps serpentiformes, couverts d'écailles et aux gueules ouvertes pour recevoir les bougies, le chandelier présente un décor très différent : sur fond nu, des décors végétaux (fleurons et palmettes) et des inscriptions. Ces décors sont composés dans des médaillons et des cartouches qui rythment les surfaces. Le quatrain du poème en persan fait référence à l'éclat de la lune et du soleil et à la consumation d'une chandelle /dragon ; cela engendre un dialogue implicite et à teneur mystique, entre l'objet et l'inscription. La lumière qui apparaît est la lumière divine. La présence des deux dragons s'explique par le fait qu'ils symbolisent les deux nœuds lunaires, à savoir les deux points de l'orbite de la lune où cette dernière traverse l'écliptique du soleil. Ils sont incarnés, en astronomie, par la fausse planète Jawhzar (un personnage trônant et tenant deux dragons serpentiformes), qui est celle des éclipses lunaire et solaire.

Date de dernière modification : 
15 juillet 2024 11:30 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00
Mots-Clés
Proposer

- Proposer un nouveau mot-clé

Renseignez le champ ci-dessous pour nous proposer un nouveau mot-clé participatif Mot-clé proposé :