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Œuvre : Précisions - affiche (élément d'ensemble), Le Pays des Mines | Espace WebMuséo Musenor |
Statut de l'oeuvre :
N° d'inventaire :
2019.19.1
Domaine :
Titre :
Le Pays des Mines
Dénomination :
Précisions concernant la genèse :
Cette affiche se rappoerte à l'exposition intitulée « Le Pays des mines », et réalisée à la suite d’un séjour de Fougeron à Lens, entre janvier et avril 1950. Fougeron y avait été invité par la Fédération des mineurs du Pas-de-Calais afin de rendre compte, par une sorte de reportage pictural, de la situation des travailleurs du bassin houiller. L’artiste, qui s’était déjà fait connaître, dans les années 1930, par son engagement en faveur de la République espagnole et avait ensuite adhéré au parti communiste français, occupe à cette date une place de premier rang dans l’adaptation par le PCF de la doctrine du réalisme socialiste, importée d’URSS où elle est imposée depuis 1934. Il incarne alors une voie indépendante, celle d’un « nouveau réalisme français » qui se démarque de la tentation de l’abstraction et cherche à imposer un « art social », au service de la classe ouvrière, et participant à la propagande du parti, en prise directe avec la vie politique française.
La série est présentée en janvier 1951, à la galerie Bernheim-Jeune à Paris, louée pour l’occasion par l’artiste avec le soutien de la CGT, dans une exposition intitulée « Le pays des mines - Contribution à l’élaboration d’un nouveau réalisme français ». Pour faire connaître la série, le PCF multipliera les visites organisées de groupes de travailleurs, à Paris et dans d'autres villes ouvrières, où les œuvres sont présentées, notamment à Denain mais aussi à Lens, Douai, Marseille, Saint-Étienne, etc. Hormis la critique officielle orchestrée par le PCF, les commentaires sont rarement enthousiastes. Les peintures, considérées comme « prétentieuses » ou « vulgaires » par la majorité des critiques d’art hostiles a priori à l’égard de toute œuvre de propagande, suscitent aussi les réserves des revues soviétiques qui les rejettent comme « abstraites » et « schématiques ».
Deux ans plus tard, au Salon d’automne à Paris, une autre œuvre de Fougeron, Civilisation atlantique (1953, Londres, Tate Modern), dénonçant l’impérialisme américain, sera à son tour désavouée. En la condamnant pour « grossièreté », Louis Aragon, rédacteur en chef des Lettres françaises, signera la fin de « la querelle du réalisme », animée en 1936 par Fougeron et ses camarades, et du dogme esthétique réaliste socialiste du PCF.
La série est présentée en janvier 1951, à la galerie Bernheim-Jeune à Paris, louée pour l’occasion par l’artiste avec le soutien de la CGT, dans une exposition intitulée « Le pays des mines - Contribution à l’élaboration d’un nouveau réalisme français ». Pour faire connaître la série, le PCF multipliera les visites organisées de groupes de travailleurs, à Paris et dans d'autres villes ouvrières, où les œuvres sont présentées, notamment à Denain mais aussi à Lens, Douai, Marseille, Saint-Étienne, etc. Hormis la critique officielle orchestrée par le PCF, les commentaires sont rarement enthousiastes. Les peintures, considérées comme « prétentieuses » ou « vulgaires » par la majorité des critiques d’art hostiles a priori à l’égard de toute œuvre de propagande, suscitent aussi les réserves des revues soviétiques qui les rejettent comme « abstraites » et « schématiques ».
Deux ans plus tard, au Salon d’automne à Paris, une autre œuvre de Fougeron, Civilisation atlantique (1953, Londres, Tate Modern), dénonçant l’impérialisme américain, sera à son tour désavouée. En la condamnant pour « grossièreté », Louis Aragon, rédacteur en chef des Lettres françaises, signera la fin de « la querelle du réalisme », animée en 1936 par Fougeron et ses camarades, et du dogme esthétique réaliste socialiste du PCF.
Lieux création, exécution :
Date de création ou d'exécution :
1951
Techniques et matériaux :
papier (imprimé)
Dimensions :
H. 64,8 cm ; l. 41,5 cm
Description :
Huile sur toile de format ovale issue de la série "Le Pays des mines", figurant une nature morte composée d'une lampe accrochée à un clou, une barrette, une gourde et le "briquet" du mineur, quatre tranches de pain et une pomme emballées dans un journal "La Tribune des Mineurs" qui donne son titre au tableau. L'ensemble est posé sur un rebord en bois, à la manière d’un trompe-l'oeil.
Précisions sur le dépôt :
08/01/2014
Mode d'acquisition :
Date d'acquisition :
08/11/2019
Propriété(s) :
propriété de la commune Denain
Inscriptions :
titre
signature
date
inscription
signature
date
inscription
Précisions sur les inscriptions :
MM. J. & H. Bernheim-Jeune / 27, Avenue Matignon et 83, Faubourg Saint-Honoré. - Paris (VIIIe) / Du 11 au 26 janvier 1951 / Le Pays des Mines / 40 toiles, études, dessins de / Fougeron / Contribution à l'élaboration d'un / Nouveau Réalisme Français / La galerie est ouverte de 10H à 12H. Et de 14H à 18H. / Tous les jours dimanche compris, sauf le lundi / Imp. de l'Eure - Evreux
Utilisations, destinations :
Bibliographie :
Type de document : Catalogue, Auteur : Collectif, Titre 1 : André Fougeron 1913-1998, “Voilà qui fait problème vrai”, Edition : Gourcuff-Gradenigo, Ville : Roubaix, Adresse : La Piscine, Musée d’Art et d’Industrie André Diligent, Date de parution : 2014, Dates : 14 février - 18 mai 2014, ISBN : 978-2-35340-176-5
Date de dernière modification :
21 février 2024 19:11 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00
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