Œuvre : Précisions - Tête gisante, Madame Jean-Baptiste Foucart sur son lit de mort | Espace WebMuséo Musenor |
Statut de l'oeuvre :
N° d'inventaire :
S.90.165
Domaine :
Titre :
Madame Jean-Baptiste Foucart sur son lit de mort
Dénomination :
Date de création ou d'exécution :
1882
Précision sur la création ou l'exécution :
19e siècle (4e quart)
1882
1882
Techniques et matériaux :
Plâtre patiné bronze
Dimensions :
Hauteur en cm : 44,9
Largeur en cm : 54,1
Profondeur en cm : 72,6
Largeur en cm : 54,1
Profondeur en cm : 72,6
Description :
Buste de femme, dont la tête repose sur un oreiller. Elle a les yeux clos et est voilée. Le socle est orné de fleurs.
Ancienne(s) appartenance(s) :
Provenance inconnue
Mots-clés musée :
portrait ; femme ; tête ; mort ; gisant ; Foucart Anne Charlotte ; expression du visage ; sérénité ; linceul ; fleur
Bibliographie :
1923, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°617
1931, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°660
Extrait du catalogue :
"Composition exécutée au moyen d'un moulage fait par Carpeaux au décès de Mme J.-B. Foucart et destinée à la décoration de la sépulture de la famille Foucart à Valenciennes.
La tête de Mme Foucart repose sur un oreiller, elle est entourée d'un voile dont les extrémités viennent draper sa poitrine, quelques roses complétant l'ornement de la figure".
1992, Sortir de sa réserve.
n°591, repr.
Extrait de l'ouvrage :
"Anne Charlotte Ducret, née à Valenciennes le 27 décembre 1819, avait épousé l'avocat Jean-Baptiste Foucart, le 2 septembre 1845. On sait le rôle que joua cet homme dans la vie de Jean-Baptiste Carpeaux. Le choix qu'il fit de Mabille pour conférer par le bronze l'éternité aux traits de son épouse, morte encore jeune à cinquante-trois ans, honorait le sculpteur. Celui-ci s'exécuta, à partir d'un moulage de la tête de Madame Foucart (Fromentin, Hommes et Choses, I, p. 128), avec brio et originalité, comme le souligne Mme Le Normand-Romain (De Carpeaux à Matisse) qui précise que les gisants en buste seulement sont rares. De fait, la sépulture des Foucart est unique au cimetière Saint-Roch et particulièrement poignante, ne serait-ce qu'en raison de la sérénité d'expression de la morte, de la délicatesse avec laquelle est traité le linceul fleuri de roses: les grandes douleurs sont muettes et nul peut-être mieux que Mabille ne pouvait dire avec plus de pudeur le déchirement contenu de Jean-Baptiste Foucart. Le sculpteur et son commanditaire et ami sont ici à l'unisson dans un drame intime étranger à toute démonstration réaliste et que nous ne pouvons nous empêcher de comparer à la Mater Dolorosa de Carpeaux. Le médaillon placé sur la face de la stèle, que signalait le catalogue De Carpeaux à Matisse de 1982, a été volé depuis. Il reproduisait un médaillon, composé par Carpeaux, et représentant Mme Foucart tenant sur ses genoux son fils Paul".
J.-C. Poinsignon
n°617
1931, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°660
Extrait du catalogue :
"Composition exécutée au moyen d'un moulage fait par Carpeaux au décès de Mme J.-B. Foucart et destinée à la décoration de la sépulture de la famille Foucart à Valenciennes.
La tête de Mme Foucart repose sur un oreiller, elle est entourée d'un voile dont les extrémités viennent draper sa poitrine, quelques roses complétant l'ornement de la figure".
1992, Sortir de sa réserve.
n°591, repr.
Extrait de l'ouvrage :
"Anne Charlotte Ducret, née à Valenciennes le 27 décembre 1819, avait épousé l'avocat Jean-Baptiste Foucart, le 2 septembre 1845. On sait le rôle que joua cet homme dans la vie de Jean-Baptiste Carpeaux. Le choix qu'il fit de Mabille pour conférer par le bronze l'éternité aux traits de son épouse, morte encore jeune à cinquante-trois ans, honorait le sculpteur. Celui-ci s'exécuta, à partir d'un moulage de la tête de Madame Foucart (Fromentin, Hommes et Choses, I, p. 128), avec brio et originalité, comme le souligne Mme Le Normand-Romain (De Carpeaux à Matisse) qui précise que les gisants en buste seulement sont rares. De fait, la sépulture des Foucart est unique au cimetière Saint-Roch et particulièrement poignante, ne serait-ce qu'en raison de la sérénité d'expression de la morte, de la délicatesse avec laquelle est traité le linceul fleuri de roses: les grandes douleurs sont muettes et nul peut-être mieux que Mabille ne pouvait dire avec plus de pudeur le déchirement contenu de Jean-Baptiste Foucart. Le sculpteur et son commanditaire et ami sont ici à l'unisson dans un drame intime étranger à toute démonstration réaliste et que nous ne pouvons nous empêcher de comparer à la Mater Dolorosa de Carpeaux. Le médaillon placé sur la face de la stèle, que signalait le catalogue De Carpeaux à Matisse de 1982, a été volé depuis. Il reproduisait un médaillon, composé par Carpeaux, et représentant Mme Foucart tenant sur ses genoux son fils Paul".
J.-C. Poinsignon
Date de dernière modification :
15 juillet 2024 11:36 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00