Œuvre : Précisions - Goélette à huniers Léonor Augustine | Espace WebMuséo Musenor |
Musée :
Statut de l'oeuvre :
N° d'inventaire :
92.19
Domaine :
Titre :
Goélette à huniers Léonor Augustine
Date de création ou d'exécution :
1855
Techniques et matériaux :
verre (aquarelle)
Dimensions :
Hauteur en cm. 57.5
Longueur en cm. 70
Longueur en cm. 70
Mode d'acquisition :
Date d'acquisition :
1992
Inscriptions :
inscription
signature
date
signature
date
Précisions sur les inscriptions :
léonor Augustine. de Cherbourg. Capne Morin. Signé en bas à gauche, Adre Lamartinière (En bas au centre)
juillet 1855 (en bas à droite)
juillet 1855 (en bas à droite)
Commentaire :
Les portraits de navires sont un sujet prépondérant de l'école flamande de peintures marines sous verre du XIXe siècle. Cette technique requiert de l'artiste un travail de décomposition méthodique : non seulement, il lui faut peindre la proue à gauche pour la voir ensuite à droites mais les phases successives de réalisation sont inverses de celles d'une oeuvre traditionnelle, les détails de superposition étant représentés en premier.
Cette goélette est construite en chêne et en hêtre à Cherbourg en 1850. Francisée le 16 décembre, elle déplace 78 tx et arme à Bordeaux le 16 septembre1852 pour le compte de Mahieu de Cherbourg qui la destine au grand cabotage. Elle est présumée perdue corps et biens à l'entrée de la rade de Brest, le 11 novembre 1863.
Lamartinière date rarement ses oeuvres de façon aussi précise : ici, juillet 1855 ; or, le navire sort de Dunkerque, lège, le 21 juillet 1855, à destination de Gigon (Espagne). L'oeuvre a donc dû être emportée par le capitaine Morin à cette date et témoigne ainsi de la rapidité de travail d'Alexandre Lamartinière.
L'oeuvre représente parfaitement le commerce de cabotage qui était si important à cette époque, et qui disparut avec la création des lignes régulières à vapeur dans les années 1880-90.
Cette goélette est construite en chêne et en hêtre à Cherbourg en 1850. Francisée le 16 décembre, elle déplace 78 tx et arme à Bordeaux le 16 septembre1852 pour le compte de Mahieu de Cherbourg qui la destine au grand cabotage. Elle est présumée perdue corps et biens à l'entrée de la rade de Brest, le 11 novembre 1863.
Lamartinière date rarement ses oeuvres de façon aussi précise : ici, juillet 1855 ; or, le navire sort de Dunkerque, lège, le 21 juillet 1855, à destination de Gigon (Espagne). L'oeuvre a donc dû être emportée par le capitaine Morin à cette date et témoigne ainsi de la rapidité de travail d'Alexandre Lamartinière.
L'oeuvre représente parfaitement le commerce de cabotage qui était si important à cette époque, et qui disparut avec la création des lignes régulières à vapeur dans les années 1880-90.
Date de dernière modification :
28 novembre 2023 18:03 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00