P.46.1.47

Le banquier et sa femme

16e siècle 16e siècle

Huile sur bois

Hauteur en cm : 80,5 Largeur en cm : 115,2

Collection privée, Croÿ Duc de, Hermitage (Château de l')

inscriptions peu lisibles sur les registres figurant sur le tableau

1839, Valenciennes, Catalogue du Musée. n°192 (comme Metsys) 1841, Valenciennes, Catalogue du Musée. n°142 (comme Metsys) 1860, Valenciennes, Catalogue du Musée. n°113 (comme Metsys) 1865, Valenciennes, Catalogue du Musée. n°129 (comme Metsys) 1872, CLEMENT DE RIS, Les Musées de Province p. 436 1876, Valenciennes, Catalogue du Musée. n°127 (comme Metsys) 1882, Valenciennes, Catalogue du Musée. n°137 (comme Metsys) 1888, Valenciennes, Catalogue du Musée. n°137 (comme Marinus) 1898, Valenciennes, Catalogue du Musée. n°203 (comme Marinus) 1909, Valenciennes, Catalogue du Musée. n°215 (comme Marinus) 1923, Valenciennes, Catalogue du Musée. n°215 1931, Valenciennes, Catalogue du Musée. n°77, p. 52, repr. pl. VII, intitulé "Le collecteur d'impôts.", extrait: "Ce fonctionnaire, dans une tunique violette bordée de fourrures, compte des pièces de monnaie devant sa femme qui le regarde les mains appuyées sur un livre ouvert; elle est habillée de rouge et coiffée d'un hennin. Dans le fond du tableau, on remarque de nombreux parchemins." 1985, Milkers, Marinus van Reymerswaele p.193, Milkers, Anne, Marinus van Reymerswaele, 1985, Gent 1995, Hors série Beaux-Arts magazine Beaux-Arts Magazine, Hors série, "Le musée de Valenciennes" art., p. 20, repr. 1998, Les Echos, Le quotidien de l'Economie "L'art de la Finance", n°17.634, vendredi 24 et samedi 25 avril 1998 1998, Valenciennes, guide des collections n°19, p.42 extrait de l'ouvrage : Marinus van Reymerswaele prolonge assez tard dans le XVIe siècle les sujets à caractère moralisant que Quentin Metsys fut le premier à introduire aux Pays-Bas. Le Banquier et sa femme, traité comme une scène de genre, connaît une grande faveur, il dérive du célèbre tableau de Quentin Metsys conservé à Paris au musée du Louvre. Un banquier pèse de l'or avec une balance, tandis que son épouse contemple la scène, suspendant momentanément la consultation d'un livre manuscrit. Les costumes, les objets usuels sont décrits avec finesse et précision ; ils contribuent à donner une impression de grande activité à la scène : abondance de l'or, papiers en grand nombre, apparition à l'extrême droite d'un jeune garçon (un serviteur ?) qui apporte une missive. Le sujet dut bénéficier d'une grande vogue puisque l'on n'en connaît pas moins de vingt-cinq versions, oeuvres de collaborateurs, élèves ou suiveurs. Dans celle-ci, les personnages apparaissent quelque peu stéréotypés, les costumes sont bien archaïques et l'exécution manque de finesse, mais cette oeuvre témoigne néanmoins du succès d'un thème qui illustre la fébrile activité bancaire et marchande des Pays-Bas au XVIe siècle. Patrick Ramade 2000, Forty, The world of art p.124-125 2013, Valenciennes, Guide des collections p. 48, repr.