Œuvre : Précisions - Saint Jérôme | Espace WebMuséo Musenor |
Musée :
Statut de l'oeuvre :
N° d'inventaire :
2012.1.1
Domaine :
Titre :
Saint Jérôme
Date de création ou d'exécution :
1620
Précision sur la création ou l'exécution :
17e siècle (1ère moitié)
1620 (Entre)
1630 (Vers)
1620 (Entre)
1630 (Vers)
Techniques et matériaux :
Huile sur toile
Dimensions :
Hauteur en cm : 131
Largeur en cm : 96
Largeur en cm : 96
Mode d'acquisition :
Date d'acquisition :
2012
Propriété(s) :
propriété de la commune Cambrai
Ancienne(s) appartenance(s) :
Galerie, ancienne collection particulière d'Angleterre, vendu par la galerie Whitefield Fine Art, 23 Dering Street LONDON W1S 1AW
Mots-clés musée :
Commentaire :
Cette toile illustre le propos de Saint Jérôme, qui disait entendre les trompettes annonçant le Jugement dernier qu'il veille ou qu'il dorme, au moyen d'une composition typique de la Contre-Réforme. Le corps du saint, dans un cadrage resserré, sert de relais au regard du spectateur pour le mener à la contemplation d'une épiphanie divine : la trompette dans l'angle en haut à gauche de la toile.
Le peintre associe la virtuosité du pinceau, certains membres ainsi que la pilosité du saint étant brossés à grands gestes, et un goût pour un réalisme cru qui favorise l'expression de la détresse morale et physique du saint. Le visage est hagard et les chairs du vieillard commencent à s'affaisser.
Cette oeuvre anonyme d'un peintre caravagesque actif dans les années 1620 était considérée comme exécutée par le Maître de l'Incrédulité de Saint Thomas. Des recherches récentes proposent de transférer la paternité du corpus de ce maître à Jean Ducamps, né à Cambrai en 1600. Si cette attribution n'est pas certaine, elle est néanmoins cohérente avec ce que l'on sait par les textes de ce peintre installé à Rome et proche des cercles d'artistes français et flamands.
Le peintre associe la virtuosité du pinceau, certains membres ainsi que la pilosité du saint étant brossés à grands gestes, et un goût pour un réalisme cru qui favorise l'expression de la détresse morale et physique du saint. Le visage est hagard et les chairs du vieillard commencent à s'affaisser.
Cette oeuvre anonyme d'un peintre caravagesque actif dans les années 1620 était considérée comme exécutée par le Maître de l'Incrédulité de Saint Thomas. Des recherches récentes proposent de transférer la paternité du corpus de ce maître à Jean Ducamps, né à Cambrai en 1600. Si cette attribution n'est pas certaine, elle est néanmoins cohérente avec ce que l'on sait par les textes de ce peintre installé à Rome et proche des cercles d'artistes français et flamands.
Date de dernière modification :
15 juillet 2024 11:35 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00