Détail de notice
Numéro d'inventaire :
874.161
Domaine :
Désignation :
Auteur / exécutant :
Technique et matériaux :
Dimensions :
l. 72 cm ; H. 51 cm
Inscriptions / marques :
D. Monogrammé b.d. ; TT 1831
Représentation :
Paysage
Lieu de conservation :
Statut juridique :
Intérêt / commentaires :
Aristocrate occupant d’éminentes fonctions dans l’administration des Beaux-Arts sous la Restauration, collectionneur, Lancelot Théodore Turpin de Crissé, est un héritier des paysagistes du XVIIIe siècle.
Autodidacte formé par son père et sa mère en dehors des ateliers officiels, il reçoit la protection du Comte de Choiseul-Gouffier, subit une influence décisive de Girodet sur sa manière d’appréhender le paysage et garde de ses années d’apprentissage le sens de la construction, le goût des vues architecturales, des points de vues pittoresques et une grande précision pour le détail. Les premiers tableaux qu’il présente au Salon, auquel il participe de 1806 à 1835, appartiennent à différents genres du paysage, son mode d’expression privilégié. Si certaines de ces compositions évoquent une nature arcadienne d’autres, les plus nombreuses, représentent des monuments remarquables copiés à la manière des dessinateurs topographes.
Sa collection renferme plusieurs paysages représentant des sites de la région parisienne, Ermenonville ou Fontainebleau, par Bidauld ou Castellan, qui précèdent ses études dessinées d’après nature. Comme le confirme une lettre adressée à Castellan dans laquelle il le prie de chercher différentes possibilités d’hébergement pour lui et sa famille, il séjourne à Fontainebleau en 1831 puis 1848 dessinant le château en arrière-plan de l’étang, la gorge aux loups ou quelques vues de la forêt.
Autodidacte formé par son père et sa mère en dehors des ateliers officiels, il reçoit la protection du Comte de Choiseul-Gouffier, subit une influence décisive de Girodet sur sa manière d’appréhender le paysage et garde de ses années d’apprentissage le sens de la construction, le goût des vues architecturales, des points de vues pittoresques et une grande précision pour le détail. Les premiers tableaux qu’il présente au Salon, auquel il participe de 1806 à 1835, appartiennent à différents genres du paysage, son mode d’expression privilégié. Si certaines de ces compositions évoquent une nature arcadienne d’autres, les plus nombreuses, représentent des monuments remarquables copiés à la manière des dessinateurs topographes.
Sa collection renferme plusieurs paysages représentant des sites de la région parisienne, Ermenonville ou Fontainebleau, par Bidauld ou Castellan, qui précèdent ses études dessinées d’après nature. Comme le confirme une lettre adressée à Castellan dans laquelle il le prie de chercher différentes possibilités d’hébergement pour lui et sa famille, il séjourne à Fontainebleau en 1831 puis 1848 dessinant le château en arrière-plan de l’étang, la gorge aux loups ou quelques vues de la forêt.
Crédits photographiques :
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