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Détail de notice

Lien : 
Numéro d'inventaire : 
2007-1-273

Domaine : 
Désignation : 
Dimensions : 
L. 18,8 ; E. 1,8

Description : 
Objet extrêmement rare en Gaule romaine, ce manche d’éventail en ivoire se présente sous la forme d’un objet allongé relativement étroit, composé de trois parties :

- une partie effilée dont l’extrémité inférieure est brisée de sorte que sa longueur en l’état n’est que de 7,7 cm. De section circulaire, son diamètre va croissant, passant de 0,4 à 0,8 cm. C’est le manche proprement dit, c’est-à-dire la partie tenue dans la main ;
- une partie médiane de section trapézoïdale. Cette partie intermédiaire moulurée est longue de 1,7 cm ;
- une partie évidée, longue de 9,4 cm, qui offre une section en U à fond plat et à bords légèrement évasés. La hauteur de ses côtés croît régulièrement, passant de 1,1 à 2 cm. Quant à la profondeur de la gorge, elle passe de ce fait, de 0,8 à 1,5 cm. L’un des côtés est endommagé par une cassure assurément ancienne puisque la patine de la tranche y est identique à l’ensemble de l’objet. Cette partie évidée se termine par une échancrure en forme de queue d’aronde, longue de 1,1 cm et large de 0,5 cm.

Ce manche d’éventail a été façonné dans de l’ivoire d’éléphant. Il a été taillé dans la pointe de la défense et l’examen montre que la partie évidée était proche du cœur de celle-ci, tandis que la surface dorsale était voisine de sa surface.
Seul un des deux éléments du manche nous est parvenu. Il en fallait en effet deux semblables pour qu’ils fussent fonctionnels. Quant à la feuille, elle pouvait être faite de fines lamelles de bois assemblées, de peau ou d’étoffe tendue vers une armature de baguettes.
En position fermée, on ne voyait de l’éventail que ses deux manches placés en vis-à-vis. La feuille était alors repliée dans la partie évidée de l’instrument. Pour ouvrir l’éventail, on déployait la feuille et on plaçait les deux manches dos à dos. L’objet était alors tenu dans la main par les deux parties effilées serrées l’une contre l’autre. L’échancrure en queue d’aronde permettait de maintenir les deux extrémités de la feuille fixées au manche. Il est raisonnable de penser que cette feuille était collée sur toute sa largeur dans son logement afin de lui assurer une liaison efficace.

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