Détail de notice
Numéro d'inventaire :
2006.10.1
Domaine :
Désignation :
Auteur / exécutant :
Ecole :
Lieux de création, d'exécution et d'utilisation :
Utilisation / destination :
Technique et matériaux :
Dimensions :
H. 18 cm ; l. 22 cm (hors cadre) ; H. 41 cm ; l. 49 cm (cadre doré)
Inscriptions / marques :
signé ; Auguste Borget (S.b.d., aquarelle)
Représentation :
paysage (Inde ; Bengale ; fleuve ; bosquet ; palmier ; arbre ;chemin ; mosquée ; personnage ; coiffe ;draperie ; conversation ; minaret ; nuée) ; Leacca, ville non identifiée, peut-être s’agit-il de Dacca?
Lieu de conservation :
Statut juridique :
Expositions :
Intérêt / commentaires :
“L’embouchure des grands fleuves présente toujours des dangers à la navigation. Quand on a franchi les brasses périlleuses du Gange, on cotoie les effrayantes solitudes de ses forêts d’arbres, vastes terrains d’alluvions boisés, inhabitables.
A mesure qu’on avance au-delà de cette partie large du fleuve, on rencontre de grands bateaux plats qui remontent à la voile vers Calcutta.
Plus on approche de Calcutta, plus les deux rives paraissent habitées, couvertes de culture ; on sent que cette population est assise aux bords du Gange, comme aux bords d’un grand chemin, pour vivre de ceux qui passent.
Calcutta se déroule avec une certaine majesté, grâce à la largeur du Gange, lorsqu’au soleil couchant l’ombre des arbres qui se reflète sur le premier plan dans ses flots profonds, recule vers une perspective fuyante et bien éclairée de quais, l’esplanade où fourmille la foule, les lignes de navires appuyés gravement sur les chaines de leurs ancres, ces belles eaux blanches qui se perdent dans un horizon incertain, sillonnées de barques élégantes et rapides, ou traversées lentement par les lourds bateaux.
Tout le long du rivage, les Hindous, hommes et femmes, se plongent dans les eaux sacrées de leur fleuve : ni le mouvement du quai déjà plein de travaux, ni celui des barques et des canots qui ont peine à se faire jour à travers ces masses compactes, rien ne dérange les baigneurs.”
Auguste Borget, Fragments d’un voyage autour du monde, 1845, Moulins, Desrosiers.
A mesure qu’on avance au-delà de cette partie large du fleuve, on rencontre de grands bateaux plats qui remontent à la voile vers Calcutta.
Plus on approche de Calcutta, plus les deux rives paraissent habitées, couvertes de culture ; on sent que cette population est assise aux bords du Gange, comme aux bords d’un grand chemin, pour vivre de ceux qui passent.
Calcutta se déroule avec une certaine majesté, grâce à la largeur du Gange, lorsqu’au soleil couchant l’ombre des arbres qui se reflète sur le premier plan dans ses flots profonds, recule vers une perspective fuyante et bien éclairée de quais, l’esplanade où fourmille la foule, les lignes de navires appuyés gravement sur les chaines de leurs ancres, ces belles eaux blanches qui se perdent dans un horizon incertain, sillonnées de barques élégantes et rapides, ou traversées lentement par les lourds bateaux.
Tout le long du rivage, les Hindous, hommes et femmes, se plongent dans les eaux sacrées de leur fleuve : ni le mouvement du quai déjà plein de travaux, ni celui des barques et des canots qui ont peine à se faire jour à travers ces masses compactes, rien ne dérange les baigneurs.”
Auguste Borget, Fragments d’un voyage autour du monde, 1845, Moulins, Desrosiers.
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