Toute guerre est réputée avoir une fin. La cessation des hostilités en est le terme, concrétisée soit par la destruction ou le renforcement d’un des participants au conflit, soit par des négociations dont la signature du traité de paix indique les gains et les pertes, souvent en terme de territoire, et inscrit un nouvel état des relations entre les camps en présence. La fin d’une guerre est, selon le camp, soit une défaite, soit une victoire, cependant elle est surtout un retour vers la paix.

La volonté d’arrêter les combats peut d’abord prendre la forme d’un cessez-le-feu temporaire qui est négocié et signé par des belligérants des deux partis ou d’un armistice qui est une convention signée par plusieurs gouvernements mettant fin aux hostilités. Le drapeau blanc, reconnu officiellement par la convention de La Haye en 1899, est un élément important du processus de paix. En temps de guerre, son porteur est un négociateur qui affiche ainsi l’intention de se rendre ou de demander une trêve. Plusieurs de ces drapeaux furent notamment hissés par l’armée allemande à la fin de la Première Guerre mondiale. Un fragment de l’un d’eux est conservé au musée Charles VII de Mehun-sur-Yèvre.

Toutes les guerres ont des conséquences sociales, psychologiques, économiques et environnementales qui ont souvent constitué le terreau fertile d’une guerre à venir. Elles marquent profondément les esprits de ceux qui les ont vécues, qui se souviennent et qui veulent que les générations futures se les rappellent.