La collection Extrême-Orientale conservée au Musée Lansyer provient, dans sa totalité, du legs que le peintre consentit à faire à la municipalité de Loches. Emmanuel Lansyer débute sa collection dans les années 1870 et acquiert, en ventes publiques ou dans les galeries Montmartroises, des pièces datées essentiellement des années 1870-1880, même si quelques unes peuvent être plus anciennes. Les expositions universelles de 1867, 1878 et 1889, avec leur pavillon japonais ont fortement contribué à favoriser le développement, au milieu du XIXe siècle, du goût pour ce type de collections. En 1879, l'industrie Guimet ouvre, à Paris, un musée consacré aux arts d'Extrême Orient, auquel Lansyer prête, lui-même, une partie de sa collection pour des expositions temporaires.

Les objets de la collection sont de belle facture et représentatifs de la finesse de l’artisanat japonais et chinois.

Dans ses collections, le musée possède :
• Des objets d’art japonais et chinois (des bronzes dont des statues de grues et des vases, des céramiques, des objets en bois et des boîtes en laque, des éventails…),
• Des livres d’estampes japonaises, certains de grand format  et en couleur, d’autres de petit format, en couleur ou en noir et blanc,
• Des étoffes japonaises et chinoises, (des soies peintes, des kakemonos; des costumes et des robes brodées pour la Chine)
• Quelques pièces de mobilier japonais
• Une armure de samouraï, au complet avec ses deux sabres, et des armes japonaises

Le musée Lansyer présente, ici, une sélection des estampes japonaises conservées dans ses collections.