Expositions virtuelles des Musées de la Région Centre
Les grandes découvertes
Depuis l’Antiquité, les hommes n’ont eu de cesse de repousser les limites du monde connu. Jusqu’à la fin du Moyen Âge toutefois, ces limites restent mystérieuses et ce n’est que dans le premier quart du XVe siècle que l’exploration systématique du globe va véritablement débuter sous l’impulsion du prince portugais Henri le Navigateur, puis connaître deux épisodes particulièrement florissants aux XVIe et XVIIIe siècles. L’ère des Grandes Découvertes est désormais ouverte, obéissant souvent, au-delà de l’exploration pure, à des objectifs commerciaux. De Christophe Colomb à Hernán Cortés, les grands voyageurs de l’époque moderne offrent les meilleurs sujets de la peinture d’histoire et d’aventure, tout en ouvrant, par leurs récits, leurs contemporains à la perception du monde extérieur.
Entre le début du XVe siècle et la fin du XVIIIe siècle, l’exploration du monde est essentiellement maritime. Au cours de cette période, les progrès techniques (calcul des longitudes, invention de l’horloge marine…) et sanitaires (traitement du scorbut) accomplis dans le domaine de la navigation font de cette dernière un moyen de circulation de plus en plus fiable. Au début du XXe siècle cependant, les navires deviennent essentiellement un moyen de transport pour les explorateurs de l’Antarctique dans le contexte de la course aux Pôles, alors même que les raids automobiles (Paris-Pékin en 1907, Croisière noire en 1924, Croisière jaune en 1931, etc.) et aériens connaissent leur plein essor. Les explorateurs du temps utilisent tout naturellement les nouveaux moyens de locomotion mis à leur disposition.
Faire le tour de la terre
A l’image de l’Odyssée homérique ou de l’exil biblique, le voyage des origines s’apparente souvent à un périple terrestre ou marin rempli de dangers et d’aventures. La mer et ses horizons inconnus attirent les hommes en même temps qu’ils les effraient.
Les expéditions de l’extrême
l’aube du XXe siècle, alors que la planète a déjà été largement sillonnée, l’exploration humaine se tourne vers les terres les plus lointaines, souvent hostiles, exploitant de façon optimale les progrès accomplis par la technologie, sans se départir toutefois d’une part importante de danger.
L’histoire de l’aviation
Si l’homme a rêvé de voler pendant des siècles, d’Icare aux ailes de cire à la machine de Léonard de Vinci, c’est seulement en 1890, grâce à l’ingéniosité de Clément Ader, qu’il y parvient.