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Expositions virtuelles des Musées de la Région Centre

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La translation des reliques

Les récits hagiographiques, dès l’époque médiévale, décrivent de nombreuses scènes de translations de reliques souvent sources de miracles (guérisons). Le transfert des restes sacrés, d’un lieu à un autre, est alors un évènement important. Cette pratique est connue en Orient depuis le milieu du IVe siècle, où l’on déplace déjà les parties du corps des martyrs. Elle ne s’imposera en Occident qu’à partir du VIIIe siècle.

En 415, le corps de saint Étienne est découvert par un prêtre dénommé Lucien qui a eu, en rêve, la révélation de son emplacement. L’évêque Jean de Jérusalem fait procéder solennellement à la translation du corps du protomartyr à l’église du Mont-Sion de Jérusalem. Vingt ans plus tard, les reliques sont de nouveau transportées dans une nouvelle basilique spécialement édifiée pour les accueillir. La tapisserie conservée à Bourges faisait partie d’une tenture de six pièces comportant « les mystères, institution, lapidation et translation de Monsieur Sainct Étienne », destinée à orner le chœur de la Cathédrale.

L'arrivée des reliques de saint Etienne en Calcédoine (1863.12.1 ; 593 (Inventaire A); P.R. Q 59 (Catalogue ancien par matière); G.R. L 38 (Catalogue ancien par matière))
L'arrivée des reliques de saint Etienne en Calcédoine (1863.12.1 ; 593 (Inventaire A); P.R. Q 59 (Catalogue ancien par matière); G.R. L 38 (Catalogue ancien par matière)) | L'arrivée des reliques de saint Etienne en Calcédoine (1863.12.1 ; 593 (Inventaire A); P.R. Q 59 (Catalogue ancien par matière); G.R. L 38 (Catalogue ancien par matière))