Ce loup naturalisé, qui fait partie des collections depuis le XIX^e siècle, est une femelle provenant du Pays de Montbéliard, morte en 1845. Elle témoigne de la présence de loups dans notre région à cette époque. La naturalisation de cette louve lui a donné une posture un peu rigide qui manque de naturel. Toutefois, la conservation de ce spécimen au sein des musées a son intérêt. En plus du témoignage direct que ce spécimen apporte, il peut également servir comme source de matériel et d’information pour la recherche scientifique.

Une étude génétique récente a ainsi révélé que cet individu appartient à une souche actuellement disparue, qui était présente du Nord-Est de la France à la Pologne jusqu’à la fin du XIX^e / début du XX^e siècle. Les formes actuelles les plus proches sont présentes dans les Balkans.