Réseau des Musées de Bourges
dessin
Titre : Etude de cheminée (Titre factice)
Dénomination : Dessin
Stade de création : Etude
Rôle de l'auteur : Dessinateur
Auteur : Baffier Jean Eugène
Type d'utilisation : Utilisation primaire
Utilisation : projet
Evénement associé : Exposition universelle
Notes : Cette oeuvre était une commande de Léon Bourgeois (1851-1925, prix Nobel de la paix en 1920), alors Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux Arts, pour la décoration d'une salle d'hôtel de ville. Elle est présentée en plâtre à l'Exposition Universelle de 1889 mais ne sera complètement achevée que pour le Salon de 1898. Elle est acquise par la Ville de Paris qui l'offrira ensuite en 1926 à la ville de Nevers.
Le fonds du Musée du Berry conserve deux esquisses de sa "Cheminée monumentale". A noter l'inscription de la devise de la Société des gâs du Berry : "nout'e soupe est maigre mais j'la trempons dans nout'e écuelle".
Technique : mine de plomb
Support : papier
Libellé : Mine de plomb sur papier teinté
Largeur de la feuille en cm : : 22,5
Hauteur de la feuille en cm : 32,5
Type d'inscription : signature
Emplacement : b.d.
Description : Sur le socle, manuscrit, de la main de l'artiste.
Transcription : J. Baffier
Type d'inscription : inscription
Langue : français
Emplacement : h.g
Description : Dans un cartouche, manuscrit, de la main de l'artiste.
Transcription : nout'e soupe est maigre / mais j'la trempons dans / nout'e écuelle
Translitération : "nout'e écuelle" = notre assiette
Type d'inscription : inscription concernant la représentation
Script / Alphabet : chiffre arabe
Emplacement : g.
Description : Manuscrit, de la main de l'artiste.
Transcription : redim à 19,5
Type d'inscription : numéro
Script / Alphabet : chiffre arabe
Emplacement : d.
Description : Manuscrit, de la main de l'artiste.
Transcription : 16 (?)
Dessin repris et publié dans le Réveil de la Gaule, 1905 (janvier ?), p. 228.
Le personnage dessiné reprend la caryatide de droite de la cheminée monumentale. Il est surmonté du coq gaulois et accompagné dun cartouche où est reproduite létrange devise de la société des Gâs du Berry : « Noute soupe est maigre mais lla trempons dans noute écuelle. La composition (sans la devise) a été publiée dans un numéro du Réveil de la Gaule, daté de février 1905.
Béatrice de Chancel-Bardelot, septembre 2009.
Un homme mi-nu, à l'angle d'une cheminée vue de profil; il ploie sous le poids du manteau de la cheminée qu'il soutient,
Il se tient les bras croisés et est vêtu d'une sorte de cape, capuche sur la tête.
Un coq surmonte l'ensemble.
A droite du manteau, dans un cartouche, une inscription.
Statut : Actuel
Acquisition : 1965.26 (Achat : Baffier (Mademoiselle))
1965.26.57:Homme en posture d'atlante:Etude de cheminée
McWILLIAM N. 2000 (Source vérifiée)
Mc WILLIAM N., Monumental intolerance : Jean Baffier a nationalist sculptor in fin-de-siècle France, Ed. The Pennsylvania State University, 2000, p.139, 140, 142, 147 (Reproductions de cheminées)
DESTHIEUX J. 1920
"Le foyer s'ouvre entre les cariatides de deux forts gaillards dont les rudes épaules supportent le fardeau de l'édifice. Ce sont des gars du Berry : des frères de l'artiste. Ils symbolisent les vertus de leur race : résistance, énergie, fidélité au devoir. Ce sont les fils de la maison qui font vivre la famille par l'effort quotidien de leurs bras." Jean Desthieux, dans Paris-Magazine, 25 mai 1920.
ACHARD C. 1911
Le sculpteur berrichon Jean Baffier, Paris, 1911, p.4, p.17.
Fichier : 1965-0026-0055.jpg
Informations : Cliché Angélina Kajdan, ville de Bourges, juin 2006.
Fichier : photo-00007-00046.jpg
Informations : Photothèque des musées de la Ville de Bourges.
Vue de face du plâtre de la "Cheminée Monumentale".
Fichier : photo-00007-00044.jpg
Informations : Photothèque des musées de la Ville de Bourges.
Vue de face du plâtre de la "Cheminée Monumentale".
Fichier : photo-00007-00050.jpg
Informations : Photothèque des musées de la Ville de Bourges.
"Cheminée monumentale" de Jean Baffier, à l'arrière plan, peinture murale de Louis Boucher.
Photographie collée sur carton d'une installation temporaire pour le Salon de 1898.