parchemin
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Super domaine : 
Mode d'Acquisition : 
Anciennes appartenances : 
Numéro d'inventaire : 
2002.002.0001

Dénomination : 
Lieu de création : 
Période (siècle ou millénaire) : 
Précisions sur l'utilisation : 
Parchemin biblique ; la mezouzah est un petit rouleau de parchemin sur lequel sont calligraphiés en hébreu deux passages du Deutéronome : IV-4-9 et IX-13-21. Ce rouleau est fixé dans un étui sur un montants de porte de la maison, conformément à l'injonction "inscris-les (les paroles de Dieu) sur le poteau de ta maison et sur tes portes" (Deutéronome, VI-9). La mezouzah a pour fonction de rappeler le caractère sacré du foyer et de le placer sous la protection divine. Elle est calligraphiée par un scribe qualifié sur du parchemin fait à partir de la peau d'un animal pur. L'ancien rabbin de Bayonne a authentifié la calligraphie et le texte du parchemin de cette mezouzah comme appartenant à la fin du 17ème ou du 18ème siècle. Le Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme à Paris expertise une fabrication italienne pour cette mezouzah, provenant peut-être de Livourne Quoique les synagogues et les habitations à usage public soient dispensées de ce commandement, n'étant pas des habitations ordinaires, on a pris l'habitude de fixer des "mezouzot" à leurs entrées. Selon le donateur, la présente mezouzah paraît trop riche pour une habitation particulière, et devrait plutôt appartenir à une synagogue. Il est devenu coutumier chez les traditionalistes de toucher la mezouzah de la main en entrant ou en sortant d'une maison, pour exprimer la conscience que l'on a d'observer un commandement, et de manifester sa confiance en la protection divine. La mezouzah est un memento contre la mauvaise conduite plus qu'une amulette. Mosheh ben Maymon dit Maïmonide (Cordoue 1135-Le Caire 1204) interdit d'y voir une amulette, genre d'objet dont il proscrit l'usage (Yad hahazaka, Téfiline 5-4). L'origine sévillane de l'objet est sans doute récente dans la mesure où le culte judaïque n'était pas toléré au 18ème siècle en Espagne, sur un territoire alors contrôlé par l'Inquisition. L'inexistence de poinçon ne permet pas de connaître précisément le lieu de fabrication de l'objet. Une origine italienne est presque certaine car le style baroque de l'objet est proche des productions vénitiennes ou florentines de l'époque. Selon Lena Novotna, de la conservation du Musée d'art et d'histoire du Judaïsme à Paris, "Il s'agit très vraisemblablement d'un objet italien du 18ème siècle : la provenance espagnole est à exclure, étant donné la stricte interdiction de séjours pour tous les Juifs ; l'origine hollandaise est également très suspecte, car pour le style des Pays Bas protestants - et donc aussi pour les objets cultuels juifs - la sobriété était un des éléments caractéristiques. (Il faudrait) mettre cet objet en rapport avec les reliures d'argent italiennes de la même époque" (3 juillet 2002)

Technique et matériaux : 
Description en langage naturel : 
Parchemin roulé portant d'un côté les passages du Deutéronome en hébreu calligraphiés à l'encre noire, et de l'autre côté une phrase en hébreu calligraphiée à l'encre noire sur un bord du parchemin et au centre, à l'encre brune, le mot "shadday", acronyme de "shomer dlatot Yisraël", ou "gardien des portes d'Israël". Ce mot, entouré d'une guirlande dessinée à l'encre brune, se voit au travers d'une fenêtre ménagée au centre de l'étui contenant le parchemin. L'étui est ici une sorte de parallélépipède en argent repoussé et guilloché, avec une partie centrale bombée, les parties haute et basse dépassant en largeur la partie centrale et restant plate tout en recevant, comme la partie bombée, un décor en relief de feuillage en volutes et de fleurs. La partie haute est percée d'un orifice permettant l'accrochage de l'objet. Au centre une fenêtre ovale, d'où l'on voit le parchemin, est recouverte à distance par une pierre de sardoine rouge-orangée à filets blancs, cerclée d'argent et tenue par une fine charnière au-dessus de la fenêtre. Cette pierre dure permet de toucher la mezouzah de la main, sans abîmer le parchemin. Au revers de l'objet, une plaque d'argent glisse dans deux fentes et permet de mettre le parchemin à l'intérieur de l'étui. Pas de poinçon

Dimensions : 
Hauteur totale en cm : 25,5 ; Largeur totale en cm : 9,5 ; Epaisseur totale en cm : 1,3 ; Hauteur en cm : 11 (plaque de fermeture) ; Largeur en cm : 6,5 (plaque de fermeture) ; Hauteur en cm : 3,4 (pierre dure)

Expositions de l'oeuvre : 
Exposition
"Les Juifs de Bayonne 1492-1992"
Titre exposition
"Les Juifs de Bayonne 1492-1992"
Description de l'exposition
Bayonne, Musée Basque, salle Ducéré, avril 1992

Groupe : 
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