Aller plus loin :
Super domaine : 
Statut juridique : 
Mode d'Acquisition : 
Date d'acquisition : 
07/11/1930

Anciennes appartenances : 
Numéro d'inventaire : 
2234 a

Dénomination : 
Lieu de création : 
Millésime de l'oeuvre : 
1848 avant

Période (siècle ou millénaire) : 
Exécutant : 
Précisions concernant l'exécutant : 
Horloger

Utilisation - Fonction - Destination : 
Précisions sur l'utilisation : 
Instrument utilisé par les bergers. A la différence du gnomon ou du cadran solaire qui permettent de déterminer l'heure à partir de la direction de l'ombre, ici c'est la longueur de l'ombre du style projetée sur les courbes tracées sur le cylindre qui permet de définir les heures et demi-heures de la journée aux diverses époques de l'année. Selon les calculs réalisés en 1930 par monsieur l'Abbé Verschaffel, ancien directeur de l'Observatoire d'Abbadia à Hendaye, de monsieur le chanoine Calot, son successeur, et de monsieur J. Exposito, le premier calculateur d'Abbadia, il ressort que cet exemplaire a été fabriqué pour être utilisé avec précision sous la latitude 47°, soit à Nantes, Tours, Saint-Nazaire mais pas à Bayonne dont la cathédrale est placée sous la latitude 43°. Son utilisation à Bayonne entraînerait des erreurs d'indication d'au moins vingt minutes. On trouve deux autres exemplaires de ce type de montre dans les collections publiques françaises : - au Conservatoire National des Arts et Métiers à Paris sous le numéro d'inventaire 13591-2, fabriquée pour être utilisée sous la latitude 47° - au Musée du Louvre, département des objets d'arts, sous le numéro d'inventaire 10745, fabriquée pour être utilisée sous la latitude 49°. D'après monsieur Claracq, auteur d'un ouvrage sur les montres solaires, cette série présenterait un certain nombre d'erreurs : -"L'échelle des dates devrait être rattachée à 18 colonnes à raison de 3 colonnes par mois ; ici il n'y a que 17 colonnes, et le nombre de colonnes par mois varie de 1 à 4. Or, on doit avoir, sur la même verticale, placées en face à face deux dates éloignées du même nombre de jours par rapport aux solstices (l'une avant, l'autre après). - L'échelle des dates doit être limitée, d'un côté par le solstice d'hiver, de l'autre côté par le solstice d'été. Ici, le constructeur a utilisé le 31 décembre et le 30 juin. - L'échelle appelée 'échelle pour observer les hauteurs correspondantes' correspond simplement aux points d'arrivée des courbes horaires, un peu à droite. Elle est censée servir lorsqu'on n'est pas à la latitude pour laquelle la montre solaire a été calculée. En réalité, dans ce cas la seule solution est d'utiliser un jeu de courbes horaires adaptées à la nouvelle latitude, et on peut bien sûr garder le style."

Technique et matériaux : 
Libellé sur techniques et matériaux : 
Papier vernis marouflé sur bois tourné avec style en acier.

Description en langage naturel : 
Pièce cylindrique en bois portant une graduation horaire et un style escamotable en acier, monté dans le bouchon comme une lame de couteau. Instrument présenté avec son étui tube en carton recouvert de papier vert imprimé.

Dimensions : 
H. 12,61 ; L. 3,69 ; D. 3,14

Observations-Commentaires : 
Il existe également un autre exemplaire dans une collection particulière à Canohès, dans les Pyrénées Orientales, fabriquée pour être utilisée sous la latitude 46°.

Groupe : 
Ensemble : 
Numéro de renvoi vers autre objet : 
2234 b étui de montre solaire : Objet

Page d'accueil | Recherche multi-critères | Portail thématique | Aide en ligne | Administration