Colmar, 1783 ; Paris, 1859

1825 achevé en

Lorsque que Henri de Boug d’Orschwiller dessine le Haut-Koenigsbourg, celui-ci appartient à sa famille et n’a pas encore été reconstruit. Les ruines majestueuses du château sont envahies par la végétation : le lierre s’étend sur les murailles et des arbres ont pris racines dans la cour et jusqu’au sommet du logis et des tours. Pendant longtemps, les ruines effrayent les gens et peu osent s’y aventurer. À partir du 19e siècle, le goût des romantiques pour la nature sauvage font des châteaux en ruines des lieux de promenade privilégiés. En 1889, la ville de Sélestat devenue propriétaire du château en fait don à l’empereur Guillaume II. Passionné par le Moyen Âge, le souverain lance sa restauration pour en faire un musée à la gloire de la chevalerie germanique du Moyen Âge et de la Renaissance.