Musée Unterlinden

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Heures d'ouverture

Mercredi – Lundi 9–18 h
Fermé le Mardi
1er Jeudi du mois 9–20 h

24/12 et 31/12 9–16 h
1/1, 1/5, 1/11/ et 25/12 : fermé

 

Oeuvre : Précisions - Atala et Chactas traversent un fleuve | Musée Unterlinden

Atala et Chactas traversent un fleuve
Atala et Chactas traversent un fleuve
Précisions concernant l'auteur : 
CHASSELAT Charles Abraham (Paris, 1782 ; Paris, 1843) ; DUTHÉ J. (Paris, 1800 ; 1840)

Technique et matériaux : 
Millésime de l'oeuvre : 
1801 après

Commentaire : 
Charles-Abraham Chasselat est tout d’abord l’élève de son père, le peintre de miniatures Pierre Chasselat. Il entre ensuite dans l’atelier de François-André Vincent pour devenir peintre d’histoire. Grâce à la « Mort de Phocion » il obtient le deuxième prix de Rome en 1804. Il participe également au Salon de 1812 et 1842 mais ses peintures restent moins connues que son travail d’illustrateur. En effet, il se consacre principalement à l’illustration de grands textes de la littérature comme « Corinne » de Mme de Staël, « Les Mille et Une Nuits » ou encore « Atala ou les amours de deux sauvages dans le désert » de François René Châteaubriand.

Ainsi, cette eau-forte tirée du récit de Châteaubriand raconte comment l’indien Atala traverse le fleuve avec la jeune Chactas qui l’a sauvé d’une tribu ennemie. Un extrait du roman apparaît sous l’illustration :

« Atala me fit un manteau avec la seconde écorce du frêne, car j'étais presque nu. Elle me broda des mocassines de peau de rat musqué avec du poil de porc-épic. Je prenais soin à mon tour de sa parure. Tantôt je lui mettais sur la tête une couronne de ces mauves bleues que nous trouvions sur notre route, dans des cimetières indiens abandonnés ; tantôt je lui faisais des colliers avec des graines rouges d'azalea, et puis je me prenais à sourire en contemplant sa merveilleuse beauté. Quand nous rencontrions un fleuve, nous le passions sur un radeau ou à la nage. Atala appuyait une de ses mains sur mon épaule, et, comme deux cygnes voyageurs, nous traversions ces ondes solitaires. »