Oeuvre : Précisions - Noce en Basse Alsace | Musée Unterlinden |
Aller plus loin :
Domaine :
Auteur :
Précisions concernant l'auteur :
Heiteren, 1828 ; Paris, 1898
Ecole de l'auteur ou de l'oeuvre :
Lieu de création :
Titre :
Millésime de l'oeuvre :
1875 avant
Technique et matériaux :
Représentation - Iconographie :
scène (mariage, jeune femme, famille, exhortation, conversation) ; vue d'intérieur (salle, coffre, vêtement, horloge, poêle, banc, table) ; groupes de figures
Dimensions :
H. 142,5 cm ; l. 177,2 cm (a.c.) ; H. 95 cm ; l. 130 cm (s.c.)
Genèse :
Précisions concernant la genèse :
Exposé au Salon de 1875.
Inscriptions - Marques :
signé ; inscription concernant l'auteur ; inscription concernant le donateur ; inscription ; numéro
Précisions inscriptions :
ALF PABST (b.g.)
PABST Alfred / né à Colmar (cartel, sur cadre, b.m.)
Offert par / Mr. Afred Pabst / à sa / ville natale / 1877 (cartel, sur cadre, b.m., sous le précédent)Pabst, A, a1 (revers, sur le chassis au crayon)
680 (étiquette au revers du cadre)
PABST Alfred / né à Colmar (cartel, sur cadre, b.m.)
Offert par / Mr. Afred Pabst / à sa / ville natale / 1877 (cartel, sur cadre, b.m., sous le précédent)Pabst, A, a1 (revers, sur le chassis au crayon)
680 (étiquette au revers du cadre)
Numéro d'inventaire :
88.RP.394
Date d'acquisition :
1877
Statut juridique :
Expositions de l'oeuvre :
Salon de 1875, Paris.
Histoire du musée d'Unterlinden et de ses collections de la Révolution à la Première Guerre mondiale, Colmar, musée d'Unterlinden, 3 avril-3 novembre 2003.
Kunst grenzenlos - Malerei aus der Regio am Oberrhein, Fribourg-en-Brisgau, 2 décembre 2006 - 25 février 2007.
Histoire du musée d'Unterlinden et de ses collections de la Révolution à la Première Guerre mondiale, Colmar, musée d'Unterlinden, 3 avril-3 novembre 2003.
Kunst grenzenlos - Malerei aus der Regio am Oberrhein, Fribourg-en-Brisgau, 2 décembre 2006 - 25 février 2007.
Bibliographies :
Auteur de l'image :
Commentaire :
Camille-Alfred Pabst est un peintre colmarien qui débute par l’exposition de scènes de genre aux Salons de 1868, 1869 et 1870. Mais, la guerre franco-allemande et le rattachement de l’Alsace au Reich allemand l’affecte profondément et influence la suite de sa production. À partir de 1870, il se consacre exclusivement à des tableaux représentant les coutumes de sa région natale ainsi que les misères de l’annexion.
Ce tableau présente un intérieur paysan aisé. La future mariée accompagnée par sa mère est représentée au centre de la pièce. Si la jeune fille baisse les yeux et semble mal à l’aise, les autres femmes présentes sont dans une tout autre attitude : elles discutent le sourire aux lèvres, l'une d’entre elles sortant d’un coffre en bois un voile de mariée. Par l’entrebâillement de la porte on aperçoit les hommes ainsi qu’un petit garçon tentant d’entrée dans la pièce, un bouquet de fleurs en mains.
La scène est charmante et illustre parfaitement ces mots d’Angel Ingold, auteur de la biographie de l’artiste dans son ouvrage « Biographies alsaciennes » (1885) : « Dans tous ses tableaux se dégage un sentiment élevé, un parfum d’Alsace qui charme et qui émeut. On admire à chaque objet le vrai et le finit des détails. On se laisse attendrir par le sentiment qui anime la peinture et par la poésie pénétrante qui s’en dégage ».
Ce tableau présente un intérieur paysan aisé. La future mariée accompagnée par sa mère est représentée au centre de la pièce. Si la jeune fille baisse les yeux et semble mal à l’aise, les autres femmes présentes sont dans une tout autre attitude : elles discutent le sourire aux lèvres, l'une d’entre elles sortant d’un coffre en bois un voile de mariée. Par l’entrebâillement de la porte on aperçoit les hommes ainsi qu’un petit garçon tentant d’entrée dans la pièce, un bouquet de fleurs en mains.
La scène est charmante et illustre parfaitement ces mots d’Angel Ingold, auteur de la biographie de l’artiste dans son ouvrage « Biographies alsaciennes » (1885) : « Dans tous ses tableaux se dégage un sentiment élevé, un parfum d’Alsace qui charme et qui émeut. On admire à chaque objet le vrai et le finit des détails. On se laisse attendrir par le sentiment qui anime la peinture et par la poésie pénétrante qui s’en dégage ».