Précisions de l'oeuvre

Echafaud des Hommes politiques (Titre fictif)
Echafaud des Hommes politiques (Titre fictif)

Détails de l'oeuvre/objet

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Numéro d'inventaire : 
2014.2.18

Dénomination : 
Exécutant : 
Millésime de l'oeuvre : 
1905

Description en langage naturel : 
Carte postale horizontale ornée au recto de dessins caricaturaux en couleurs et de lignes de texte explicatives Au verso, se trouvent les inscriptions relatives à l'envoi de la carte postale.

Représentation - Iconographie : 
caricature (Pelletan Camill, tête, moustache, barbe, pipe, Dreyfus Alfred, tête, lunettes, moustache, Combes Emile, tête, guillotine, moustache, monocle) ; représentation d'objet (drapeau)

Précisions sur la représentation : 
De part et d'autre d'une guillotine rouge où prend place la tête d'un homme, sans doute Gabriel Syveton, deux personnages sont représentés, la tête au dessus d'une liste descriptive. Sous la guillotine, le drapeau tricolore français est accroché, mentionnant "Echafaud des Hommes politiques". Sur la gauche, se trouve Eugène Pelletan, il est reconnaissable avec ses cheveux et sa barbe frisés, son oreille pointue et sa bouche peinte en rouge, démesurément large. Il tient dans sa bouche une pipe dont le fourneau est à l'envers, tourné vers le bas. Le texte placé en dessous exprime son opinion sur la mort de Garbiel Syveton, concluant qu'il a été empoisonné. A droite, se trouve Alfred Dreyfus, légèrement souriant, il a un nez crochu, une grande oreille rougie, des moustaches en guidon et des besicles. Son front est dégarni. L'écriteau sous sa tête parle du suicide de Gabriel Syveton qui était très antidreyfusard. Gabriel Syveton a giflé le ministre de la Guerre Louis André sur son banc, le 4 novembre 1904, en pleine séance de la Chambre lors de la révélation de Jean Guyot de Villeneuve sur les intrigues de celui-ci avec la franc-maçonnerie lors de l'affaire des fiches. Il était fortement opposé au gouvernement d'Emile Combes dont on voit le nom sur l'échafaud. Déféré devant la Cour d'assises, Syveton est retrouvé mort à son domicile de Neuilly-sur-Seine, asphyxié par les gaz provenant de sa cheminée, le 8 décembre, à la veille de la date fixée pour sa comparution. La police conclue au suicide mais certains parlent d'un assassinat par des membres de la franc-maçonnerie.

Inscriptions - Marques : 
légende ; annotations ; numérotage ; date ; signature ; numéro d'inventaire

Précisions inscriptions : 
(Au recto, en caractères manuscrits imprimés noir, en partie médiane) Le Collectionneur politique / 100 Exempl N°17 (Au recto, en caractères manuscrits imprimés noir, avec le numéro en bleu, dans l'angle supérieur droit) N°6 / 2.1905 (Au recto, en caractères manuscrits imprimés noir, sur le montant supérieur de la guillotine) COMBES et Cie (Au recto, en caractères manuscrits imprimés noir, à droite de la guillotine) M. Renard (Au recto, en caractères manuscrits imprimés noir, sous la tête de Pelletan à gauche) L'Intransigeant / 3 février 1905 / Monsieur Gabriel Syveton / a été empoisonné / Agence / Potél - Ménard et Cie (Au recto, en caractères manuscrits imprimés noir, sous la tête de Dreyfus à droite) La Petite République / Suicide / de / Monsieur Syveton / Monsieur Gabriel Syveton / détourne 98000 francs00 / à la / Patrie Française (Au recto, en caractères manuscrits imprimés noir, sur le drapeau français sous l'échaufaud) ECHAFAUD / des / Hommes politiques (Au verso, en caractères dactylographiés à l'encre noire, en haut en partie médiane, la seconde ligne étant en italique) CARTE POSTALE / Ce côté est exclusivement réservé à l'adresse (Au verso, en caractères dactylographiés à l'encre noire, avant quatre lignes de pointillés) M. (Au verso, dans l'angle inférieur droit, inscription manuscrite au crayon graphite) 2014.2.18

Technique et matériaux : 
Dimensions : 
H. 8,9 cm ; l. 13,9 cm