Romorantin-Lanthenay (41)

Musée de Sologne

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Oeuvres 1 à 7 sur 7 correspondant à Ovide Scribe (céramiste) [Auteur].

céramique,céramique représentant “ un couple de jeunes mariés face au sept arts libéraux”,(999-24-1(1))

Mode d'Acquisition : achat
Auteur : Ovide Scribe (céramiste)
Observations-Commentaires : couple de jeunes mariés face aux sept arts libéraux d’apr...
Date d'acquisition : 23/12/1999
Dénomination : céramique représentant “ un couple de jeunes mariés face ...
Description en langage naturel : Cette copie de la fresque de Botticelli réalisée pour la ...
Dimensions : l. 35.5 cm ; H. 27.2 cm
Domaine : céramique
Expositions de l'oeuvre : exposé temporairement dans le hall du Musée de Sologne du...
Identifiant fiche : M0275_1712
Inscriptions - Marques : “Sandro BOTTICELLI” en bas à gauche “ov. Scribe ” sur le ...
Numéro d'inventaire : 999-24-1(1)
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Précisions concernant l'auteur : Ovide Scribe : artiste peintre céramiste. Cet artiste de ...
Période de l'original copié : Renaissance
Auteur de l'image : Musée de Sologne
Précisions inscriptions : l’artiste indique sa source d’inspiration sur une pierre ...
Précisions sur la représentation : les 7 femmes assises sont des allégories de 7 arts libéra...
Nom du rédacteur de la notice : Julie BROSSIER-DUCLOS
Représentation - Iconographie : couple de jeunes mariés face aux sept arts libéraux
Epoque - Style : XIXème siècle
Technique et matériaux : céramique émail cru cuit au grand feu

céramique,céramique représentant une femme en habit XIXème siècle,(999-24-1(2))

céramique,Femme au sein d’un décor d’architecture Renaissance,(999-24-1(3))

Mode d'Acquisition : achat
Auteur : Ovide Scribe (céramiste)
Observations-Commentaires : Femme au sein d’un décor d’architecture Renaissance, cér...
Date d'acquisition : 23/12/1999
Dénomination : Femme au sein d’un décor d’architecture Renaissance
Description en langage naturel : Jeune femme enceinte tenant son ventre les mains jointes,...
Dimensions : l. 20 cm ; H. 20 cm
Domaine : céramique
Expositions de l'oeuvre : exposé temporairement dans le hall du Musée de Sologne du...
Identifiant fiche : M0275_1711
Inscriptions - Marques : “GHIRLANDAIO” sur fond gris en bas à droite “Scribe “ en ...
Numéro d'inventaire : 999-24-1(3)
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Précisions concernant l'auteur : Ovide Scribe : artiste peintre céramiste. Cet artiste de ...
Période de l'original copié : Renaissance
Auteur de l'image : Musée de Sologne
Précisions inscriptions : Ovide Scribe indique sa source d’inspiration
Précisions sur la représentation : Ovide Scribe réinterprète un détail d’une fresque de Ghir...
Nom du rédacteur de la notice : Julie BROSSIER-DUCLOS
Représentation - Iconographie : Femme au sein d’un décor d’architecture Renaissance
Epoque - Style : XIXème siècle
Technique et matériaux : céramique émail cru cuit au grand feu

céramique,Jeune femme accoudée, céramique d’Ovide Scribe,(2001-1-1)

céramique,Assiette représentant un portrait de femme,(2007-3-1)

céramique,céramique,(2007-3-1 (2))"Le Silence",

céramique,céramique représentant Louis Hippolyte COURANT,(2007-3-1 (3))

Oeuvres 1 à 7 sur 7 correspondant à Ovide Scribe (céramiste) [Auteur].

céramique représentant “ un couple de jeunes mariés face ...

céramique,céramique représentant “ un couple de jeunes ma...

Mode d'Acquisition : achat
Auteur : Ovide Scribe (céramiste)
Observations-Commentaires : couple de jeunes mariés face aux sept arts libéraux d’après une fresque de Botticelli (réalisée pour la villa Lemmi près de Florence en Italie, 1483)
Date d'acquisition : 23/12/1999
Dénomination : céramique représentant “ un couple de jeunes mariés face au sept arts libéraux”
Description en langage naturel : Cette copie de la fresque de Botticelli réalisée pour la villa Lemmi près de Florence en Italie en 1483 (conservée au Musée du Louvre) est un scène allégorique. Le couple de jeunes mariés au premier plan est vêtu à la mode Renaissance. Le jeune homme porte une longue tunique bleue et un chapeau rouge. La jeune femme porte une robe blanche et une cape rouge. Les 7 arts libéraux repésentés par les femmes assises correspondent à l’enseignement délivré par les universités de la Renaissance à Florence basé sur ces 7 arts libéraux divisés en 2 socles principaux: - le TRIVIUM servant à savoir s’exprimer en latin comprenant : grammaire, logique et rhétorique -le QUATRIVIUM regroupant les arts techniques et scientifique : la musique, l’astronomie, la géométrie et l’arithmétique. La femme vêtue de bleue et d’orange en bas au centre représente la musique, et tient un instrument de la famille de l’orgue appellé le Positif. La femme en bas vêtue de jaune à la capuche bleue et à la coiffe blanche représente l’astronomie ( dans l’oeuvre originale elle tient un globe). la femme en bas à droite en vert tient une équerre et représente la géométrie. la femme assise en hauteur à droite en orange et bleu tient un arc et représente l’arithmétique. La femme en haut au centre à la tête nue et habillée de bleu représente la rhétorique ( dans l’oeuvre originale elle tient un rouleau de parchemin dans la main gauche). La femme en haut en bleu et jaune, coiffée d’un turban blanc tient un sceptre et représente la logique ( dans l’oeuvre originale le tient égalemnt un scorpion noir). La femme en haut à gauche tient un parchemin dans les mains et représente la grammaire. En bas à gauche un enfant au chapeau bleu et à la tenue jaune est assis. Ovide Scribe a apporté plusieurs modifications par rapport à l’oeuvre originale. Il a notamment modifié certaines couleurs car il a certainement travaillé d’après une gravure ou des notes. Il indique sa source d’inspiration sur une pierre en bas à gauche en inscrivant “Sandro BOTTICELLI”. La plus grande source d’inspiration d’Ovide Scribe durant sa carrière d’artiste fut les œuvres des grands peintres de la Renaissance italienne comme Botticelli, Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël et de certains sculpteurs comme Donatello. Certains lui reprochent d’avoir beaucoup copié les maîtres de la Renaissance et de manquer d’originalité. Ses œuvres aux sujets plus personnels sont en effet plus confidentielles et généralement conservées dans des collections privées telles que celles de ses descendants. Sa performance fut de reproduire avec beaucoup de fidélité les œuvres des artistes de la Renaissance Italienne sans les avoir vues en réalité. En effet, passionné par cette période historique, mais ne s’étant jamais rendu en Italie, Scribe pouvait pourtant décrire avec exactitude les monuments de Rome ou Florence. Il savait que dans tel musée, tel tableau était dans telle salle… Ses sujets et son style étaient tellement fidèles à l’Art de la Renaissance italienne, que certains marchands peu scrupuleux les vendaient en faisant croire aux acheteurs qu’elles dataient du XVIème siècle. La peinture sur émail cru employée par Ovide Scribe, trouve ses origines en Perse et connait un véritable essor en Italie au XVe siècle. En effet, c’est pendant la première Renaissance italienne, appelée Quattrocento, que les artistes expriment leurs talents dans de véritables tableaux de céramique émaillée. Ovide Scribe réalise ses premiers essais de céramique en 1876, grâce à l’aide d’un fabricant de vaisselle de Beaugency, nommé Jules Pinguet. Mais l’artiste n’était pas satisfait des résultats, car il restait toujours « un semi de points blancs qui se produisaient à son feu ». En effet le commerçant lui cuisait les céramiques dans son four en même temps que ses propres productions de vaisselles communes. Par conséquent, la température n’était pas réglée spécifiquement pour les céramiques de Scribe. C’est pourquoi il décide en 1877 de se construire son propre four de style italien à la Ferté-St-Cyr. Après avoir fait des recherches sur les fours de la Renaissance, il prend le modèle de son four dans un livre datant de 1548. Sur les centaines de céramiques qu’il a réalisées, peu furent totalement réussies. Ceci s’explique par la difficulté de doser la chaleur de son four. Il fera preuve de ténacité pour réussir ses cuissons à force de tâtonnements et de patience, bien que l’utilisation de son four lui coûte extrêmement cher. Sa démarche artistique avait un but, celui d’égaler les maîtres anciens en matière de peinture sur émail cru. Il fut un des derniers spécialistes de l’émail cru, après Lucas della Robbia et Palissy, dont la technique fut décrite en 1548 par Piccolpasso. Ce type de céramique était unique à son époque, car elle avait été oubliée au fil des siècles. Dans une de ses lettres, Ovide différenciait sa technique de dessin sur émail cru du travail des autres céramistes de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle, tels que les faïenciers de Blois, de Nevers et de Paris. En effet, contrairement à lui, ils utilisaient la méthode de cuisson dite à « petit feu ». Par conséquent leur dessin qui s’exécutait sur un émail déjà cuit, ce qui autorisait les reprises du dessin. Sa façon d’utiliser des oxydes sous forme de poudre pour obtenir les couleurs est aussi différente des méthodes employées par les autres faïenciers de son temps : « La couleur s’emploie avec des huiles, ce n’est plus la manière fresque usitée au XVIème siècle italien. La couleur ne peut plus s’incorporer dans l’émail, la pénétration étant supprimée, il n’y a plus ce gras, ce fondu, raison d’être du procédé. » Les faïences d’Ovide Scribe visibles à Romorantin sur sa maison, au Musée de Sologne et à l’église de Lanthenay sont la preuve du haut degré de technicité auquel il était parvenu en matière de céramique. Il parvenait à faire figurer dans ses céramiques les détails les plus infimes et les plus délicats comme des perles dans les coiffures et les habits des personnages Renaissance ou le plissé des vêtements…
Dimensions : l. 35.5 cm ; H. 27.2 cm
Domaine : céramique
Expositions de l'oeuvre : exposé temporairement dans le hall du Musée de Sologne du 2 décembre 2009 au 31 janvier 2010 dans l’exposition consacrée à Ovide Scribe
Identifiant fiche : M0275_1712
Inscriptions - Marques : “Sandro BOTTICELLI” en bas à gauche “ov. Scribe ” sur le côté à droite
Numéro d'inventaire : 999-24-1(1)
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Précisions concernant l'auteur : Ovide Scribe : artiste peintre céramiste. Cet artiste de la fin du XIXème siècle, était un solognot d’adoption. Né à Albert dans la Somme en 1814, il étudia la peinture à Paris où il fut conseillé pour les grands peintres de l’époque tels que Ingres et Henner. Il arrive en Sologne à l’âge de 27ans, ses parents ayant décidé de s’installer à La Ferté-St-Cyr suite à des problèmes financiers. Après avoir réalisé des tableaux très réalistes sur la vie des solognots de son époque, cet artiste au grand cœur et érudit se consacra à la céramique figurative. Ovide Scribe marqua l’histoire culturelle de la ville de Romorantin où il s’installe en 1880 sous les conseils de son ami écrivain Paul Besnard. En effet il occupa le premier poste de professeur de dessin au collège, et créa le premier Musée municipal. Artiste et collectionneur d’œuvre de ses amis peintres, ce musée était initialement essentiellement constitué de don provenant de sa propre collection. On en trouve encore beaucoup aujourd’hui dans les collections du Musée Sologne. Installé dans un premier temps rue du Grenier à Sel, près de la tour Jacquemart, il finira sa vie dans sa maison dite du « Guideau » située dans l’actuelle rue Ovide Scribe. C’est dans le four construit dans la cour de cette demeure qu’il réalisa ses plus belles céramiques, dont plusieurs ornent encore la façade. Passionné par l’Art de la Renaissance italienne, il reprit à la fois la technique des céramistes de cette époque comme Luca della Robbia appelée « l’émail cru cuit à grand feu », ainsi que le style des grands peintres tels que Botticelli, Léonard de Vinci et Michel-Ange. Sa performance fut de reproduire avec beaucoup de fidélité les œuvres des artistes de la Renaissance Italienne sans les avoir toujours vues en réalité. En effet passionné de cette période historique, mais ne s’étant jamais rendu en Italie, Scribe pouvait pourtant décrire avec exactitude les monuments de Rome ou Florence. Il savait que dans tel musée, tel tableau était dans telle salle… Il se rendit à plusieurs reprises au Cabinet des Estampes à Paris, certainement pour y trouver l’inspiration et les modèles de ses œuvres. Il explique dans une lettre du 25 octobre 1908 (adressée à Abel Billault), que les gravures conservées dans ce cabinet avaient l’avantage d’être « copiables de plein droit ». Ses sujets et son style étaient tellement fidèles à l’Art de la Renaissance italienne, que certains marchands peu scrupuleux les vendaient en faisant croire aux acheteurs qu’elles dataient du XVIème siècle. Malgré sa formation à la peinture auprès des grands peintres parisiens de l’époque, Ovide Scribe connaitra peu de succès avec ses tableaux, ceux-ci étant souvent jugés trop réalistes et donc peu flatteurs pour ses modèles. Pour ses tableaux, Ovide Scribe utilisaient plusieurs techniques dont l’aquarelle et la peinture à l’huile sur toile ou sur bois. Lorsqu’il peignait à l’huile, c’était avec une touche large et expressive. Cependant les couleurs qu’il employait était assez sombre et donnait un aspect un peu goudronnée. Les dessins d’Ovide Scribe sont aujourd’hui assez rares. Il s’agit souvent d’esquisses et de croquis préparatoires réalisés au crayon de papier ou à l’encre de chine. Quelques uns étaient colorés à l’aquarelle ou au pastel. Il avait deux manières de signer ses œuvres. Les dessins et les peintures (à l’huile ou aquarelles) portaient généralement son nom en toute lettre ou bien l’abréviation « L. Ov. Scribe ». Toutefois sur de nombreuses céramiques, Ovide Scribe signait avec un monogramme stylisé représentant un « S » entouré. Ovide Scribe recevra plusieurs distinctions au cours de sa vie telles que les palmes académiques en 1893, et la rosette d’officier de l’instruction publique en 1904. Il meurt le 9 décembre 1909 à son domicile, des suites d’une pneumonie contractée auprès de son four alors qu’il surveillait dans le froid une de ces longues cuissons de céramiques.
Période de l'original copié : Renaissance
Auteur de l'image : Musée de Sologne
Précisions inscriptions : l’artiste indique sa source d’inspiration sur une pierre en bas à gauche en inscrivant “Sandro BOTTICELLI”.
Précisions sur la représentation : les 7 femmes assises sont des allégories de 7 arts libéraux: la grammaire, la logique, la rhétorique, l’arihmétique, la musique, l’astronomie et la géométrie.
Nom du rédacteur de la notice : Julie BROSSIER-DUCLOS
Représentation - Iconographie : couple de jeunes mariés face aux sept arts libéraux
Epoque - Style : XIXème siècle
Technique et matériaux : céramique émail cru cuit au grand feu

céramique,céramique représentant une femme en habit XIXèm...

Mode d'Acquisition : achat
Auteur : Ovide Scribe (céramiste)
Observations-Commentaires : céramique représentant une femme en habit XIXème siècle
Date d'acquisition : 23/12/1999
Dénomination : céramique représentant une femme en habit XIXème siècle
Description en langage naturel : Femme repésentée en pied accoudée à un socle sur lequel est posé une vasque de fleurs. A l’arrière plan une balustrade et un ciel semble montrer quelle se trouve sur une terrasse ou un balcon. Elle porte un habit à la mode du XIXème siècle: robe bleue à galons jaunes et chapeau bleu et blanc avec une plume rouge et un noeud rouge au col. Elle tient dan la main gauche une sorte de cravache qui laisse penser qu’il s’agit d’une cavalière. La peinture sur émail cru employée par Ovide Scribe, trouve ses origines en Perse et connait un véritable essor en Italie au XVe siècle. En effet, c’est pendant la première Renaissance italienne, appelée Quattrocento, que les artistes expriment leurs talents dans de véritables tableaux de céramique émaillée. Ovide Scribe réalise ses premiers essais de céramique en 1876, grâce à l’aide d’un fabricant de vaisselle de Beaugency, nommé Jules Pinguet. Mais l’artiste n’était pas satisfait des résultats, car il restait toujours « un semi de points blancs qui se produisaient à son feu ». En effet le commerçant lui cuisait les céramiques dans son four en même temps que ses propres productions de vaisselles communes. Par conséquent, la température n’était pas réglée spécifiquement pour les céramiques de Scribe. C’est pourquoi il décide en 1877 de se construire son propre four de style italien à la Ferté-St-Cyr. Après avoir fait des recherches sur les fours de la Renaissance, il prend le modèle de son four dans un livre datant de 1548. Sur les centaines de céramiques qu’il a réalisées, peu furent totalement réussies. Ceci s’explique par la difficulté de doser la chaleur de son four. Il fera preuve de ténacité pour réussir ses cuissons à force de tâtonnements et de patience, bien que l’utilisation de son four lui coûte extrêmement cher. Sa démarche artistique avait un but, celui d’égaler les maîtres anciens en matière de peinture sur émail cru. Il fut un des derniers spécialistes de l’émail cru, après Lucas della Robbia et Palissy, dont la technique fut décrite en 1548 par Piccolpasso. Ce type de céramique était unique à son époque, car elle avait été oubliée au fil des siècles. Dans une de ses lettres, Ovide différenciait sa technique de dessin sur émail cru du travail des autres céramistes de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle, tels que les faïenciers de Blois, de Nevers et de Paris. En effet, contrairement à lui, ils utilisaient la méthode de cuisson dite à « petit feu ». Par conséquent leur dessin qui s’exécutait sur un émail déjà cuit, ce qui autorisait les reprises du dessin. Sa façon d’utiliser des oxydes sous forme de poudre pour obtenir les couleurs est aussi différente des méthodes employées par les autres faïenciers de son temps : « La couleur s’emploie avec des huiles, ce n’est plus la manière fresque usitée au XVIème siècle italien. La couleur ne peut plus s’incorporer dans l’émail, la pénétration étant supprimée, il n’y a plus ce gras, ce fondu, raison d’être du procédé. » Les faïences d’Ovide Scribe visibles à Romorantin sur sa maison, au Musée de Sologne et à l’église de Lanthenay sont la preuve du haut degré de technicité auquel il était parvenu en matière de céramique. Il parvenait à faire figurer dans ses céramiques les détails les plus infimes et les plus délicats comme des perles dans les coiffures et les habits des personnages Renaissance ou le plissé des vêtements…
Dimensions : l. 17 cm ; H. 25 cm
Domaine : céramique
Expositions de l'oeuvre : exposé temporairement dans le hall du Musée de Sologne du 2 décembre 2009 au 31 janvier 2010 dans l’exposition consacrée à Ovide Scribe
Identifiant fiche : M0275_1713
Numéro d'inventaire : 999-24-1(2)
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Précisions concernant l'auteur : Ovide Scribe : artiste peintre céramiste. Cet artiste de la fin du XIXème siècle, était un solognot d’adoption. Né à Albert dans la Somme en 1814, il étudia la peinture à Paris où il fut conseillé pour les grands peintres de l’époque tels que Ingres et Henner. Il arrive en Sologne à l’âge de 27ans, ses parents ayant décidé de s’installer à La Ferté-St-Cyr suite à des problèmes financiers. Après avoir réalisé des tableaux très réalistes sur la vie des solognots de son époque, cet artiste au grand cœur et érudit se consacra à la céramique figurative. Ovide Scribe marqua l’histoire culturelle de la ville de Romorantin où il s’installe en 1880 sous les conseils de son ami écrivain Paul Besnard. En effet il occupa le premier poste de professeur de dessin au collège, et créa le premier Musée municipal. Artiste et collectionneur d’œuvre de ses amis peintres, ce musée était initialement essentiellement constitué de don provenant de sa propre collection. On en trouve encore beaucoup aujourd’hui dans les collections du Musée Sologne. Installé dans un premier temps rue du Grenier à Sel, près de la tour Jacquemart, il finira sa vie dans sa maison dite du « Guideau » située dans l’actuelle rue Ovide Scribe. C’est dans le four construit dans la cour de cette demeure qu’il réalisa ses plus belles céramiques, dont plusieurs ornent encore la façade. Passionné par l’Art de la Renaissance italienne, il reprit à la fois la technique des céramistes de cette époque comme Luca della Robbia appelée « l’émail cru cuit à grand feu », ainsi que le style des grands peintres tels que Botticelli, Léonard de Vinci et Michel-Ange. Sa performance fut de reproduire avec beaucoup de fidélité les œuvres des artistes de la Renaissance Italienne sans les avoir toujours vues en réalité. En effet passionné de cette période historique, mais ne s’étant jamais rendu en Italie, Scribe pouvait pourtant décrire avec exactitude les monuments de Rome ou Florence. Il savait que dans tel musée, tel tableau était dans telle salle… Il se rendit à plusieurs reprises au Cabinet des Estampes à Paris, certainement pour y trouver l’inspiration et les modèles de ses œuvres. Il explique dans une lettre du 25 octobre 1908 (adressée à Abel Billault), que les gravures conservées dans ce cabinet avaient l’avantage d’être « copiables de plein droit ». Ses sujets et son style étaient tellement fidèles à l’Art de la Renaissance italienne, que certains marchands peu scrupuleux les vendaient en faisant croire aux acheteurs qu’elles dataient du XVIème siècle. Malgré sa formation à la peinture auprès des grands peintres parisiens de l’époque, Ovide Scribe connaitra peu de succès avec ses tableaux, ceux-ci étant souvent jugés trop réalistes et donc peu flatteurs pour ses modèles. Pour ses tableaux, Ovide Scribe utilisaient plusieurs techniques dont l’aquarelle et la peinture à l’huile sur toile ou sur bois. Lorsqu’il peignait à l’huile, c’était avec une touche large et expressive. Cependant les couleurs qu’il employait était assez sombre et donnait un aspect un peu goudronnée. Les dessins d’Ovide Scribe sont aujourd’hui assez rares. Il s’agit souvent d’esquisses et de croquis préparatoires réalisés au crayon de papier ou à l’encre de chine. Quelques uns étaient colorés à l’aquarelle ou au pastel. Il avait deux manières de signer ses œuvres. Les dessins et les peintures (à l’huile ou aquarelles) portaient généralement son nom en toute lettre ou bien l’abréviation « L. Ov. Scribe ». Toutefois sur de nombreuses céramiques, Ovide Scribe signait avec un monogramme stylisé représentant un « S » entouré. Ovide Scribe recevra plusieurs distinctions au cours de sa vie telles que les palmes académiques en 1893, et la rosette d’officier de l’instruction publique en 1904. Il meurt le 9 décembre 1909 à son domicile, des suites d’une pneumonie contractée auprès de son four alors qu’il surveillait dans le froid une de ces longues cuissons de céramiques.
Auteur de l'image : Musée de Sologne
Nom du rédacteur de la notice : Julie BROSSIER-DUCLOS
Représentation - Iconographie : une femme en habit XIXème siècle
Epoque - Style : XIXème siècle
Technique et matériaux : céramique émail cru cuit au grand feu

céramique,Femme au sein d’un décor d’architecture Renaiss...

Mode d'Acquisition : achat
Auteur : Ovide Scribe (céramiste)
Observations-Commentaires : Femme au sein d’un décor d’architecture Renaissance, céramique d’Ovide Scribe d’après un détail d’une fresque de Ghirlandaio
Date d'acquisition : 23/12/1999
Dénomination : Femme au sein d’un décor d’architecture Renaissance
Description en langage naturel : Jeune femme enceinte tenant son ventre les mains jointes, vêtue à la mode Renaissance en habit du peuple de couleur violette, verte et jaune. Elle est coiffée d’un tissu blanc. A l’arrière plan se trouvent des personnages en habit d’époque dans un décor d’architecture Renaissance avec notamment des galeries à arcades. Cette femme rappelle celle placée en bas à gauche de la fresque de la chapelle Sassetti peinte par Ghirlandaio à Florence, bien qu’Ovide Scribe ait totalement réinterprété les couleurs des habits et le décor en arrière plan ( ne s’étant jamais rendu en Italie il a certainement travaillé d’après une gravure). La plus grande source d’inspiration d’Ovide Scribe durant sa carrière d’artiste fut les œuvres des grands peintres de la Renaissance italienne comme Botticelli, Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël et de certains sculpteurs comme Donatello. Certains lui reprochent d’avoir beaucoup copié les maîtres de la Renaissance et de manquer d’originalité. Ses œuvres aux sujets plus personnels sont en effet plus confidentielles et généralement conservées dans des collections privées telles que celles de ses descendants. La peinture sur émail cru employée par Ovide Scribe, trouve ses origines en Perse et connait un véritable essor en Italie au XVe siècle. En effet, c’est pendant la première Renaissance italienne, appelée Quattrocento, que les artistes expriment leurs talents dans de véritables tableaux de céramique émaillée. Ovide Scribe réalise ses premiers essais de céramique en 1876, grâce à l’aide d’un fabricant de vaisselle de Beaugency, nommé Jules Pinguet. Mais l’artiste n’était pas satisfait des résultats, car il restait toujours « un semi de points blancs qui se produisaient à son feu ». En effet le commerçant lui cuisait les céramiques dans son four en même temps que ses propres productions de vaisselles communes. Par conséquent, la température n’était pas réglée spécifiquement pour les céramiques de Scribe. C’est pourquoi il décide en 1877 de se construire son propre four de style italien à la Ferté-St-Cyr. Après avoir fait des recherches sur les fours de la Renaissance, il prend le modèle de son four dans un livre datant de 1548. Sur les centaines de céramiques qu’il a réalisées, peu furent totalement réussies. Ceci s’explique par la difficulté de doser la chaleur de son four. Il fera preuve de ténacité pour réussir ses cuissons à force de tâtonnements et de patience, bien que l’utilisation de son four lui coûte extrêmement cher. Sa démarche artistique avait un but, celui d’égaler les maîtres anciens en matière de peinture sur émail cru. Il fut un des derniers spécialistes de l’émail cru, après Lucas della Robbia et Palissy, dont la technique fut décrite en 1548 par Piccolpasso. Ce type de céramique était unique à son époque, car elle avait été oubliée au fil des siècles. Dans une de ses lettres, Ovide différenciait sa technique de dessin sur émail cru du travail des autres céramistes de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle, tels que les faïenciers de Blois, de Nevers et de Paris. En effet, contrairement à lui, ils utilisaient la méthode de cuisson dite à « petit feu ». Par conséquent leur dessin qui s’exécutait sur un émail déjà cuit, ce qui autorisait les reprises du dessin. Sa façon d’utiliser des oxydes sous forme de poudre pour obtenir les couleurs est aussi différente des méthodes employées par les autres faïenciers de son temps : « La couleur s’emploie avec des huiles, ce n’est plus la manière fresque usitée au XVIème siècle italien. La couleur ne peut plus s’incorporer dans l’émail, la pénétration étant supprimée, il n’y a plus ce gras, ce fondu, raison d’être du procédé. » Les faïences d’Ovide Scribe visibles à Romorantin sur sa maison, au Musée de Sologne et à l’église de Lanthenay sont la preuve du haut degré de technicité auquel il était parvenu en matière de céramique. Il parvenait à faire figurer dans ses céramiques les détails les plus infimes et les plus délicats comme des perles dans les coiffures et les habits des personnages Renaissance ou le plissé des vêtements… Sa performance fut de reproduire avec beaucoup de fidélité les œuvres des artistes de la Renaissance Italienne sans les avoir vues en réalité. En effet, passionné par cette période historique, mais ne s’étant jamais rendu en Italie, Scribe pouvait pourtant décrire avec exactitude les monuments de Rome ou Florence. Il savait que dans tel musée, tel tableau était dans telle salle… Ses sujets et son style étaient tellement fidèles à l’Art de la Renaissance italienne, que certains marchands peu scrupuleux les vendaient en faisant croire aux acheteurs qu’elles dataient du XVIème siècle.
Dimensions : l. 20 cm ; H. 20 cm
Domaine : céramique
Expositions de l'oeuvre : exposé temporairement dans le hall du Musée de Sologne du 2 décembre 2009 au 31 janvier 2010 dans l’exposition consacrée à Ovide Scribe
Identifiant fiche : M0275_1711
Inscriptions - Marques : “GHIRLANDAIO” sur fond gris en bas à droite “Scribe “ en bas à droite
Numéro d'inventaire : 999-24-1(3)
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Précisions concernant l'auteur : Ovide Scribe : artiste peintre céramiste. Cet artiste de la fin du XIXème siècle, était un solognot d’adoption. Né à Albert dans la Somme en 1814, il étudia la peinture à Paris où il fut conseillé pour les grands peintres de l’époque tels que Ingres et Henner. Il arrive en Sologne à l’âge de 27ans, ses parents ayant décidé de s’installer à La Ferté-St-Cyr suite à des problèmes financiers. Après avoir réalisé des tableaux très réalistes sur la vie des solognots de son époque, cet artiste au grand cœur et érudit se consacra à la céramique figurative. Ovide Scribe marqua l’histoire culturelle de la ville de Romorantin où il s’installe en 1880 sous les conseils de son ami écrivain Paul Besnard. En effet il occupa le premier poste de professeur de dessin au collège, et créa le premier Musée municipal. Artiste et collectionneur d’œuvre de ses amis peintres, ce musée était initialement essentiellement constitué de don provenant de sa propre collection. On en trouve encore beaucoup aujourd’hui dans les collections du Musée Sologne. Installé dans un premier temps rue du Grenier à Sel, près de la tour Jacquemart, il finira sa vie dans sa maison dite du « Guideau » située dans l’actuelle rue Ovide Scribe. C’est dans le four construit dans la cour de cette demeure qu’il réalisa ses plus belles céramiques, dont plusieurs ornent encore la façade. Passionné par l’Art de la Renaissance italienne, il reprit à la fois la technique des céramistes de cette époque comme Luca della Robbia appelée « l’émail cru cuit à grand feu », ainsi que le style des grands peintres tels que Botticelli, Léonard de Vinci et Michel-Ange. Sa performance fut de reproduire avec beaucoup de fidélité les œuvres des artistes de la Renaissance Italienne sans les avoir toujours vues en réalité. En effet passionné de cette période historique, mais ne s’étant jamais rendu en Italie, Scribe pouvait pourtant décrire avec exactitude les monuments de Rome ou Florence. Il savait que dans tel musée, tel tableau était dans telle salle… Il se rendit à plusieurs reprises au Cabinet des Estampes à Paris, certainement pour y trouver l’inspiration et les modèles de ses œuvres. Il explique dans une lettre du 25 octobre 1908 (adressée à Abel Billault), que les gravures conservées dans ce cabinet avaient l’avantage d’être « copiables de plein droit ». Ses sujets et son style étaient tellement fidèles à l’Art de la Renaissance italienne, que certains marchands peu scrupuleux les vendaient en faisant croire aux acheteurs qu’elles dataient du XVIème siècle. Malgré sa formation à la peinture auprès des grands peintres parisiens de l’époque, Ovide Scribe connaitra peu de succès avec ses tableaux, ceux-ci étant souvent jugés trop réalistes et donc peu flatteurs pour ses modèles. Pour ses tableaux, Ovide Scribe utilisaient plusieurs techniques dont l’aquarelle et la peinture à l’huile sur toile ou sur bois. Lorsqu’il peignait à l’huile, c’était avec une touche large et expressive. Cependant les couleurs qu’il employait était assez sombre et donnait un aspect un peu goudronnée. Les dessins d’Ovide Scribe sont aujourd’hui assez rares. Il s’agit souvent d’esquisses et de croquis préparatoires réalisés au crayon de papier ou à l’encre de chine. Quelques uns étaient colorés à l’aquarelle ou au pastel. Il avait deux manières de signer ses œuvres. Les dessins et les peintures (à l’huile ou aquarelles) portaient généralement son nom en toute lettre ou bien l’abréviation « L. Ov. Scribe ». Toutefois sur de nombreuses céramiques, Ovide Scribe signait avec un monogramme stylisé représentant un « S » entouré. Ovide Scribe recevra plusieurs distinctions au cours de sa vie telles que les palmes académiques en 1893, et la rosette d’officier de l’instruction publique en 1904. Il meurt le 9 décembre 1909 à son domicile, des suites d’une pneumonie contractée auprès de son four alors qu’il surveillait dans le froid une de ces longues cuissons de céramiques.
Période de l'original copié : Renaissance
Auteur de l'image : Musée de Sologne
Précisions inscriptions : Ovide Scribe indique sa source d’inspiration
Précisions sur la représentation : Ovide Scribe réinterprète un détail d’une fresque de Ghirlandaio de la chapelle Sassetti à Florence
Nom du rédacteur de la notice : Julie BROSSIER-DUCLOS
Représentation - Iconographie : Femme au sein d’un décor d’architecture Renaissance
Epoque - Style : XIXème siècle
Technique et matériaux : céramique émail cru cuit au grand feu

céramique,Jeune femme accoudée, céramique d’Ovide Scribe,...

Mode d'Acquisition : don
Auteur : Ovide Scribe (céramiste)
Observations-Commentaires : Jeune femme accoudée, céramique d’Ovide Scribe
Date d'acquisition : 14/02/2001
Dénomination : Jeune femme accoudée, céramique d’Ovide Scribe
Description en langage naturel : Jeune femme accoudée en buste vêtue d’un corsage rose et portant un ruban bleu dans les cheveux. Sa coiffure évoque la mode du XIXème siècle. D’après les traits de visage il pourrait s’agir d’une des filles d’Ovide Scribe “Louise” qui posait souvent pour lui dans des costumes à l’antique ou d’époque. La peinture sur émail cru employée par Ovide Scribe, trouve ses origines en Perse et connait un véritable essor en Italie au XVe siècle. En effet, c’est pendant la première Renaissance italienne, appelée Quattrocento, que les artistes expriment leurs talents dans de véritables tableaux de céramique émaillée. Ovide Scribe réalise ses premiers essais de céramique en 1876, grâce à l’aide d’un fabricant de vaisselle de Beaugency, nommé Jules Pinguet. Mais l’artiste n’était pas satisfait des résultats, car il restait toujours « un semi de points blancs qui se produisaient à son feu ». En effet le commerçant lui cuisait les céramiques dans son four en même temps que ses propres productions de vaisselles communes. Par conséquent, la température n’était pas réglée spécifiquement pour les céramiques de Scribe. C’est pourquoi il décide en 1877 de se construire son propre four de style italien à la Ferté-St-Cyr. Après avoir fait des recherches sur les fours de la Renaissance, il prend le modèle de son four dans un livre datant de 1548. Sur les centaines de céramiques qu’il a réalisées, peu furent totalement réussies. Ceci s’explique par la difficulté de doser la chaleur de son four. Il fera preuve de ténacité pour réussir ses cuissons à force de tâtonnements et de patience, bien que l’utilisation de son four lui coûte extrêmement cher. Sa démarche artistique avait un but, celui d’égaler les maîtres anciens en matière de peinture sur émail cru. Il fut un des derniers spécialistes de l’émail cru, après Lucas della Robbia et Palissy, dont la technique fut décrite en 1548 par Piccolpasso. Ce type de céramique était unique à son époque, car elle avait été oubliée au fil des siècles. Dans une de ses lettres, Ovide différenciait sa technique de dessin sur émail cru du travail des autres céramistes de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle, tels que les faïenciers de Blois, de Nevers et de Paris. En effet, contrairement à lui, ils utilisaient la méthode de cuisson dite à « petit feu ». Par conséquent leur dessin qui s’exécutait sur un émail déjà cuit, ce qui autorisait les reprises du dessin. Sa façon d’utiliser des oxydes sous forme de poudre pour obtenir les couleurs est aussi différente des méthodes employées par les autres faïenciers de son temps : « La couleur s’emploie avec des huiles, ce n’est plus la manière fresque usitée au XVIème siècle italien. La couleur ne peut plus s’incorporer dans l’émail, la pénétration étant supprimée, il n’y a plus ce gras, ce fondu, raison d’être du procédé. » Les faïences d’Ovide Scribe visibles à Romorantin sur sa maison, au Musée de Sologne et à l’église de Lanthenay sont la preuve du haut degré de technicité auquel il était parvenu en matière de céramique. Il parvenait à faire figurer dans ses céramiques les détails les plus infimes et les plus délicats comme des perles dans les coiffures et les habits des personnages Renaissance ou le plissé des vêtements…
Dimensions : l. 11.5 cm ; H. 16 cm
Domaine : céramique
Expositions de l'oeuvre : exposé temporairement dans le hall du Musée de Sologne du 2 décembre 2009 au 31 janvier 2010 dans l’exposition consacrée à Ovide Scribe
Identifiant fiche : M0275_1714
Numéro d'inventaire : 2001-1-1
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Précisions concernant l'auteur : Ovide Scribe : artiste peintre céramiste. Cet artiste de la fin du XIXème siècle, était un solognot d’adoption. Né à Albert dans la Somme en 1814, il étudia la peinture à Paris où il fut conseillé pour les grands peintres de l’époque tels que Ingres et Henner. Il arrive en Sologne à l’âge de 27ans, ses parents ayant décidé de s’installer à La Ferté-St-Cyr suite à des problèmes financiers. Après avoir réalisé des tableaux très réalistes sur la vie des solognots de son époque, cet artiste au grand cœur et érudit se consacra à la céramique figurative. Ovide Scribe marqua l’histoire culturelle de la ville de Romorantin où il s’installe en 1880 sous les conseils de son ami écrivain Paul Besnard. En effet il occupa le premier poste de professeur de dessin au collège, et créa le premier Musée municipal. Artiste et collectionneur d’œuvre de ses amis peintres, ce musée était initialement essentiellement constitué de don provenant de sa propre collection. On en trouve encore beaucoup aujourd’hui dans les collections du Musée Sologne. Installé dans un premier temps rue du Grenier à Sel, près de la tour Jacquemart, il finira sa vie dans sa maison dite du « Guideau » située dans l’actuelle rue Ovide Scribe. C’est dans le four construit dans la cour de cette demeure qu’il réalisa ses plus belles céramiques, dont plusieurs ornent encore la façade. Passionné par l’Art de la Renaissance italienne, il reprit à la fois la technique des céramistes de cette époque comme Luca della Robbia appelée « l’émail cru cuit à grand feu », ainsi que le style des grands peintres tels que Botticelli, Léonard de Vinci et Michel-Ange. Sa performance fut de reproduire avec beaucoup de fidélité les œuvres des artistes de la Renaissance Italienne sans les avoir toujours vues en réalité. En effet passionné de cette période historique, mais ne s’étant jamais rendu en Italie, Scribe pouvait pourtant décrire avec exactitude les monuments de Rome ou Florence. Il savait que dans tel musée, tel tableau était dans telle salle… Il se rendit à plusieurs reprises au Cabinet des Estampes à Paris, certainement pour y trouver l’inspiration et les modèles de ses œuvres. Il explique dans une lettre du 25 octobre 1908 (adressée à Abel Billault), que les gravures conservées dans ce cabinet avaient l’avantage d’être « copiables de plein droit ». Ses sujets et son style étaient tellement fidèles à l’Art de la Renaissance italienne, que certains marchands peu scrupuleux les vendaient en faisant croire aux acheteurs qu’elles dataient du XVIème siècle. Malgré sa formation à la peinture auprès des grands peintres parisiens de l’époque, Ovide Scribe connaitra peu de succès avec ses tableaux, ceux-ci étant souvent jugés trop réalistes et donc peu flatteurs pour ses modèles. Pour ses tableaux, Ovide Scribe utilisaient plusieurs techniques dont l’aquarelle et la peinture à l’huile sur toile ou sur bois. Lorsqu’il peignait à l’huile, c’était avec une touche large et expressive. Cependant les couleurs qu’il employait était assez sombre et donnait un aspect un peu goudronnée. Les dessins d’Ovide Scribe sont aujourd’hui assez rares. Il s’agit souvent d’esquisses et de croquis préparatoires réalisés au crayon de papier ou à l’encre de chine. Quelques uns étaient colorés à l’aquarelle ou au pastel. Il avait deux manières de signer ses œuvres. Les dessins et les peintures (à l’huile ou aquarelles) portaient généralement son nom en toute lettre ou bien l’abréviation « L. Ov. Scribe ». Toutefois sur de nombreuses céramiques, Ovide Scribe signait avec un monogramme stylisé représentant un « S » entouré. Ovide Scribe recevra plusieurs distinctions au cours de sa vie telles que les palmes académiques en 1893, et la rosette d’officier de l’instruction publique en 1904. Il meurt le 9 décembre 1909 à son domicile, des suites d’une pneumonie contractée auprès de son four alors qu’il surveillait dans le froid une de ces longues cuissons de céramiques.
Auteur de l'image : Musée de Sologne
Nom du rédacteur de la notice : Julie BROSSIER-DUCLOS
Représentation - Iconographie : Jeune femme accoudée
Epoque - Style : XIXème siècle
Technique et matériaux : céramique émail cru cuit au grand feu

céramique,Assiette représentant un portrait de femme,(200...

Mode d'Acquisition : achat
Anciennes appartenances : Claude COURANT
Auteur : Ovide Scribe (céramiste)
Observations-Commentaires : assiette en céramique sur fond bleu, portrait inspiré des artistes italiens de la Renaissance
Date d'acquisition : 5 mai 2007
Dénomination : Assiette représentant un portrait de femme
Description en langage naturel : Ce portrait de femme de profil rappelle ceux exécutés pour les personnages importants de la Renaissance italienne. Sur un fond bleu-roi, la femme brune aux cheveux ondulés porte une coiffe jaune à rayures bleues, un collier orné de pierres bleues et une tenue jeune à col bordé de fourrure d’hermine. La peinture sur émail cru employée par Ovide Scribe, trouve ses origines en Perse et connait un véritable essor en Italie au XVe siècle. En effet, c’est pendant la première Renaissance italienne, appelée Quattrocento, que les artistes expriment leurs talents dans de véritables tableaux de céramique émaillée. Ovide Scribe réalise ses premiers essais de céramique en 1876, grâce à l’aide d’un fabricant de vaisselle de Beaugency, nommé Jules Pinguet. Mais l’artiste n’était pas satisfait des résultats, car il restait toujours « un semi de points blancs qui se produisaient à son feu ». En effet le commerçant lui cuisait les céramiques dans son four en même temps que ses propres productions de vaisselles communes. Par conséquent, la température n’était pas réglée spécifiquement pour les céramiques de Scribe. C’est pourquoi il décide en 1877 de se construire son propre four de style italien à la Ferté-St-Cyr. La plus grande source d’inspiration d’Ovide Scribe durant sa carrière d’artiste fut les œuvres des grands peintres de la Renaissance italienne comme Botticelli, Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël et de certains sculpteurs comme Donatello. Certains lui reprochent d’avoir beaucoup copié les maîtres de la Renaissance et de manquer d’originalité. Ses œuvres aux sujets plus personnels sont en effet plus confidentielles et généralement conservées dans des collections privées telles que celle de ses descendants. Sa performance fut de reproduire avec beaucoup de fidélité les œuvres des artistes de la Renaissance Italienne sans les avoir vues en réalité. En effet, passionné par cette période historique, mais ne s’étant jamais rendu en Italie, Scribe pouvait pourtant décrire avec exactitude les monuments de Rome ou Florence. Il savait que dans tel musée, tel tableau était dans telle salle… Il se rendit à plusieurs reprises au Cabinet des Estampes à Paris, certainement pour y trouver l’inspiration et les modèles de ses œuvres. Il explique dans une lettre du 25 octobre 1908 (adressée à Abel Billault), que les gravures conservées dans ce cabinet avaient l’avantage d’être « copiables de plein droit ». Ses sujets et son style étaient tellement fidèles à l’Art de la Renaissance italienne, que certains marchands peu scrupuleux les vendaient en faisant croire aux acheteurs qu’elles dataient du XVIème siècle.
Dimensions : D. 20 cm
Domaine : céramique
Datation de la représentation : vers 1876
Exécutant : Ovide SCRIBE (céramiste)
Expositions de l'oeuvre : exposé temporairement dans le hall du Musée de Sologne du 2 décembre 2009 au 31 janvier 2010 dans l’exposition consacrée à Ovide Scribe
Identifiant fiche : M0275_75
Inscriptions - Marques : S monogramme signature d’Ovide Scribe “IX” à gauche du visage “BL” à droite du visage
Numéro d'inventaire : 2007-3-1
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Précisions concernant l'auteur : Ovide Scribe :Professeur de dessins au Collège de Romorantin - artiste peintre et céramiste - créateur et conservateur du premier musée de Romorantin Cet artiste de la fin du XIXème siècle, était un solognot d’adoption. Né à Albert dans la Somme en 1814, il étudia la peinture à Paris où il fut conseillé pour les grands peintres de l’époque tels que Ingres et Henner. Il arrive en Sologne à l’âge de 27ans, ses parents ayant décidé de s’installer à La Ferté-St-Cyr suite à des problèmes financiers. Après avoir réalisé des tableaux très réalistes sur la vie des solognots de son époque, cet artiste au grand cœur et érudit se consacra à la céramique figurative. Ovide Scribe marqua l’histoire culturelle de la ville de Romorantin où il s’installe en 1880 sous les conseils de son ami écrivain Paul Besnard. En effet il occupa le premier poste de professeur de dessin au collège, et créa le premier Musée municipal. Artiste et collectionneur d’œuvre de ses amis peintres, ce musée était initialement essentiellement constitué de don provenant de sa propre collection. On en trouve encore beaucoup aujourd’hui dans les collections du Musée Sologne. Installé dans un premier temps rue du Grenier à Sel, près de la tour Jacquemart, il finira sa vie dans sa maison dite du « Guideau » située dans l’actuelle rue Ovide Scribe. C’est dans le four construit dans la cour de cette demeure qu’il réalisa ses plus belles céramiques, dont plusieurs ornent encore la façade. Passionné par l’Art de la Renaissance italienne, il reprit à la fois la technique des céramistes de cette époque comme Luca della Robbia appelée « l’émail cru cuit à grand feu », ainsi que le style des grands peintres tels que Botticelli, Léonard de Vinci et Michel-Ange. Sa performance fut de reproduire avec beaucoup de fidélité les œuvres des artistes de la Renaissance Italienne sans les avoir toujours vues en réalité. En effet passionné de cette période historique, mais ne s’étant jamais rendu en Italie, Scribe pouvait pourtant décrire avec exactitude les monuments de Rome ou Florence. Il savait que dans tel musée, tel tableau était dans telle salle… Il se rendit à plusieurs reprises au Cabinet des Estampes à Paris, certainement pour y trouver l’inspiration et les modèles de ses œuvres. Il explique dans une lettre du 25 octobre 1908 (adressée à Abel Billault), que les gravures conservées dans ce cabinet avaient l’avantage d’être « copiables de plein droit ». Ses sujets et son style étaient tellement fidèles à l’Art de la Renaissance italienne, que certains marchands peu scrupuleux les vendaient en faisant croire aux acheteurs qu’elles dataient du XVIème siècle. Malgré sa formation à la peinture auprès des grands peintres parisiens de l’époque, Ovide Scribe connaitra peu de succès avec ses tableaux, ceux-ci étant souvent jugés trop réalistes et donc peu flatteurs pour ses modèles. Pour ses tableaux, Ovide Scribe utilisaient plusieurs techniques dont l’aquarelle et la peinture à l’huile sur toile ou sur bois. Lorsqu’il peignait à l’huile, c’était avec une touche large et expressive. Cependant les couleurs qu’il employait était assez sombre et donnait un aspect un peu goudronnée. Les dessins d’Ovide Scribe sont aujourd’hui assez rares. Il s’agit souvent d’esquisses et de croquis préparatoires réalisés au crayon de papier ou à l’encre de chine. Quelques uns étaient colorés à l’aquarelle ou au pastel. Il avait deux manières de signer ses œuvres. Les dessins et les peintures (à l’huile ou aquarelles) portaient généralement son nom en toute lettre ou bien l’abréviation « L. Ov. Scribe ». Toutefois sur de nombreuses céramiques, Ovide Scribe signait avec un monogramme stylisé représentant un « S » entouré. Ovide Scribe recevra plusieurs distinctions au cours de sa vie telles que les palmes académiques en 1893, et la rosette d’officier de l’instruction publique en 1904. Il meurt le 9 décembre 1909 à son domicile, des suites d’une pneumonie contractée auprès de son four alors qu’il surveillait dans le froid une de ces longues cuissons de céramiques.
Auteur de l'image : Musée de Sologne
Nom du rédacteur de la notice : Julie BROSSIER-DUCLOS
Représentation - Iconographie : Portrait de femme à l’italienne imitant les oeuvres de la Renaissance
Statut juridique : propriété communale
Epoque - Style : XIX ème style Néo-Renaisance
Super domaine : 04 - BEAUX-ARTS
Technique et matériaux : céramique (céramique émail cru cuit au grand feu)

céramique,céramique,(2007-3-1 (2))"Le Silence",

Mode d'Acquisition : achat
Anciennes appartenances : Claude COURANT
Auteur : Ovide Scribe (céramiste)
Observations-Commentaires : céramique représentant une allégorie du Silence d’apres une oeuvre de Bernadino Luini (1480-1532)
Date d'acquisition : 5 mai 2007
Dénomination : céramique
Description en langage naturel : Allégorie du Silence incarné par une femme à la cheveulure rousse et boucléequi regarde le spectateur et pose son index sur la bouche. Il s’agit d’une copie en céramique de l’oeuvre de l’artiste de la Renaissance Luini intitulée “Le silence”. La peinture sur émail cru employée par Ovide Scribe, trouve ses origines en Perse et connait un véritable essor en Italie au XVe siècle. En effet, c’est pendant la première Renaissance italienne, appelée Quattrocento, que les artistes expriment leurs talents dans de véritables tableaux de céramique émaillée. Ovide Scribe réalise ses premiers essais de céramique en 1876, grâce à l’aide d’un fabricant de vaisselle de Beaugency, nommé Jules Pinguet. Mais l’artiste n’était pas satisfait des résultats, car il restait toujours « un semi de points blancs qui se produisaient à son feu ». En effet le commerçant lui cuisait les céramiques dans son four en même temps que ses propres productions de vaisselles communes. Par conséquent, la température n’était pas réglée spécifiquement pour les céramiques de Scribe. C’est pourquoi il décide en 1877 de se construire son propre four de style italien à la Ferté-St-Cyr. La plus grande source d’inspiration d’Ovide Scribe durant sa carrière d’artiste fut les œuvres des grands peintres de la Renaissance italienne comme Botticelli, Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël et de certains sculpteurs comme Donatello. Certains lui reprochent d’avoir beaucoup copié les maîtres de la Renaissance et de manquer d’originalité. Ses œuvres aux sujets plus personnels sont en effet plus confidentielles et généralement conservées dans des collections privées telles que celles de ses descendants. Sa performance fut de reproduire avec beaucoup de fidélité les œuvres des artistes de la Renaissance Italienne sans les avoir vues en réalité. En effet, passionné par cette période historique, mais ne s’étant jamais rendu en Italie, Scribe pouvait pourtant décrire avec exactitude les monuments de Rome ou Florence. Il savait que dans tel musée, tel tableau était dans telle salle… Il se rendit à plusieurs reprises au Cabinet des Estampes à Paris, certainement pour y trouver l’inspiration et les modèles de ses œuvres.Il explique dans une lettre du 25 octobre 1908 (adressée à Abel Billault), que les gravures conservées dans ce cabinet avaient l’avantage d’être « copiables de plein droit ». Ses sujets et son style étaient tellement fidèles à l’Art de la Renaissance italienne, que certains marchands peu scrupuleux les vendaient en faisant croire aux acheteurs qu’elles dataient du XVIème siècle.
Dimensions : L. 12 cm ; H. 16 cm
Domaine : céramique
Expositions de l'oeuvre : exposé temporairement dans le hall du Musée de Sologne du 2 décembre 2009 au 31 janvier 2010 dans l’exposition consacrée à Ovide Scribe
Identifiant fiche : M0275_76
Inscriptions - Marques : “Luini” en haut à gauche “Ov. Scribe” en haut à droite
Numéro d'inventaire : 2007-3-1 (2)
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Précisions concernant l'auteur : Professeur de dessins au Collège de Romorantin - artiste peintre et céramiste - créateur et conservateur du premier musée de Romorantin Cet artiste de la fin du XIXème siècle, était un solognot d’adoption. Né à Albert dans la Somme en 1814, il étudia la peinture à Paris où il fut conseillé pour les grands peintres de l’époque tels que Ingres et Henner. Il arrive en Sologne à l’âge de 27ans, ses parents ayant décidé de s’installer à La Ferté-St-Cyr suite à des problèmes financiers. Après avoir réalisé des tableaux très réalistes sur la vie des solognots de son époque, cet artiste au grand cœur et érudit se consacra à la céramique figurative. Ovide Scribe marqua l’histoire culturelle de la ville de Romorantin où il s’installe en 1880 sous les conseils de son ami écrivain Paul Besnard. En effet il occupa le premier poste de professeur de dessin au collège, et créa le premier Musée municipal. Artiste et collectionneur d’œuvre de ses amis peintres, ce musée était initialement essentiellement constitué de don provenant de sa propre collection. On en trouve encore beaucoup aujourd’hui dans les collections du Musée Sologne. Installé dans un premier temps rue du Grenier à Sel, près de la tour Jacquemart, il finira sa vie dans sa maison dite du « Guideau » située dans l’actuelle rue Ovide Scribe. C’est dans le four construit dans la cour de cette demeure qu’il réalisa ses plus belles céramiques, dont plusieurs ornent encore la façade. Passionné par l’Art de la Renaissance italienne, il reprit à la fois la technique des céramistes de cette époque comme Luca della Robbia appelée « l’émail cru cuit à grand feu », ainsi que le style des grands peintres tels que Botticelli, Léonard de Vinci et Michel-Ange. Sa performance fut de reproduire avec beaucoup de fidélité les œuvres des artistes de la Renaissance Italienne sans les avoir toujours vues en réalité. En effet passionné de cette période historique, mais ne s’étant jamais rendu en Italie, Scribe pouvait pourtant décrire avec exactitude les monuments de Rome ou Florence. Il savait que dans tel musée, tel tableau était dans telle salle… Il se rendit à plusieurs reprises au Cabinet des Estampes à Paris, certainement pour y trouver l’inspiration et les modèles de ses œuvres. Il explique dans une lettre du 25 octobre 1908 (adressée à Abel Billault), que les gravures conservées dans ce cabinet avaient l’avantage d’être « copiables de plein droit ». Ses sujets et son style étaient tellement fidèles à l’Art de la Renaissance italienne, que certains marchands peu scrupuleux les vendaient en faisant croire aux acheteurs qu’elles dataient du XVIème siècle. Malgré sa formation à la peinture auprès des grands peintres parisiens de l’époque, Ovide Scribe connaitra peu de succès avec ses tableaux, ceux-ci étant souvent jugés trop réalistes et donc peu flatteurs pour ses modèles. Pour ses tableaux, Ovide Scribe utilisaient plusieurs techniques dont l’aquarelle et la peinture à l’huile sur toile ou sur bois. Lorsqu’il peignait à l’huile, c’était avec une touche large et expressive. Cependant les couleurs qu’il employait était assez sombre et donnait un aspect un peu goudronnée. Les dessins d’Ovide Scribe sont aujourd’hui assez rares. Il s’agit souvent d’esquisses et de croquis préparatoires réalisés au crayon de papier ou à l’encre de chine. Quelques uns étaient colorés à l’aquarelle ou au pastel. Il avait deux manières de signer ses œuvres. Les dessins et les peintures (à l’huile ou aquarelles) portaient généralement son nom en toute lettre ou bien l’abréviation « L. Ov. Scribe ». Toutefois sur de nombreuses céramiques, Ovide Scribe signait avec un monogramme stylisé représentant un « S » entouré. Ovide Scribe recevra plusieurs distinctions au cours de sa vie telles que les palmes académiques en 1893, et la rosette d’officier de l’instruction publique en 1904. Il meurt le 9 décembre 1909 à son domicile, des suites d’une pneumonie contractée auprès de son four alors qu’il surveillait dans le froid une de ces longues cuissons de céramiques.
Période de l'original copié : Original créé 1er quart 16e siecle. Millesime de creation vers 1521
Auteur de l'image : Musée de Sologne
Précisions sur la représentation : céramique inspirée par le tableau intitulé “Le Silence” de 1521 de l’artiste italien de la Renaissance Bernadino Luini ( oeuvre originale conservée au Musée du Louvre)
Nom du rédacteur de la notice : Julie BROSSIER-DUCLOS
Représentation - Iconographie : portait de femme en costume antique avec un doigt sur la bouche
Statut juridique : propriété communale
Epoque - Style : XIXème siècle Néo-Renaissance
Super domaine : 04 - BEAUX-ARTS
Technique et matériaux : céramique (céramique émail cru cuit au grand feu)
Titre : Le Silence
Typologie : vers 1894

céramique,céramique représentant Louis Hippolyte COURANT,...

Mode d'Acquisition : achat
Anciennes appartenances : Claude COURANT
Auteur : Ovide Scribe (céramiste)
Observations-Commentaires : céramique représentant Louis Hippolyte COURANT (1835-1915) gréffier au tribunal civil de ROMORANTIN
Date d'acquisition : 5 mai 2007
Dénomination : céramique représentant Louis Hippolyte COURANT
Description en langage naturel : Maitre courant était un ami d’Ovide Scribe ( c’est lui qui déclara le décès de l’artiste à l’Etat civil le 9 décembre 1909). Il est représenté en habit de magistrat noir à col blanc, assis sur une chaise devant une fenêtre par laquelle on aperçoit un paysage dans les tons bleus. La peinture sur émail cru employée par Ovide Scribe, trouve ses origines en Perse et connait un véritable essor en Italie au XVe siècle. En effet, c’est pendant la première Renaissance italienne, appelée Quattrocento, que les artistes expriment leurs talents dans de véritables tableaux de céramique émaillée. Ovide Scribe réalise ses premiers essais de céramique en 1876, grâce à l’aide d’un fabricant de vaisselle de Beaugency, nommé Jules Pinguet. Mais l’artiste n’était pas satisfait des résultats, car il restait toujours « un semi de points blancs qui se produisaient à son feu ». En effet le commerçant lui cuisait les céramiques dans son four en même temps que ses propres productions de vaisselles communes. Par conséquent, la température n’était pas réglée spécifiquement pour les céramiques de Scribe. C’est pourquoi il décide en 1877 de se construire son propre four de style italien à la Ferté-St-Cyr.
Dimensions : L. 16 cm ; H. 22 cm
Domaine : céramique
Exécutant : Ovide SCRIBE (céramiste)
Expositions de l'oeuvre : exposé temporairement dans le hall du Musée de Sologne du 2 décembre 2009 au 31 janvier 2010 dans l’exposition consacrée à Ovide Scribe
Identifiant fiche : M0275_77
Inscriptions - Marques : “S” signature d’Ovide Scribe en haut au centre
Numéro d'inventaire : 2007-3-1 (3)
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Précisions concernant l'auteur : Professeur de dessins au Collège de Romorantin - artiste peintre et céramiste - créateur et conservateur du premier musée de Romorantin Cet artiste de la fin du XIXème siècle, était un solognot d’adoption. Né à Albert dans la Somme en 1814, il étudia la peinture à Paris où il fut conseillé pour les grands peintres de l’époque tels que Ingres et Henner. Il arrive en Sologne à l’âge de 27ans, ses parents ayant décidé de s’installer à La Ferté-St-Cyr suite à des problèmes financiers. Après avoir réalisé des tableaux très réalistes sur la vie des solognots de son époque, cet artiste au grand cœur et érudit se consacra à la céramique figurative. Ovide Scribe marqua l’histoire culturelle de la ville de Romorantin où il s’installe en 1880 sous les conseils de son ami écrivain Paul Besnard. En effet il occupa le premier poste de professeur de dessin au collège, et créa le premier Musée municipal. Artiste et collectionneur d’œuvre de ses amis peintres, ce musée était initialement essentiellement constitué de don provenant de sa propre collection. On en trouve encore beaucoup aujourd’hui dans les collections du Musée Sologne. Installé dans un premier temps rue du Grenier à Sel, près de la tour Jacquemart, il finira sa vie dans sa maison dite du « Guideau » située dans l’actuelle rue Ovide Scribe. C’est dans le four construit dans la cour de cette demeure qu’il réalisa ses plus belles céramiques, dont plusieurs ornent encore la façade. Passionné par l’Art de la Renaissance italienne, il reprit à la fois la technique des céramistes de cette époque comme Luca della Robbia appelée « l’émail cru cuit à grand feu », ainsi que le style des grands peintres tels que Botticelli, Léonard de Vinci et Michel-Ange. Sa performance fut de reproduire avec beaucoup de fidélité les œuvres des artistes de la Renaissance Italienne sans les avoir toujours vues en réalité. En effet passionné de cette période historique, mais ne s’étant jamais rendu en Italie, Scribe pouvait pourtant décrire avec exactitude les monuments de Rome ou Florence. Il savait que dans tel musée, tel tableau était dans telle salle… Il se rendit à plusieurs reprises au Cabinet des Estampes à Paris, certainement pour y trouver l’inspiration et les modèles de ses œuvres. Il explique dans une lettre du 25 octobre 1908 (adressée à Abel Billault), que les gravures conservées dans ce cabinet avaient l’avantage d’être « copiables de plein droit ». Ses sujets et son style étaient tellement fidèles à l’Art de la Renaissance italienne, que certains marchands peu scrupuleux les vendaient en faisant croire aux acheteurs qu’elles dataient du XVIème siècle. Malgré sa formation à la peinture auprès des grands peintres parisiens de l’époque, Ovide Scribe connaitra peu de succès avec ses tableaux, ceux-ci étant souvent jugés trop réalistes et donc peu flatteurs pour ses modèles. Pour ses tableaux, Ovide Scribe utilisaient plusieurs techniques dont l’aquarelle et la peinture à l’huile sur toile ou sur bois. Lorsqu’il peignait à l’huile, c’était avec une touche large et expressive. Cependant les couleurs qu’il employait était assez sombre et donnait un aspect un peu goudronnée. Les dessins d’Ovide Scribe sont aujourd’hui assez rares. Il s’agit souvent d’esquisses et de croquis préparatoires réalisés au crayon de papier ou à l’encre de chine. Quelques uns étaient colorés à l’aquarelle ou au pastel. Il avait deux manières de signer ses œuvres. Les dessins et les peintures (à l’huile ou aquarelles) portaient généralement son nom en toute lettre ou bien l’abréviation « L. Ov. Scribe ». Toutefois sur de nombreuses céramiques, Ovide Scribe signait avec un monogramme stylisé représentant un « S » entouré. Ovide Scribe recevra plusieurs distinctions au cours de sa vie telles que les palmes académiques en 1893, et la rosette d’officier de l’instruction publique en 1904. Il meurt le 9 décembre 1909 à son domicile, des suites d’une pneumonie contractée auprès de son four alors qu’il surveillait dans le froid une de ces longues cuissons de céramiques.
Auteur de l'image : Musée de Sologne
Précisions sur la représentation : Maitre Courant était un ami d’Ovide Scribe ( c’est lui qui déclara le décès de l’artiste à l’Etat civil le 9 décembre 1909).
Nom du rédacteur de la notice : Julie BROSSIER-DUCLOS
Représentation - Iconographie : Portrait de Maître Courant greffier au tribunal civil de Romorantin (1835-1915)
Statut juridique : propriété communale
Epoque - Style : XIX ème
Super domaine : 04 - BEAUX-ARTS
Technique et matériaux : céramique (céramique émail cru cuit au grand feu)

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