Romorantin-Lanthenay (41)

Musée de Sologne

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Oeuvres 101 à 115 sur 115 correspondant à Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne [Localisation].

agriculture - élevage,ruche,(D 54 1 4)

Observations-Commentaires : paille torsadée reliée par des branches de ronce, recouve...
Dénomination : ruche
Dimensions : H. 80 cm ; D. 45 cm
Domaine : agriculture - élevage
Identifiant fiche : M0275_3490
Numéro d'inventaire : D 54 1 4
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Auteur de l'image : Musée de Sologne
Nom du rédacteur de la notice : Martine SEVAULT
Technique et matériaux : paille + bouse de vache

Aquarelle,Scène mythologique détail d’une fresque de Pompeï,(890-1-10)

Aquarelle,Scène mythologique détail d’une fresque d’Herculanum,(890-1-9)

agriculture,soufflet à vigne,(994-5-6)

Dénomination : soufflet à vigne
Dimensions : L. 51 cm ; l. 20 cm
Domaine : agriculture
Identifiant fiche : M0275_3531
Numéro d'inventaire : 994-5-6
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Auteur de l'image : Léone DESCAMPS
Nom du rédacteur de la notice : Martine SEVAULT
Technique et matériaux : bois, fer et tissu

arts décoratifs ; vie sociale - culturelle ; céramique,statuette,(2011-03-16.6036)"oiseau pêcheur",

Collection : collection Pasquier
Mode d'Acquisition : achat
Autre(s) Numero(s) : PA-15-6
Anciennes appartenances : PASQUIER Michel
Auteur : inconnu (sculpteur)
Code Postal : 41700
Commune : Cour-Cheverny
Date d'acquisition : 2010
Dénomination : statuette
Description en langage naturel : statuette en grès flammé ; manque à l'extrémité du poisso...
Dimensions : H. 21,5 cm ; l. 12 cm ; P. 23 cm
Domaine : arts décoratifs ; vie sociale - culturelle ; céramique
Département : Loir-et-Cher
Etat de conservation : Date du constat : 26/02/2018 / Etat général : très bon / ...
Exécutant : BIGOT Alexandre (céramiste)
Genèse : sculpture ; reproduit en céramique
Groupe : répertoire sculpture polychrome Musée d'Orsay
Identifiant fiche : M0275_12958
Inscriptions - Marques : estampille ; marque de fabricant
Numéro d'inventaire : 2011-03-16.6036
Lieu de création : France ; Centre ; Loir-et-Cher ; Mer
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Millésime de l'oeuvre : 1890 entre ; 1917
Nom du collecteur - découvreur de l'objet : PASQUIER Michel
Nom de la personne ayant modifié la notice : Saisie
Période (siècle ou millénaire) : 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
Précisions concernant l'exécutant : il a réalisé le moule et la céramique d'après une sculptu...
Précisions inscriptions : symbole de la tour à peine visible car recouvert d'émail ...
Précisions sur le lieu d'exécution : usine située au lieu-dit Aulnay ; usine détruite
Précisions sur la représentation : représentant un oiseau assis tenant un poisson dans son bec
Libellé sur techniques et matériaux : grès flammé
Précisions sur l'utilisation : bibelot
Nom du rédacteur de la notice : BROSSIER-DUCLOS Julie
Région : Centre
Représentation - Iconographie : représentation animalière
Statut juridique : propriété de la commune
Epoque - Style : style Art nouveau ; époque Belle-Epoque
Super domaine : 03 - ARTS DECORATIFS
Technique et matériaux : argile, grès (moulage, cuisson de grand feu) ; émail (déc...
Titre : oiseau pêcheur
Utilisation - Fonction - Destination : décoration

architecture ; art décoratif,statuette,(2011-03-16.4344)"visage d’homme barbu",

Collection : Collection Pasquier
Mode d'Acquisition : achat
Autre(s) Numero(s) : PA-15-5
Appellation : buste
Anciennes appartenances : M PASQUIER Michel
Auteur : inconnu (sculpteur)
Date d'acquisition : 29/06/2010
Dénomination : statuette
Description en langage naturel : buste visage d’homme barbu en grès flammé de couleur beige
Dimensions : L. 23 cm ; H. 30 cm ; P. 20 cm
Domaine : architecture ; art décoratif
Etat de conservation : Date du constat : 26/02/2018 / Etat général : très bon / ...
Exécutant : BIGOT Alexandre (céramiste)
Groupe : Statues. Inventaire initial collection Pasquier 2007-2008...
Identifiant fiche : M0275_10385
Inscriptions - Marques : marque de fabricant ; marque de façonnage ; inscription c...
Numéro d'inventaire : 2011-03-16.4344
Lieu de création : Centre ; Loir-et-Cher ; Mer
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Nom du collecteur - découvreur de l'objet : PASQUIER Michel
Nom de la personne ayant modifié la notice : Saisie
Précisions concernant l'exécutant : il a réalisé le moule et la céramique d'après une sculptu...
Auteur de l'image : BROSSIER-DUCLOS Julie
Précisions inscriptions : deux signatures "a. Bigot" et deux "L" estampillés (sous ...
Précisions sur la représentation : visage d'homme barbu semblant sortir d'un bloc de pierre
Libellé sur techniques et matériaux : grès flammé
Précisions sur l'utilisation : bibelot
Nom du rédacteur de la notice : BROSSIER-DUCLOS Julie
Représentation - Iconographie : tête ; barbe ; visage
Statut juridique : propriété communale
Super domaine : 03 - ARTS DECORATIFS
Technique et matériaux : argile, grès (moulé, cuisson de grand feu) ; moulé ; cuis...
Titre : visage d’homme barbu
Utilisation - Fonction - Destination : décoration

vie domestique,tonnelet,(994-5-2)

Dénomination : tonnelet
Dimensions : H. 49 cm ; D. 31 cm
Domaine : vie domestique
Identifiant fiche : M0275_3530
Numéro d'inventaire : 994-5-2
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Auteur de l'image : Léone DESCAMPS
Nom du rédacteur de la notice : Martine SEVAULT
Technique et matériaux : bois + fer

agriculture,van à blé,(D 54 2 359)

Dénomination : van à blé
Dimensions : L. 91 cm ; l. 67 cm
Domaine : agriculture
Identifiant fiche : M0275_3136
Numéro d'inventaire : D 54 2 359
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Auteur de l'image : L.D
Nom du rédacteur de la notice : Martine SEVAULT
Epoque - Style : XXème
Technique et matériaux : osier + fer

vie domestique ; arts décoratifs ; céramique,vasque,(2011-03-16.4613)

Collection : Collection Pasquier
Mode d'Acquisition : achat
Autre(s) Numero(s) : PA-23-2
Dénomination : vasque
Description en langage naturel : vasque de jardin
Dimensions : H. 80 cm
Domaine : vie domestique ; arts décoratifs ; céramique
Etat de conservation : Date du constat : 1/03/2018 / Etat général : très bon /
Groupe : Vasques. Inventaire initial collection Pasquier 2007-2008...
Identifiant fiche : M0275_10654
Numéro d'inventaire : 2011-03-16.4613
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Nom du collecteur - découvreur de l'objet : PASQUIER Michel
Nom de la personne ayant modifié la notice : Saisie
Auteur de l'image : BROSSIER-DUCLOS Julie
Nom du rédacteur de la notice : BROSSIER-DUCLOS Julie
Super domaine : 03 - ARTS DECORATIFS
Technique et matériaux : terre cuite (moulé, cuisson) ; moulé, cuisson
Utilisation - Fonction - Destination : décor de jardin

peinture,(882-1-11)"Visitation",

Collection : Ovide Scribe
Mode d'Acquisition : don
Auteur : Ovide Scribe (peintre)
Observations-Commentaires : Visitation d’apres Jacopo Pontoro
Description en langage naturel : Visitation, aquarelle d’Ovide Scribe d’après Pontormo a...
Dimensions : l. 33cm ; H. 43 cm
Domaine : peinture
Expositions de l'oeuvre : exposé temporairement dans le hall du Musée de Sologne du...
Identifiant fiche : M0275_207
Numéro d'inventaire : 882-1-11
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Précisions concernant l'auteur : Professeur de dessins au Collège de Romorantin artiste p...
Période de l'original copié : 1514-1516
Auteur de l'image : Musée de Sologne
Précisions sur la représentation : d’après une fresque de Jacopo Pontormo (XVIème siècle) Vi...
Nom du rédacteur de la notice : Julie BROSSIER-DUCLOS
Représentation - Iconographie : scène de Visitation
Sources écrites et orales de la représentation : explications oeuvre d’origine : http://www.aparences.net/...
Statut juridique : propriété communale
Epoque - Style : XIXème siècle
Super domaine : 04 - BEAUX-ARTS
Technique et matériaux : aquarelle
Titre : Visitation

céramique émaillé,(882-1-28)"CLEOPATRE",

Mode d'Acquisition : don
Auteur : Ovide Scribe (peintre)
Observations-Commentaires : EMAIL CRU GRAND FEU 1880
Description en langage naturel : Scène représentant certainement le sucide de Cléopatre av...
Dimensions : l. 20 CM ; H. 31 CM
Domaine : céramique émaillé
Datation de la représentation : 1880
Etat de conservation : Etat général : ETAT MOYEN
Expositions de l'oeuvre : exposé temporairement dans le hall du Musée de Sologne du...
Identifiant fiche : M0275_224
Inscriptions - Marques : “Ovide Scribe, 1880 émail cru Grd Feu” en bas à droite
Numéro d'inventaire : 882-1-28
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Précisions concernant l'auteur : Professeur de dessins au Collège de Romorantin artiste p...
Période (siècle ou millénaire) : XIXe siecle
Auteur de l'image : Musée de Sologne
Précisions sur la représentation : Cléopatre nue sur un drapé avec un serpent enroulé autour...
Nom du rédacteur de la notice : Julie BROSSIER-DUCLOS
Représentation - Iconographie : Cléopatre
Statut juridique : propriété communale
Epoque - Style : XIXème siècle
Super domaine : 04 - BEAUX-ARTS
Technique et matériaux : Brique de céramique grand feu
Titre : CLEOPATRE

céramique émaillé,(882-1-30)"Jeanne d’Arc",

Mode d'Acquisition : don
Auteur : Ovide Scribe (peintre)
Observations-Commentaires : EMAIL CRU GRAND FEU
Description en langage naturel : Jeanne d’Arc est représentée debout au sommet d’un tour m...
Dimensions : l. 34 cm ; H. 54cm
Domaine : céramique émaillé
Expositions de l'oeuvre : exposé temporairement dans le hall du Musée de Sologne du...
Identifiant fiche : M0275_226
Inscriptions - Marques : S monogramme signature d’Ovide Scribe en bas à gauche
Numéro d'inventaire : 882-1-30
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Précisions concernant l'auteur : Professeur de dessins au Collège de Romorantin artiste p...
Période (siècle ou millénaire) : XIX e siecle
Auteur de l'image : Musée de Sologne
Nom du rédacteur de la notice : Julie BROSSIER-DUCLOS
Représentation - Iconographie : Jeanne d’Arc
Statut juridique : propriété communale
Epoque - Style : XIXème siècle
Super domaine : 04 - BEAUX-ARTS
Technique et matériaux : céramique émail cru cuit au grand feu
Titre : Jeanne d’Arc

dessin,(882-1-32)"Portrait de l’homme",

Mode d'Acquisition : don
Auteur : Ovide Scribe (dessinateur)
Dimensions : l. 30.5 cm ; H. 39.5 cm (ovale)
Domaine : dessin
Datation de la représentation : avril 1881
Expositions de l'oeuvre : exposé temporairement dans le hall du Musée de Sologne du...
Identifiant fiche : M0275_228
Inscriptions - Marques : “Ov. Scribe avril 1881” en bas à gauche
Numéro d'inventaire : 882-1-32
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Millésime de l'oeuvre : 1881
Précisions concernant l'auteur : Professeur de dessins au Collège de Romorantin artiste p...
Période (siècle ou millénaire) : 4e quart 19e siècle
Auteur de l'image : Musée de Sologne
Nom du rédacteur de la notice : Julie BROSSIER-DUCLOS
Représentation - Iconographie : Portrait d’homme barbu à la mode du XIXème siècle
Statut juridique : propriété communale
Epoque - Style : XIXème siècle
Super domaine : 04 - BEAUX-ARTS
Technique et matériaux : dessin au crayon
Titre : Portrait de l’homme

peinture,(882-1-26)"JEANNETTE A L’EGLISE",

Mode d'Acquisition : don
Auteur : Ovide Scribe (peintre)
Observations-Commentaires : Tableau peint à la Ferté-Saint-Cyr
Description en langage naturel : Jeannette est représentée en habits de solognotes: bonnet...
Dimensions : l. 36cm ; H. 47 cm
Domaine : peinture
Ecole de l'auteur ou de l'oeuvre : Ecole française du XIX -XXe siecle
Etat de conservation : > Date du constat : 26-06-1992 ; Motif du constat : Rénov...
Expositions de l'oeuvre : exposé temporairement dans le hall du Musée de Sologne du...
Identifiant fiche : M0275_222
Numéro d'inventaire : 882-1-26
Lieu de création : Tableau peint a la Ferté saint Cyr.
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Nom de la personne ayant modifié la notice : Julie BROSSIER-DUCLOS
Précisions concernant l'auteur : Professeur de dessins au Collège de Romorantin artiste p...
Période (siècle ou millénaire) : XIX e siecle
Auteur de l'image : Musée de Sologne
Précisions sur le lieu d'exécution : Salon de 1870?
Nom du rédacteur de la notice : Julie BROSSIER-DUCLOS
Représentation - Iconographie : jeune femme solognote priant à l’église avec son missel
Sources écrites et orales de la représentation : exposé au salon de 1870? Dans le Bénézit page 686 tome 7
Statut juridique : propriété communale
Epoque - Style : XIXème siècle
Super domaine : 04 - BEAUX-ARTS
Technique et matériaux : peinture à l’huile
Titre : JEANNETTE A L’EGLISE

peinture,(882-1-8)"“Tête d’un vieux solognot marchand de chiffons”",

Oeuvres 101 à 115 sur 115 correspondant à Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne [Localisation].

agriculture - élevage,ruche,(D 54 1 4)

Observations-Commentaires : paille torsadée reliée par des branches de ronce, recouverte de bouse de vache
Dénomination : ruche
Dimensions : H. 80 cm ; D. 45 cm
Domaine : agriculture - élevage
Identifiant fiche : M0275_3490
Numéro d'inventaire : D 54 1 4
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Auteur de l'image : Musée de Sologne
Nom du rédacteur de la notice : Martine SEVAULT
Technique et matériaux : paille + bouse de vache

Scène mythologique détail d’une fresque de Pompeï

Aquarelle,Scène mythologique détail d’une fresque de Pomp...

Mode d'Acquisition : Legs
Auteur : Ovide Scribe (peintre)
Observations-Commentaires : détail de fresque Antique d’après une fresque de Pompeï
Dénomination : Scène mythologique détail d’une fresque de Pompeï
Description en langage naturel : Un couple nu avec drappé à l’Antique semblant flotter dans les airs, sur fond bleu dégradé évoquant un ciel et à leur pied un paysage vallonné asbtrait: L’homme porte une couronne de laurier sur la tête et est vêtu d’un drapé orange. Il porte dans ses bras la femme. Elle porte un drapé vert et un ruban rouge dans les cheveux. Ils se regardent dans les yeux. En véritable érudit, Ovide Scribe s’informait également des grandes découvertes historiques de son époque, telles que les fouilles et les premiers moulages effectués à Pompéi vers 1860. Celles-ci lui inspireront des aquarelles et des huiles sur bois reprenant des sujets des fresques de ce site archéologique.
Dimensions : l. 22cm ; H. 34cm
Domaine : Aquarelle
Expositions de l'oeuvre : exposé temporairement dans le hall du Musée de Sologne du 2 décembre 2009 au 31 janvier 2010 dans l’exposition consacrée à Ovide Scribe
Identifiant fiche : M0275_243
Inscriptions - Marques : “ov. Scribe d’après une fresque d’Herculanum” en bas à gauche
Numéro d'inventaire : 890-1-10
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Précisions concernant l'auteur : Professeur de dessins au Collège de Romorantin artiste peintre et céramiste créateur et conservateur du premier musée de Romorantin Cet artiste de la fin du XIXème siècle, était un solognot d’adoption. Né à Albert dans la Somme en 1814, il étudia la peinture à Paris où il fut conseillé pour les grands peintres de l’époque tels que Ingres et Henner. Il arrive en Sologne à l’âge de 27ans, ses parents ayant décidé de s’installer à La Ferté-St-Cyr suite à des problèmes financiers. Après avoir réalisé des tableaux très réalistes sur la vie des solognots de son époque, cet artiste au grand cœur et érudit se consacra à la céramique figurative. Ovide Scribe marqua l’histoire culturelle de la ville de Romorantin où il s’installe en 1880 sous les conseils de son ami écrivain Paul Besnard. En effet il occupa le premier poste de professeur de dessin au collège, et créa le premier Musée municipal. Artiste et collectionneur d’œuvre de ses amis peintres, ce musée était initialement essentiellement constitué de don provenant de sa propre collection. On en trouve encore beaucoup aujourd’hui dans les collections du Musée Sologne. Installé dans un premier temps rue du Grenier à Sel, près de la tour Jacquemart, il finira sa vie dans sa maison dite du « Guideau » située dans l’actuelle rue Ovide Scribe. C’est dans le four construit dans la cour de cette demeure qu’il réalisa ses plus belles céramiques, dont plusieurs ornent encore la façade. Passionné par l’Art de la Renaissance italienne, il reprit à la fois la technique des céramistes de cette époque comme Luca della Robbia appelée « l’émail cru cuit à grand feu », ainsi que le style des grands peintres tels que Botticelli, Léonard de Vinci et Michel-Ange. Sa performance fut de reproduire avec beaucoup de fidélité les œuvres des artistes de la Renaissance Italienne sans les avoir toujours vues en réalité. En effet passionné de cette période historique, mais ne s’étant jamais rendu en Italie, Scribe pouvait pourtant décrire avec exactitude les monuments de Rome ou Florence. Il savait que dans tel musée, tel tableau était dans telle salle… Il se rendit à plusieurs reprises au Cabinet des Estampes à Paris, certainement pour y trouver l’inspiration et les modèles de ses œuvres. Il explique dans une lettre du 25 octobre 1908 (adressée à Abel Billault), que les gravures conservées dans ce cabinet avaient l’avantage d’être « copiables de plein droit ». Ses sujets et son style étaient tellement fidèles à l’Art de la Renaissance italienne, que certains marchands peu scrupuleux les vendaient en faisant croire aux acheteurs qu’elles dataient du XVIème siècle. Malgré sa formation à la peinture auprès des grands peintres parisiens de l’époque, Ovide Scribe connaitra peu de succès avec ses tableaux, ceux-ci étant souvent jugés trop réalistes et donc peu flatteurs pour ses modèles. Pour ses tableaux, Ovide Scribe utilisaient plusieurs techniques dont l’aquarelle et la peinture à l’huile sur toile ou sur bois. Lorsqu’il peignait à l’huile, c’était avec une touche large et expressive. Cependant les couleurs qu’il employait était assez sombre et donnait un aspect un peu goudronnée. Les dessins d’Ovide Scribe sont aujourd’hui assez rares. Il s’agit souvent d’esquisses et de croquis préparatoires réalisés au crayon de papier ou à l’encre de chine. Quelques uns étaient colorés à l’aquarelle ou au pastel. Il avait deux manières de signer ses œuvres. Les dessins et les peintures (à l’huile ou aquarelles) portaient généralement son nom en toute lettre ou bien l’abréviation « L. Ov. Scribe ». Toutefois sur de nombreuses céramiques, Ovide Scribe signait avec un monogramme stylisé représentant un « S » entouré. Ovide Scribe recevra plusieurs distinctions au cours de sa vie telles que les palmes académiques en 1893, et la rosette d’officier de l’instruction publique en 1904. Il meurt le 9 décembre 1909 à son domicile, des suites d’une pneumonie contractée auprès de son four alors qu’il surveillait dans le froid une de ces longues cuissons de céramiques.
Période de l'original copié : Antiquité
Période (siècle ou millénaire) : XIXe siecle
Auteur de l'image : Musée de Sologne
Précisions sur la représentation : figures mythologiques
Nom du rédacteur de la notice : Julie BROSSIER-DUCLOS
Représentation - Iconographie : un couple nu avec drappé à l’Antique
Statut juridique : propriété communale
Epoque - Style : XIXème siècle
Super domaine : 04 - BEAUX-ARTS
Technique et matériaux : aquarelle

Scène mythologique détail d’une fresque d’Herculanum

Aquarelle,Scène mythologique détail d’une fresque d’Hercu...

Mode d'Acquisition : Legs
Auteur : Ovide Scribe (peintre)
Observations-Commentaires : détail de fresque Antique d’après une fresque d’Herculanum
Dénomination : Scène mythologique détail d’une fresque d’Herculanum
Description en langage naturel : Un couple nu avec drapé à l’Antique semblant flotter dans les airs, sur fond bleu dégradé évoquant un ciel: L’homme porte une couronne de laurier sur la tête et est vêtu d’un drappé jaune dans lequel il porte des fleurs et des fruits. Il tient la femme par la taille. Le femme porte également une couronne de laurier sur la tête et est vêtue d’un drapé vert. Elle tient dans la main gauche un baton surmonté d’un ruban rouge. En véritable érudit, Ovide Scribe s’informait également des grandes découvertes historiques de son époque, telles que les fouilles et les premiers moulages effectués à Pompéi vers 1860. Celles-ci lui inspireront des aquarelles et des huiles sur bois reprenant des sujets des fresques de ce site archéologique.
Dimensions : l. 30cm ; H. 33cm
Domaine : Aquarelle
Expositions de l'oeuvre : exposé temporairement dans le hall du Musée de Sologne du 2 décembre 2009 au 31 janvier 2010 dans l’exposition consacrée à Ovide Scribe
Identifiant fiche : M0275_242
Inscriptions - Marques : “ov. Scribe ” en bas à gauche “d’après une fresque d’Herculanum” en bas à droite
Numéro d'inventaire : 890-1-9
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Précisions concernant l'auteur : Professeur de dessins au Collège de Romorantin artiste peintre et céramiste créateur et conservateur du premier musée de Romorantin Cet artiste de la fin du XIXème siècle, était un solognot d’adoption. Né à Albert dans la Somme en 1814, il étudia la peinture à Paris où il fut conseillé pour les grands peintres de l’époque tels que Ingres et Henner. Il arrive en Sologne à l’âge de 27ans, ses parents ayant décidé de s’installer à La Ferté-St-Cyr suite à des problèmes financiers. Après avoir réalisé des tableaux très réalistes sur la vie des solognots de son époque, cet artiste au grand cœur et érudit se consacra à la céramique figurative. Ovide Scribe marqua l’histoire culturelle de la ville de Romorantin où il s’installe en 1880 sous les conseils de son ami écrivain Paul Besnard. En effet il occupa le premier poste de professeur de dessin au collège, et créa le premier Musée municipal. Artiste et collectionneur d’œuvre de ses amis peintres, ce musée était initialement essentiellement constitué de don provenant de sa propre collection. On en trouve encore beaucoup aujourd’hui dans les collections du Musée Sologne. Installé dans un premier temps rue du Grenier à Sel, près de la tour Jacquemart, il finira sa vie dans sa maison dite du « Guideau » située dans l’actuelle rue Ovide Scribe. C’est dans le four construit dans la cour de cette demeure qu’il réalisa ses plus belles céramiques, dont plusieurs ornent encore la façade. Passionné par l’Art de la Renaissance italienne, il reprit à la fois la technique des céramistes de cette époque comme Luca della Robbia appelée « l’émail cru cuit à grand feu », ainsi que le style des grands peintres tels que Botticelli, Léonard de Vinci et Michel-Ange. Sa performance fut de reproduire avec beaucoup de fidélité les œuvres des artistes de la Renaissance Italienne sans les avoir toujours vues en réalité. En effet passionné de cette période historique, mais ne s’étant jamais rendu en Italie, Scribe pouvait pourtant décrire avec exactitude les monuments de Rome ou Florence. Il savait que dans tel musée, tel tableau était dans telle salle… Il se rendit à plusieurs reprises au Cabinet des Estampes à Paris, certainement pour y trouver l’inspiration et les modèles de ses œuvres. Il explique dans une lettre du 25 octobre 1908 (adressée à Abel Billault), que les gravures conservées dans ce cabinet avaient l’avantage d’être « copiables de plein droit ». Ses sujets et son style étaient tellement fidèles à l’Art de la Renaissance italienne, que certains marchands peu scrupuleux les vendaient en faisant croire aux acheteurs qu’elles dataient du XVIème siècle. Malgré sa formation à la peinture auprès des grands peintres parisiens de l’époque, Ovide Scribe connaitra peu de succès avec ses tableaux, ceux-ci étant souvent jugés trop réalistes et donc peu flatteurs pour ses modèles. Pour ses tableaux, Ovide Scribe utilisaient plusieurs techniques dont l’aquarelle et la peinture à l’huile sur toile ou sur bois. Lorsqu’il peignait à l’huile, c’était avec une touche large et expressive. Cependant les couleurs qu’il employait était assez sombre et donnait un aspect un peu goudronnée. Les dessins d’Ovide Scribe sont aujourd’hui assez rares. Il s’agit souvent d’esquisses et de croquis préparatoires réalisés au crayon de papier ou à l’encre de chine. Quelques uns étaient colorés à l’aquarelle ou au pastel. Il avait deux manières de signer ses œuvres. Les dessins et les peintures (à l’huile ou aquarelles) portaient généralement son nom en toute lettre ou bien l’abréviation « L. Ov. Scribe ». Toutefois sur de nombreuses céramiques, Ovide Scribe signait avec un monogramme stylisé représentant un « S » entouré. Ovide Scribe recevra plusieurs distinctions au cours de sa vie telles que les palmes académiques en 1893, et la rosette d’officier de l’instruction publique en 1904. Il meurt le 9 décembre 1909 à son domicile, des suites d’une pneumonie contractée auprès de son four alors qu’il surveillait dans le froid une de ces longues cuissons de céramiques.
Période de l'original copié : Antiquité
Période (siècle ou millénaire) : XIXe siecle
Auteur de l'image : Musée de Sologne
Précisions sur la représentation : figures mythologiques
Nom du rédacteur de la notice : Julie BROSSIER-DUCLOS
Représentation - Iconographie : un couple nu avec drapé à l’Antique
Statut juridique : propriété communale
Epoque - Style : XIXème siècle
Super domaine : 04 - BEAUX-ARTS
Technique et matériaux : aquarelle

agriculture,soufflet à vigne,(994-5-6)

arts décoratifs ; vie sociale - culturelle ; céramique,st...

Collection : collection Pasquier
Mode d'Acquisition : achat
Autre(s) Numero(s) : PA-15-6
Anciennes appartenances : PASQUIER Michel
Auteur : inconnu (sculpteur)
Code Postal : 41700
Commune : Cour-Cheverny
Date d'acquisition : 2010
Dénomination : statuette
Description en langage naturel : statuette en grès flammé ; manque à l'extrémité du poisson ; bleu clair et flammé marron
Dimensions : H. 21,5 cm ; l. 12 cm ; P. 23 cm
Domaine : arts décoratifs ; vie sociale - culturelle ; céramique
Département : Loir-et-Cher
Etat de conservation : Date du constat : 26/02/2018 / Etat général : très bon / ; ---- ; Date du constat : 14/12/2017 / Etat général : correct / manque à l’extrémité du poisson /
Exécutant : BIGOT Alexandre (céramiste)
Genèse : sculpture ; reproduit en céramique
Groupe : répertoire sculpture polychrome Musée d'Orsay
Identifiant fiche : M0275_12958
Inscriptions - Marques : estampille ; marque de fabricant
Numéro d'inventaire : 2011-03-16.6036
Lieu de création : France ; Centre ; Loir-et-Cher ; Mer
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Millésime de l'oeuvre : 1890 entre ; 1917
Nom du collecteur - découvreur de l'objet : PASQUIER Michel
Nom de la personne ayant modifié la notice : Saisie
Période (siècle ou millénaire) : 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
Précisions concernant l'exécutant : il a réalisé le moule et la céramique d'après une sculpture dont l'auteur est inconnu
Précisions inscriptions : symbole de la tour à peine visible car recouvert d'émail (en dessous) ; écriture "Grès de Bigot" illisible(en dessous)
Précisions sur le lieu d'exécution : usine située au lieu-dit Aulnay ; usine détruite
Précisions sur la représentation : représentant un oiseau assis tenant un poisson dans son bec
Libellé sur techniques et matériaux : grès flammé
Précisions sur l'utilisation : bibelot
Nom du rédacteur de la notice : BROSSIER-DUCLOS Julie
Région : Centre
Représentation - Iconographie : représentation animalière
Statut juridique : propriété de la commune
Epoque - Style : style Art nouveau ; époque Belle-Epoque
Super domaine : 03 - ARTS DECORATIFS
Technique et matériaux : argile, grès (moulage, cuisson de grand feu) ; émail (décor de grand feu) (surface) ; moulage ; cuisson de grand feu ; décor de grand feu
Titre : oiseau pêcheur
Utilisation - Fonction - Destination : décoration

architecture ; art décoratif,statuette,(2011-03-16.4344)"...

Collection : Collection Pasquier
Mode d'Acquisition : achat
Autre(s) Numero(s) : PA-15-5
Appellation : buste
Anciennes appartenances : M PASQUIER Michel
Auteur : inconnu (sculpteur)
Date d'acquisition : 29/06/2010
Dénomination : statuette
Description en langage naturel : buste visage d’homme barbu en grès flammé de couleur beige
Dimensions : L. 23 cm ; H. 30 cm ; P. 20 cm
Domaine : architecture ; art décoratif
Etat de conservation : Date du constat : 26/02/2018 / Etat général : très bon / ; ---- ; Etat général : bon /
Exécutant : BIGOT Alexandre (céramiste)
Groupe : Statues. Inventaire initial collection Pasquier 2007-2008 Julie Brossier-Duclos ; répertoire sculpture polychrome Musée d'Orsay
Identifiant fiche : M0275_10385
Inscriptions - Marques : marque de fabricant ; marque de façonnage ; inscription concernant l'exécutant
Numéro d'inventaire : 2011-03-16.4344
Lieu de création : Centre ; Loir-et-Cher ; Mer
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Nom du collecteur - découvreur de l'objet : PASQUIER Michel
Nom de la personne ayant modifié la notice : Saisie
Précisions concernant l'exécutant : il a réalisé le moule et la céramique d'après une sculpture dont l'auteur est inconnu
Auteur de l'image : BROSSIER-DUCLOS Julie
Précisions inscriptions : deux signatures "a. Bigot" et deux "L" estampillés (sous la base) un "L" et signature "a.Bigot" estampillés à l'intérieur de la pièce (partie creuse et bordure) une écruture au crayon non déchiffrable à l'intérieur de la pièce (partie creuse)
Précisions sur la représentation : visage d'homme barbu semblant sortir d'un bloc de pierre
Libellé sur techniques et matériaux : grès flammé
Précisions sur l'utilisation : bibelot
Nom du rédacteur de la notice : BROSSIER-DUCLOS Julie
Représentation - Iconographie : tête ; barbe ; visage
Statut juridique : propriété communale
Super domaine : 03 - ARTS DECORATIFS
Technique et matériaux : argile, grès (moulé, cuisson de grand feu) ; moulé ; cuisson de grand feu
Titre : visage d’homme barbu
Utilisation - Fonction - Destination : décoration

vie domestique,tonnelet,(994-5-2)

agriculture,van à blé,(D 54 2 359)

vie domestique ; arts décoratifs ; céramique,vasque,(2011...

Collection : Collection Pasquier
Mode d'Acquisition : achat
Autre(s) Numero(s) : PA-23-2
Dénomination : vasque
Description en langage naturel : vasque de jardin
Dimensions : H. 80 cm
Domaine : vie domestique ; arts décoratifs ; céramique
Etat de conservation : Date du constat : 1/03/2018 / Etat général : très bon /
Groupe : Vasques. Inventaire initial collection Pasquier 2007-2008 Julie Brossier-Duclos ; dénomination à normaliser ; expo virtuelle 2019 "du végétal à la céramique"
Identifiant fiche : M0275_10654
Numéro d'inventaire : 2011-03-16.4613
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Nom du collecteur - découvreur de l'objet : PASQUIER Michel
Nom de la personne ayant modifié la notice : Saisie
Auteur de l'image : BROSSIER-DUCLOS Julie
Nom du rédacteur de la notice : BROSSIER-DUCLOS Julie
Super domaine : 03 - ARTS DECORATIFS
Technique et matériaux : terre cuite (moulé, cuisson) ; moulé, cuisson
Utilisation - Fonction - Destination : décor de jardin

peinture,(882-1-11)"Visitation",

Collection : Ovide Scribe
Mode d'Acquisition : don
Auteur : Ovide Scribe (peintre)
Observations-Commentaires : Visitation d’apres Jacopo Pontoro
Description en langage naturel : Visitation, aquarelle d’Ovide Scribe d’après Pontormo artiste florentin de la Renaissance La plus grande source d’inspiration d’Ovide Scribe durant sa carrière d’artiste fut les œuvres des grands peintres de la Renaissance italienne comme Botticelli, Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël et de certains sculpteurs comme Donatello. Certains lui reprochent d’avoir beaucoup copié les maîtres de la Renaissance et de manquer d’originalité. Ses œuvres aux sujets plus personnels sont en effet plus confidentielles et généralement conservées dans des collections privées telles que celle de ses descendants. Sa performance fut de reproduire avec beaucoup de fidélité les œuvres des artistes de la Renaissance Italienne sans les avoir vues en réalité. En effet, passionné par cette période historique, mais ne s’étant jamais rendu en Italie, Scribe pouvait pourtant décrire avec exactitude les monuments de Rome ou Florence. Il savait que dans tel musée, tel tableau était dans telle salle… Il se rendit à plusieurs reprises au Cabinet des Estampes à Paris, certainement pour y trouver l’inspiration et les modèles de ses œuvres. Il explique dans une lettre du 25 octobre 1908 (adressée à Abel Billault), que les gravures conservées dans ce cabinet avaient l’avantage d’être « copiables de plein droit ». Ses sujets et son style étaient tellement fidèles à l’Art de la Renaissance italienne, que certains marchands peu scrupuleux les vendaient en faisant croire aux acheteurs qu’elles dataient du XVIème siècle.
Dimensions : l. 33cm ; H. 43 cm
Domaine : peinture
Expositions de l'oeuvre : exposé temporairement dans le hall du Musée de Sologne du 2 décembre 2009 au 31 janvier 2010 dans l’exposition consacrée à Ovide Scribe
Identifiant fiche : M0275_207
Numéro d'inventaire : 882-1-11
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Précisions concernant l'auteur : Professeur de dessins au Collège de Romorantin artiste peintre et céramiste Ovide scribe créateur et conservateur du premier musée de Romorantin Cet artiste de la fin du XIXème siècle, était un solognot d’adoption. Né à Albert dans la Somme en 1814, il étudia la peinture à Paris où il fut conseillé pour les grands peintres de l’époque tels que Ingres et Henner. Il arrive en Sologne à l’âge de 27ans, ses parents ayant décidé de s’installer à La Ferté-St-Cyr suite à des problèmes financiers. Après avoir réalisé des tableaux très réalistes sur la vie des solognots de son époque, cet artiste au grand cœur et érudit se consacra à la céramique figurative. Ovide Scribe marqua l’histoire culturelle de la ville de Romorantin où il s’installe en 1880 sous les conseils de son ami écrivain Paul Besnard. En effet il occupa le premier poste de professeur de dessin au collège, et créa le premier Musée municipal. Artiste et collectionneur d’œuvre de ses amis peintres, ce musée était initialement essentiellement constitué de don provenant de sa propre collection. On en trouve encore beaucoup aujourd’hui dans les collections du Musée Sologne. Installé dans un premier temps rue du Grenier à Sel, près de la tour Jacquemart, il finira sa vie dans sa maison dite du « Guideau » située dans l’actuelle rue Ovide Scribe. C’est dans le four construit dans la cour de cette demeure qu’il réalisa ses plus belles céramiques, dont plusieurs ornent encore la façade. Passionné par l’Art de la Renaissance italienne, il reprit à la fois la technique des céramistes de cette époque comme Luca della Robbia appelée « l’émail cru cuit à grand feu », ainsi que le style des grands peintres tels que Botticelli, Léonard de Vinci et Michel-Ange. Sa performance fut de reproduire avec beaucoup de fidélité les œuvres des artistes de la Renaissance Italienne sans les avoir toujours vues en réalité. En effet passionné de cette période historique, mais ne s’étant jamais rendu en Italie, Scribe pouvait pourtant décrire avec exactitude les monuments de Rome ou Florence. Il savait que dans tel musée, tel tableau était dans telle salle… Il se rendit à plusieurs reprises au Cabinet des Estampes à Paris, certainement pour y trouver l’inspiration et les modèles de ses œuvres. Il explique dans une lettre du 25 octobre 1908 (adressée à Abel Billault), que les gravures conservées dans ce cabinet avaient l’avantage d’être « copiables de plein droit ». Ses sujets et son style étaient tellement fidèles à l’Art de la Renaissance italienne, que certains marchands peu scrupuleux les vendaient en faisant croire aux acheteurs qu’elles dataient du XVIème siècle. Malgré sa formation à la peinture auprès des grands peintres parisiens de l’époque, Ovide Scribe connaitra peu de succès avec ses tableaux, ceux-ci étant souvent jugés trop réalistes et donc peu flatteurs pour ses modèles. Pour ses tableaux, Ovide Scribe utilisaient plusieurs techniques dont l’aquarelle et la peinture à l’huile sur toile ou sur bois. Lorsqu’il peignait à l’huile, c’était avec une touche large et expressive. Cependant les couleurs qu’il employait était assez sombre et donnait un aspect un peu goudronnée. Les dessins d’Ovide Scribe sont aujourd’hui assez rares. Il s’agit souvent d’esquisses et de croquis préparatoires réalisés au crayon de papier ou à l’encre de chine. Quelques uns étaient colorés à l’aquarelle ou au pastel. Il avait deux manières de signer ses œuvres. Les dessins et les peintures (à l’huile ou aquarelles) portaient généralement son nom en toute lettre ou bien l’abréviation « L. Ov. Scribe ». Toutefois sur de nombreuses céramiques, Ovide Scribe signait avec un monogramme stylisé représentant un « S » entouré. Ovide Scribe recevra plusieurs distinctions au cours de sa vie telles que les palmes académiques en 1893, et la rosette d’officier de l’instruction publique en 1904. Il meurt le 9 décembre 1909 à son domicile, des suites d’une pneumonie contractée auprès de son four alors qu’il surveillait dans le froid une de ces longues cuissons de céramiques.
Période de l'original copié : 1514-1516
Auteur de l'image : Musée de Sologne
Précisions sur la représentation : d’après une fresque de Jacopo Pontormo (XVIème siècle) Visitation, fresque, Pontormo, 1514-1516, (Florence, église Santissima Annunziata). Cette fresque fut commandée par Jacopo de' Rossi, prieur du couvent de l'Annonciation. C'était aussi le protecteur et le commanditaire de Rosso Fiorentino qui avait peint en 1514 l'"Assomption de la Vierge". L'œuvre de Pontormo conclut le cycle des scènes de la vie de la Vierge, sur lequel Andrea del Sarto et Franciabigio avaient également travaillé. Dans cette "Visitation", Pontormo prend pour modèle les grands retables de Fra Bartolomeo ; en particulier, il emprunte au Retable Pitti (Florence, galerie de l'Accademia), le portique en demi-cercle et les quelques marches qui servent de scène et de plateau aux personnages. Mais, ici, la symétrie statique qui caractérise les compositions de Fra Bartolomeo connaît une animation inattendue, grâce à "une manière vive, enlevée" soulignée par Vasari. Le "putto" nu aux jambes écartées répondant symétriquement à une jeune femme "anonyme" indique que le peintre ne se satisfait pas des équilibres d'Andrea del Sarto. La culture classique se manifeste cependant dans le double cortège évoquant la tradition florentine en même temps que les exemples romains de Raphaël. Le contraste calculé entre les personnages et l'ample mise en scène dans l'espace architectonique font de l'œuvre de Pontormo la première démonstration florentine d'une rhétorique théâtrale proche de celle qui s'épanouissait dans les récentes œuvres d'art romaines ; il s'en écartera pourtant très vite et s'engagera sur le chemin d'une recherche absolument originale. http://www.aparences.net/manierisme/pontormo.html
Nom du rédacteur de la notice : Julie BROSSIER-DUCLOS
Représentation - Iconographie : scène de Visitation
Sources écrites et orales de la représentation : explications oeuvre d’origine : http://www.aparences.net/manierisme/pontormo.html
Statut juridique : propriété communale
Epoque - Style : XIXème siècle
Super domaine : 04 - BEAUX-ARTS
Technique et matériaux : aquarelle
Titre : Visitation

céramique émaillé,(882-1-28)"CLEOPATRE",

Mode d'Acquisition : don
Auteur : Ovide Scribe (peintre)
Observations-Commentaires : EMAIL CRU GRAND FEU 1880
Description en langage naturel : Scène représentant certainement le sucide de Cléopatre avec un serpent: Cléopatre nue sur un drapé avec un serpent enroulé autour de son bras droit et un autre serpent à ses pieds en bas à gauche Sa main est posée sur une statue de déesse égyptienne. On peut voir une vue derrière elle avec un obélisque La peinture sur émail cru employée par Ovide Scribe, trouve ses origines en Perse et connait un véritable essor en Italie au XVe siècle. En effet, c’est pendant la première Renaissance italienne, appelée Quattrocento, que les artistes expriment leurs talents dans de véritables tableaux de céramique émaillée. Ovide Scribe réalise ses premiers essais de céramique en 1876, grâce à l’aide d’un fabricant de vaisselle de Beaugency, nommé Jules Pinguet. Mais l’artiste n’était pas satisfait des résultats, car il restait toujours « un semi de points blancs qui se produisaient à son feu ». En effet le commerçant lui cuisait les céramiques dans son four en même temps que ses propres productions de vaisselles communes. Par conséquent, la température n’était pas réglée spécifiquement pour les céramiques de Scribe. C’est pourquoi il décide en 1877 de se construire son propre four de style italien à la Ferté-St-Cyr. Après avoir fait des recherches sur les fours de la Renaissance, il prend le modèle de son four dans un livre datant de 1548. Sur les centaines de céramiques qu’il a réalisées, peu furent totalement réussies. Ceci s’explique par la difficulté de doser la chaleur de son four. Il fera preuve de ténacité pour réussir ses cuissons à force de tâtonnements et de patience, bien que l’utilisation de son four lui coûte extrêmement cher. Sa démarche artistique avait un but, celui d’égaler les maîtres anciens en matière de peinture sur émail cru. Il fut un des derniers spécialistes de l’émail cru, après Lucas della Robbia et Palissy, dont la technique fut décrite en 1548 par Piccolpasso. Ce type de céramique était unique à son époque, car elle avait été oubliée au fil des siècles. Dans une de ses lettres, Ovide différenciait sa technique de dessin sur émail cru du travail des autres céramistes de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle, tels que les faïenciers de Blois, de Nevers et de Paris. En effet, contrairement à lui, ils utilisaient la méthode de cuisson dite à « petit feu ». Par conséquent leur dessin qui s’exécutait sur un émail déjà cuit, ce qui autorisait les reprises du dessin. Sa façon d’utiliser des oxydes sous forme de poudre pour obtenir les couleurs est aussi différente des méthodes employées par les autres faïenciers de son temps : « La couleur s’emploie avec des huiles, ce n’est plus la manière fresque usitée au XVIème siècle italien. La couleur ne peut plus s’incorporer dans l’émail, la pénétration étant supprimée, il n’y a plus ce gras, ce fondu, raison d’être du procédé. » Les faïences d’Ovide Scribe visibles à Romorantin sur sa maison, au Musée de Sologne et à l’église de Lanthenay sont la preuve du haut degré de technicité auquel il était parvenu en matière de céramique. Il parvenait à faire figurer dans ses céramiques les détails les plus infimes et les plus délicats comme des perles dans les coiffures et les habits des personnages Renaissance ou le plissé des vêtements…
Dimensions : l. 20 CM ; H. 31 CM
Domaine : céramique émaillé
Datation de la représentation : 1880
Etat de conservation : Etat général : ETAT MOYEN
Expositions de l'oeuvre : exposé temporairement dans le hall du Musée de Sologne du 2 décembre 2009 au 31 janvier 2010 dans l’exposition consacrée à Ovide Scribe
Identifiant fiche : M0275_224
Inscriptions - Marques : “Ovide Scribe, 1880 émail cru Grd Feu” en bas à droite
Numéro d'inventaire : 882-1-28
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Précisions concernant l'auteur : Professeur de dessins au Collège de Romorantin artiste peintre et céramiste créateur et conservateur du premier musée de Romorantin Cet artiste de la fin du XIXème siècle, était un solognot d’adoption. Né à Albert dans la Somme en 1814, il étudia la peinture à Paris où il fut conseillé pour les grands peintres de l’époque tels que Ingres et Henner. Il arrive en Sologne à l’âge de 27ans, ses parents ayant décidé de s’installer à La Ferté-St-Cyr suite à des problèmes financiers. Après avoir réalisé des tableaux très réalistes sur la vie des solognots de son époque, cet artiste au grand cœur et érudit se consacra à la céramique figurative. Ovide Scribe marqua l’histoire culturelle de la ville de Romorantin où il s’installe en 1880 sous les conseils de son ami écrivain Paul Besnard. En effet il occupa le premier poste de professeur de dessin au collège, et créa le premier Musée municipal. Artiste et collectionneur d’œuvre de ses amis peintres, ce musée était initialement essentiellement constitué de don provenant de sa propre collection. On en trouve encore beaucoup aujourd’hui dans les collections du Musée Sologne. Installé dans un premier temps rue du Grenier à Sel, près de la tour Jacquemart, il finira sa vie dans sa maison dite du « Guideau » située dans l’actuelle rue Ovide Scribe. C’est dans le four construit dans la cour de cette demeure qu’il réalisa ses plus belles céramiques, dont plusieurs ornent encore la façade. Passionné par l’Art de la Renaissance italienne, il reprit à la fois la technique des céramistes de cette époque comme Luca della Robbia appelée « l’émail cru cuit à grand feu », ainsi que le style des grands peintres tels que Botticelli, Léonard de Vinci et Michel-Ange. Sa performance fut de reproduire avec beaucoup de fidélité les œuvres des artistes de la Renaissance Italienne sans les avoir toujours vues en réalité. En effet passionné de cette période historique, mais ne s’étant jamais rendu en Italie, Scribe pouvait pourtant décrire avec exactitude les monuments de Rome ou Florence. Il savait que dans tel musée, tel tableau était dans telle salle… Il se rendit à plusieurs reprises au Cabinet des Estampes à Paris, certainement pour y trouver l’inspiration et les modèles de ses œuvres. Il explique dans une lettre du 25 octobre 1908 (adressée à Abel Billault), que les gravures conservées dans ce cabinet avaient l’avantage d’être « copiables de plein droit ». Ses sujets et son style étaient tellement fidèles à l’Art de la Renaissance italienne, que certains marchands peu scrupuleux les vendaient en faisant croire aux acheteurs qu’elles dataient du XVIème siècle. Malgré sa formation à la peinture auprès des grands peintres parisiens de l’époque, Ovide Scribe connaitra peu de succès avec ses tableaux, ceux-ci étant souvent jugés trop réalistes et donc peu flatteurs pour ses modèles. Pour ses tableaux, Ovide Scribe utilisaient plusieurs techniques dont l’aquarelle et la peinture à l’huile sur toile ou sur bois. Lorsqu’il peignait à l’huile, c’était avec une touche large et expressive. Cependant les couleurs qu’il employait était assez sombre et donnait un aspect un peu goudronnée. Les dessins d’Ovide Scribe sont aujourd’hui assez rares. Il s’agit souvent d’esquisses et de croquis préparatoires réalisés au crayon de papier ou à l’encre de chine. Quelques uns étaient colorés à l’aquarelle ou au pastel. Il avait deux manières de signer ses œuvres. Les dessins et les peintures (à l’huile ou aquarelles) portaient généralement son nom en toute lettre ou bien l’abréviation « L. Ov. Scribe ». Toutefois sur de nombreuses céramiques, Ovide Scribe signait avec un monogramme stylisé représentant un « S » entouré. Ovide Scribe recevra plusieurs distinctions au cours de sa vie telles que les palmes académiques en 1893, et la rosette d’officier de l’instruction publique en 1904. Il meurt le 9 décembre 1909 à son domicile, des suites d’une pneumonie contractée auprès de son four alors qu’il surveillait dans le froid une de ces longues cuissons de céramiques.
Période (siècle ou millénaire) : XIXe siecle
Auteur de l'image : Musée de Sologne
Précisions sur la représentation : Cléopatre nue sur un drapé avec un serpent enroulé autour de son bras droit et un autre serpent à ses pieds en bas à gauche la main posée sur une statue de déesse égyptienne
Nom du rédacteur de la notice : Julie BROSSIER-DUCLOS
Représentation - Iconographie : Cléopatre
Statut juridique : propriété communale
Epoque - Style : XIXème siècle
Super domaine : 04 - BEAUX-ARTS
Technique et matériaux : Brique de céramique grand feu
Titre : CLEOPATRE

céramique émaillé,(882-1-30)"Jeanne d’Arc",

Mode d'Acquisition : don
Auteur : Ovide Scribe (peintre)
Observations-Commentaires : EMAIL CRU GRAND FEU
Description en langage naturel : Jeanne d’Arc est représentée debout au sommet d’un tour médiévale à créneaux. S’intéressant autant à l’histoire de France qu’à l’histoire locale, Ovide Scribe représenta aussi bien des personnages historiques tels que Louis XV et Marguerite des Essarts et Jeanne d’Arc que des éléments du patrimoine local. elle porte une armure dont le casque et ses gants sont posés à terre derrière elle. Elle tient dans la main gauche son étendard ornée de fleur de lys sur lequel est inscrit “Jhesus Maria” et devine une vierge entourée de deux anges. La peinture sur émail cru employée par Ovide Scribe, trouve ses origines en Perse et connait un véritable essor en Italie au XVe siècle. En effet, c’est pendant la première Renaissance italienne, appelée Quattrocento, que les artistes expriment leurs talents dans de véritables tableaux de céramique émaillée. Ovide Scribe réalise ses premiers essais de céramique en 1876, grâce à l’aide d’un fabricant de vaisselle de Beaugency, nommé Jules Pinguet. Mais l’artiste n’était pas satisfait des résultats, car il restait toujours « un semi de points blancs qui se produisaient à son feu ». En effet le commerçant lui cuisait les céramiques dans son four en même temps que ses propres productions de vaisselles communes. Par conséquent, la température n’était pas réglée spécifiquement pour les céramiques de Scribe. C’est pourquoi il décide en 1877 de se construire son propre four de style italien à la Ferté-St-Cyr. Après avoir fait des recherches sur les fours de la Renaissance, il prend le modèle de son four dans un livre datant de 1548. Sur les centaines de céramiques qu’il a réalisées, peu furent totalement réussies. Ceci s’explique par la difficulté de doser la chaleur de son four. Il fera preuve de ténacité pour réussir ses cuissons à force de tâtonnements et de patience, bien que l’utilisation de son four lui coûte extrêmement cher. Sa démarche artistique avait un but, celui d’égaler les maîtres anciens en matière de peinture sur émail cru. Il fut un des derniers spécialistes de l’émail cru, après Lucas della Robbia et Palissy, dont la technique fut décrite en 1548 par Piccolpasso. Ce type de céramique était unique à son époque, car elle avait été oubliée au fil des siècles. Dans une de ses lettres, Ovide différenciait sa technique de dessin sur émail cru du travail des autres céramistes de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle, tels que les faïenciers de Blois, de Nevers et de Paris. En effet, contrairement à lui, ils utilisaient la méthode de cuisson dite à « petit feu ». Par conséquent leur dessin qui s’exécutait sur un émail déjà cuit, ce qui autorisait les reprises du dessin. Sa façon d’utiliser des oxydes sous forme de poudre pour obtenir les couleurs est aussi différente des méthodes employées par les autres faïenciers de son temps : « La couleur s’emploie avec des huiles, ce n’est plus la manière fresque usitée au XVIème siècle italien. La couleur ne peut plus s’incorporer dans l’émail, la pénétration étant supprimée, il n’y a plus ce gras, ce fondu, raison d’être du procédé. » Les faïences d’Ovide Scribe visibles à Romorantin sur sa maison, au Musée de Sologne et à l’église de Lanthenay sont la preuve du haut degré de technicité auquel il était parvenu en matière de céramique. Il parvenait à faire figurer dans ses céramiques les détails les plus infimes et les plus délicats comme des perles dans les coiffures et les habits des personnages Renaissance ou le plissé des vêtements…
Dimensions : l. 34 cm ; H. 54cm
Domaine : céramique émaillé
Expositions de l'oeuvre : exposé temporairement dans le hall du Musée de Sologne du 2 décembre 2009 au 31 janvier 2010 dans l’exposition consacrée à Ovide Scribe
Identifiant fiche : M0275_226
Inscriptions - Marques : S monogramme signature d’Ovide Scribe en bas à gauche
Numéro d'inventaire : 882-1-30
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Précisions concernant l'auteur : Professeur de dessins au Collège de Romorantin artiste peintre et céramiste créateur et conservateur du premier musée de Romorantin Cet artiste de la fin du XIXème siècle, était un solognot d’adoption. Né à Albert dans la Somme en 1814, il étudia la peinture à Paris où il fut conseillé pour les grands peintres de l’époque tels que Ingres et Henner. Il arrive en Sologne à l’âge de 27ans, ses parents ayant décidé de s’installer à La Ferté-St-Cyr suite à des problèmes financiers. Après avoir réalisé des tableaux très réalistes sur la vie des solognots de son époque, cet artiste au grand cœur et érudit se consacra à la céramique figurative. Ovide Scribe marqua l’histoire culturelle de la ville de Romorantin où il s’installe en 1880 sous les conseils de son ami écrivain Paul Besnard. En effet il occupa le premier poste de professeur de dessin au collège, et créa le premier Musée municipal. Artiste et collectionneur d’œuvre de ses amis peintres, ce musée était initialement essentiellement constitué de don provenant de sa propre collection. On en trouve encore beaucoup aujourd’hui dans les collections du Musée Sologne. Installé dans un premier temps rue du Grenier à Sel, près de la tour Jacquemart, il finira sa vie dans sa maison dite du « Guideau » située dans l’actuelle rue Ovide Scribe. C’est dans le four construit dans la cour de cette demeure qu’il réalisa ses plus belles céramiques, dont plusieurs ornent encore la façade. Passionné par l’Art de la Renaissance italienne, il reprit à la fois la technique des céramistes de cette époque comme Luca della Robbia appelée « l’émail cru cuit à grand feu », ainsi que le style des grands peintres tels que Botticelli, Léonard de Vinci et Michel-Ange. Sa performance fut de reproduire avec beaucoup de fidélité les œuvres des artistes de la Renaissance Italienne sans les avoir toujours vues en réalité. En effet passionné de cette période historique, mais ne s’étant jamais rendu en Italie, Scribe pouvait pourtant décrire avec exactitude les monuments de Rome ou Florence. Il savait que dans tel musée, tel tableau était dans telle salle… Il se rendit à plusieurs reprises au Cabinet des Estampes à Paris, certainement pour y trouver l’inspiration et les modèles de ses œuvres. Il explique dans une lettre du 25 octobre 1908 (adressée à Abel Billault), que les gravures conservées dans ce cabinet avaient l’avantage d’être « copiables de plein droit ». Ses sujets et son style étaient tellement fidèles à l’Art de la Renaissance italienne, que certains marchands peu scrupuleux les vendaient en faisant croire aux acheteurs qu’elles dataient du XVIème siècle. Malgré sa formation à la peinture auprès des grands peintres parisiens de l’époque, Ovide Scribe connaitra peu de succès avec ses tableaux, ceux-ci étant souvent jugés trop réalistes et donc peu flatteurs pour ses modèles. Pour ses tableaux, Ovide Scribe utilisaient plusieurs techniques dont l’aquarelle et la peinture à l’huile sur toile ou sur bois. Lorsqu’il peignait à l’huile, c’était avec une touche large et expressive. Cependant les couleurs qu’il employait était assez sombre et donnait un aspect un peu goudronnée. Les dessins d’Ovide Scribe sont aujourd’hui assez rares. Il s’agit souvent d’esquisses et de croquis préparatoires réalisés au crayon de papier ou à l’encre de chine. Quelques uns étaient colorés à l’aquarelle ou au pastel. Il avait deux manières de signer ses œuvres. Les dessins et les peintures (à l’huile ou aquarelles) portaient généralement son nom en toute lettre ou bien l’abréviation « L. Ov. Scribe ». Toutefois sur de nombreuses céramiques, Ovide Scribe signait avec un monogramme stylisé représentant un « S » entouré. Ovide Scribe recevra plusieurs distinctions au cours de sa vie telles que les palmes académiques en 1893, et la rosette d’officier de l’instruction publique en 1904. Il meurt le 9 décembre 1909 à son domicile, des suites d’une pneumonie contractée auprès de son four alors qu’il surveillait dans le froid une de ces longues cuissons de céramiques.
Période (siècle ou millénaire) : XIX e siecle
Auteur de l'image : Musée de Sologne
Nom du rédacteur de la notice : Julie BROSSIER-DUCLOS
Représentation - Iconographie : Jeanne d’Arc
Statut juridique : propriété communale
Epoque - Style : XIXème siècle
Super domaine : 04 - BEAUX-ARTS
Technique et matériaux : céramique émail cru cuit au grand feu
Titre : Jeanne d’Arc

dessin,(882-1-32)"Portrait de l’homme",

Mode d'Acquisition : don
Auteur : Ovide Scribe (dessinateur)
Dimensions : l. 30.5 cm ; H. 39.5 cm (ovale)
Domaine : dessin
Datation de la représentation : avril 1881
Expositions de l'oeuvre : exposé temporairement dans le hall du Musée de Sologne du 2 décembre 2009 au 31 janvier 2010 dans l’exposition consacrée à Ovide Scribe
Identifiant fiche : M0275_228
Inscriptions - Marques : “Ov. Scribe avril 1881” en bas à gauche
Numéro d'inventaire : 882-1-32
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Millésime de l'oeuvre : 1881
Précisions concernant l'auteur : Professeur de dessins au Collège de Romorantin artiste peintre et céramiste créateur et conservateur du premier musée de Romorantin Cet artiste de la fin du XIXème siècle, était un solognot d’adoption. Né à Albert dans la Somme en 1814, il étudia la peinture à Paris où il fut conseillé pour les grands peintres de l’époque tels que Ingres et Henner. Il arrive en Sologne à l’âge de 27ans, ses parents ayant décidé de s’installer à La Ferté-St-Cyr suite à des problèmes financiers. Après avoir réalisé des tableaux très réalistes sur la vie des solognots de son époque, cet artiste au grand cœur et érudit se consacra à la céramique figurative. Ovide Scribe marqua l’histoire culturelle de la ville de Romorantin où il s’installe en 1880 sous les conseils de son ami écrivain Paul Besnard. En effet il occupa le premier poste de professeur de dessin au collège, et créa le premier Musée municipal. Artiste et collectionneur d’œuvre de ses amis peintres, ce musée était initialement essentiellement constitué de don provenant de sa propre collection. On en trouve encore beaucoup aujourd’hui dans les collections du Musée Sologne. Installé dans un premier temps rue du Grenier à Sel, près de la tour Jacquemart, il finira sa vie dans sa maison dite du « Guideau » située dans l’actuelle rue Ovide Scribe. C’est dans le four construit dans la cour de cette demeure qu’il réalisa ses plus belles céramiques, dont plusieurs ornent encore la façade. Passionné par l’Art de la Renaissance italienne, il reprit à la fois la technique des céramistes de cette époque comme Luca della Robbia appelée « l’émail cru cuit à grand feu », ainsi que le style des grands peintres tels que Botticelli, Léonard de Vinci et Michel-Ange. Sa performance fut de reproduire avec beaucoup de fidélité les œuvres des artistes de la Renaissance Italienne sans les avoir toujours vues en réalité. En effet passionné de cette période historique, mais ne s’étant jamais rendu en Italie, Scribe pouvait pourtant décrire avec exactitude les monuments de Rome ou Florence. Il savait que dans tel musée, tel tableau était dans telle salle… Il se rendit à plusieurs reprises au Cabinet des Estampes à Paris, certainement pour y trouver l’inspiration et les modèles de ses œuvres. Il explique dans une lettre du 25 octobre 1908 (adressée à Abel Billault), que les gravures conservées dans ce cabinet avaient l’avantage d’être « copiables de plein droit ». Ses sujets et son style étaient tellement fidèles à l’Art de la Renaissance italienne, que certains marchands peu scrupuleux les vendaient en faisant croire aux acheteurs qu’elles dataient du XVIème siècle. Malgré sa formation à la peinture auprès des grands peintres parisiens de l’époque, Ovide Scribe connaitra peu de succès avec ses tableaux, ceux-ci étant souvent jugés trop réalistes et donc peu flatteurs pour ses modèles. Pour ses tableaux, Ovide Scribe utilisaient plusieurs techniques dont l’aquarelle et la peinture à l’huile sur toile ou sur bois. Lorsqu’il peignait à l’huile, c’était avec une touche large et expressive. Cependant les couleurs qu’il employait était assez sombre et donnait un aspect un peu goudronnée. Les dessins d’Ovide Scribe sont aujourd’hui assez rares. Il s’agit souvent d’esquisses et de croquis préparatoires réalisés au crayon de papier ou à l’encre de chine. Quelques uns étaient colorés à l’aquarelle ou au pastel. Il avait deux manières de signer ses œuvres. Les dessins et les peintures (à l’huile ou aquarelles) portaient généralement son nom en toute lettre ou bien l’abréviation « L. Ov. Scribe ». Toutefois sur de nombreuses céramiques, Ovide Scribe signait avec un monogramme stylisé représentant un « S » entouré. Ovide Scribe recevra plusieurs distinctions au cours de sa vie telles que les palmes académiques en 1893, et la rosette d’officier de l’instruction publique en 1904. Il meurt le 9 décembre 1909 à son domicile, des suites d’une pneumonie contractée auprès de son four alors qu’il surveillait dans le froid une de ces longues cuissons de céramiques.
Période (siècle ou millénaire) : 4e quart 19e siècle
Auteur de l'image : Musée de Sologne
Nom du rédacteur de la notice : Julie BROSSIER-DUCLOS
Représentation - Iconographie : Portrait d’homme barbu à la mode du XIXème siècle
Statut juridique : propriété communale
Epoque - Style : XIXème siècle
Super domaine : 04 - BEAUX-ARTS
Technique et matériaux : dessin au crayon
Titre : Portrait de l’homme

peinture,(882-1-26)"JEANNETTE A L’EGLISE",

Mode d'Acquisition : don
Auteur : Ovide Scribe (peintre)
Observations-Commentaires : Tableau peint à la Ferté-Saint-Cyr
Description en langage naturel : Jeannette est représentée en habits de solognotes: bonnet à ruban bleu et plissé paillé sur le devant, lourde cape marron appelée capote. Elle tient son missel de la main droite. Tableau réalisé par Ovide Scribe à la Ferté-St-Cyr à l’époque où il y résidait (avant 1880). Dans un premier temps, à son arrivée à la Ferté-St-Cyr, Ovide Scribe pratiquait principalement la peinture et le dessin. Les sujets de ses tableaux lui furent d’abord inspirés par la Sologne, qu’il découvrait au cours de ses longues promenades et lors de ses rencontres avec les habitants. Fraîchement sorti de son apprentissage de la peinture à Paris, son style est alors très académique. Les sujets sont traités avec une sorte de naturalisme anecdotique riche en détails documentaires. Les tableaux conservés au Musée de Sologne permettent ainsi d’imaginer la vie des Solognots à la fin du XIXème siècle. « Jeannette à l’église » nous montre la place importante occupée par la religion catholique à l’époque. De plus, ses habits sont ceux portés autrefois par les solognotes tels que la coiffe à bordure à plis « paillés » et la lourde cape d’hiver appelée « capote ».
Dimensions : l. 36cm ; H. 47 cm
Domaine : peinture
Ecole de l'auteur ou de l'oeuvre : Ecole française du XIX -XXe siecle
Etat de conservation : > Date du constat : 26-06-1992 ; Motif du constat : Rénovation du musee ; Vernis présentant des manités. Des craquelures prématurés sont visibles dans le manteau. Quelques lacunes anciennes non restaurées sont sous le vernis. Ce dernier est affecté d’une griffure dans le fond vers l’angle supérieur dextre. Quelques frottements du cadre sont visibles sur les bords ainsi que des traces de peinture dorée ; Notes : Une signature et une date sur trois lignes à 23.5cm du bord haut et 2cmdu bord gauche tres peu lisibles car effacées ; Vérificateur : G Taillard
Expositions de l'oeuvre : exposé temporairement dans le hall du Musée de Sologne du 2 décembre 2009 au 31 janvier 2010 dans l’exposition consacrée à Ovide Scribe
Identifiant fiche : M0275_222
Numéro d'inventaire : 882-1-26
Lieu de création : Tableau peint a la Ferté saint Cyr.
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Nom de la personne ayant modifié la notice : Julie BROSSIER-DUCLOS
Précisions concernant l'auteur : Professeur de dessins au Collège de Romorantin artiste peintre et céramiste créateur et conservateur du premier musée de Romorantin Cet artiste de la fin du XIXème siècle, était un solognot d’adoption. Né à Albert dans la Somme en 1814, il étudia la peinture à Paris où il fut conseillé pour les grands peintres de l’époque tels que Ingres et Henner. Il arrive en Sologne à l’âge de 27ans, ses parents ayant décidé de s’installer à La Ferté-St-Cyr suite à des problèmes financiers. Après avoir réalisé des tableaux très réalistes sur la vie des solognots de son époque, cet artiste au grand cœur et érudit se consacra à la céramique figurative. Ovide Scribe marqua l’histoire culturelle de la ville de Romorantin où il s’installe en 1880 sous les conseils de son ami écrivain Paul Besnard. En effet il occupa le premier poste de professeur de dessin au collège, et créa le premier Musée municipal. Artiste et collectionneur d’œuvre de ses amis peintres, ce musée était initialement essentiellement constitué de don provenant de sa propre collection. On en trouve encore beaucoup aujourd’hui dans les collections du Musée Sologne. Installé dans un premier temps rue du Grenier à Sel, près de la tour Jacquemart, il finira sa vie dans sa maison dite du « Guideau » située dans l’actuelle rue Ovide Scribe. C’est dans le four construit dans la cour de cette demeure qu’il réalisa ses plus belles céramiques, dont plusieurs ornent encore la façade. Passionné par l’Art de la Renaissance italienne, il reprit à la fois la technique des céramistes de cette époque comme Luca della Robbia appelée « l’émail cru cuit à grand feu », ainsi que le style des grands peintres tels que Botticelli, Léonard de Vinci et Michel-Ange. Sa performance fut de reproduire avec beaucoup de fidélité les œuvres des artistes de la Renaissance Italienne sans les avoir toujours vues en réalité. En effet passionné de cette période historique, mais ne s’étant jamais rendu en Italie, Scribe pouvait pourtant décrire avec exactitude les monuments de Rome ou Florence. Il savait que dans tel musée, tel tableau était dans telle salle… Il se rendit à plusieurs reprises au Cabinet des Estampes à Paris, certainement pour y trouver l’inspiration et les modèles de ses œuvres. Il explique dans une lettre du 25 octobre 1908 (adressée à Abel Billault), que les gravures conservées dans ce cabinet avaient l’avantage d’être « copiables de plein droit ». Ses sujets et son style étaient tellement fidèles à l’Art de la Renaissance italienne, que certains marchands peu scrupuleux les vendaient en faisant croire aux acheteurs qu’elles dataient du XVIème siècle. Malgré sa formation à la peinture auprès des grands peintres parisiens de l’époque, Ovide Scribe connaitra peu de succès avec ses tableaux, ceux-ci étant souvent jugés trop réalistes et donc peu flatteurs pour ses modèles. Pour ses tableaux, Ovide Scribe utilisaient plusieurs techniques dont l’aquarelle et la peinture à l’huile sur toile ou sur bois. Lorsqu’il peignait à l’huile, c’était avec une touche large et expressive. Cependant les couleurs qu’il employait était assez sombre et donnait un aspect un peu goudronnée. Les dessins d’Ovide Scribe sont aujourd’hui assez rares. Il s’agit souvent d’esquisses et de croquis préparatoires réalisés au crayon de papier ou à l’encre de chine. Quelques uns étaient colorés à l’aquarelle ou au pastel. Il avait deux manières de signer ses œuvres. Les dessins et les peintures (à l’huile ou aquarelles) portaient généralement son nom en toute lettre ou bien l’abréviation « L. Ov. Scribe ». Toutefois sur de nombreuses céramiques, Ovide Scribe signait avec un monogramme stylisé représentant un « S » entouré. Ovide Scribe recevra plusieurs distinctions au cours de sa vie telles que les palmes académiques en 1893, et la rosette d’officier de l’instruction publique en 1904. Il meurt le 9 décembre 1909 à son domicile, des suites d’une pneumonie contractée auprès de son four alors qu’il surveillait dans le froid une de ces longues cuissons de céramiques.
Période (siècle ou millénaire) : XIX e siecle
Auteur de l'image : Musée de Sologne
Précisions sur le lieu d'exécution : Salon de 1870?
Nom du rédacteur de la notice : Julie BROSSIER-DUCLOS
Représentation - Iconographie : jeune femme solognote priant à l’église avec son missel
Sources écrites et orales de la représentation : exposé au salon de 1870? Dans le Bénézit page 686 tome 7
Statut juridique : propriété communale
Epoque - Style : XIXème siècle
Super domaine : 04 - BEAUX-ARTS
Technique et matériaux : peinture à l’huile
Titre : JEANNETTE A L’EGLISE

“Tête d’un vieux solognot marchand de chiffons”

peinture,(882-1-8)"“Tête d’un vieux solognot marchand de ...

Collection : Ovide Scribe
Mode d'Acquisition : don
Auteur : Ovide Scribe (peintre)
Observations-Commentaires : “Tête d’un vieux solognot marchand de chiffons”
Date d'acquisition : 1882
Description en langage naturel : Portait d’un vieil homme désigné comme « vendeur de chiffons ». Il porte un chapeau de feutre marron/beige et les habites traditionnels solognots : la biaude bleue et foulard rouge autour du cou. Dans un premier temps, à son arrivée à la Ferté-St-Cyr, Ovide Scribe pratiquait principalement la peinture et le dessin. Les sujets de ses tableaux lui furent d’abord inspirés par la Sologne, qu’il découvrait au cours de ses longues promenades et lors de ses rencontres avec les habitants. Fraîchement sorti de son apprentissage de la peinture à Paris, son style est alors très académique. Les sujets sont traités avec une sorte de naturalisme anecdotique riche en détails documentaires. Les tableaux conservés au Musée de Sologne permettent ainsi d’imaginer la vie des Solognots à la fin du XIXème siècle. D’autres œuvres comme « Le père Frou » et « le vendeur de chiffons » illustrent la tenue traditionnelle des hommes solognots composée de la biaude, du foulard rouge, d’un pantalon en droguet et des sabots en bois de bouleau. Ces tableaux donnent également des informations importantes sur les métiers autrefois très répandus en Sologne tels que ceux de balaitier et de bucheron.
Dimensions : l. 29.5 cm ; H. 40 cm
Domaine : peinture
Datation de la représentation : peinture faite à la Ferté St Cyr entre 1868/1870
Exécutant : OVIDE SCRIBE (peintre)
Expositions de l'oeuvre : exposé temporairement dans le hall du Musée de Sologne du 2 décembre 2009 au 31 janvier 2010 dans l’exposition consacrée à Ovide Scribe
Identifiant fiche : M0275_204
Numéro d'inventaire : 882-1-8
Lieu de création : La Ferté St Cyr
Localisation : Romorantin-Lanthenay ; Musée de Sologne
Précisions concernant l'auteur : Professeur de dessins au Collège de Romorantin artiste peintre et céramiste créateur et conservateur du premier musée de Romorantin Cet artiste de la fin du XIXème siècle, était un solognot d’adoption. Né à Albert dans la Somme en 1814, il étudia la peinture à Paris où il fut conseillé pour les grands peintres de l’époque tels que Ingres et Henner. Il arrive en Sologne à l’âge de 27ans, ses parents ayant décidé de s’installer à La Ferté-St-Cyr suite à des problèmes financiers. Après avoir réalisé des tableaux très réalistes sur la vie des solognots de son époque, cet artiste au grand cœur et érudit se consacra à la céramique figurative. Ovide Scribe marqua l’histoire culturelle de la ville de Romorantin où il s’installe en 1880 sous les conseils de son ami écrivain Paul Besnard. En effet il occupa le premier poste de professeur de dessin au collège, et créa le premier Musée municipal. Artiste et collectionneur d’œuvre de ses amis peintres, ce musée était initialement essentiellement constitué de don provenant de sa propre collection. On en trouve encore beaucoup aujourd’hui dans les collections du Musée Sologne. Installé dans un premier temps rue du Grenier à Sel, près de la tour Jacquemart, il finira sa vie dans sa maison dite du « Guideau » située dans l’actuelle rue Ovide Scribe. C’est dans le four construit dans la cour de cette demeure qu’il réalisa ses plus belles céramiques, dont plusieurs ornent encore la façade. Passionné par l’Art de la Renaissance italienne, il reprit à la fois la technique des céramistes de cette époque comme Luca della Robbia appelée « l’émail cru cuit à grand feu », ainsi que le style des grands peintres tels que Botticelli, Léonard de Vinci et Michel-Ange. Sa performance fut de reproduire avec beaucoup de fidélité les œuvres des artistes de la Renaissance Italienne sans les avoir toujours vues en réalité. En effet passionné de cette période historique, mais ne s’étant jamais rendu en Italie, Scribe pouvait pourtant décrire avec exactitude les monuments de Rome ou Florence. Il savait que dans tel musée, tel tableau était dans telle salle… Il se rendit à plusieurs reprises au Cabinet des Estampes à Paris, certainement pour y trouver l’inspiration et les modèles de ses œuvres. Il explique dans une lettre du 25 octobre 1908 (adressée à Abel Billault), que les gravures conservées dans ce cabinet avaient l’avantage d’être « copiables de plein droit ». Ses sujets et son style étaient tellement fidèles à l’Art de la Renaissance italienne, que certains marchands peu scrupuleux les vendaient en faisant croire aux acheteurs qu’elles dataient du XVIème siècle. Malgré sa formation à la peinture auprès des grands peintres parisiens de l’époque, Ovide Scribe connaitra peu de succès avec ses tableaux, ceux-ci étant souvent jugés trop réalistes et donc peu flatteurs pour ses modèles. Pour ses tableaux, Ovide Scribe utilisaient plusieurs techniques dont l’aquarelle et la peinture à l’huile sur toile ou sur bois. Lorsqu’il peignait à l’huile, c’était avec une touche large et expressive. Cependant les couleurs qu’il employait était assez sombre et donnait un aspect un peu goudronnée. Les dessins d’Ovide Scribe sont aujourd’hui assez rares. Il s’agit souvent d’esquisses et de croquis préparatoires réalisés au crayon de papier ou à l’encre de chine. Quelques uns étaient colorés à l’aquarelle ou au pastel. Il avait deux manières de signer ses œuvres. Les dessins et les peintures (à l’huile ou aquarelles) portaient généralement son nom en toute lettre ou bien l’abréviation « L. Ov. Scribe ». Toutefois sur de nombreuses céramiques, Ovide Scribe signait avec un monogramme stylisé représentant un « S » entouré. Ovide Scribe recevra plusieurs distinctions au cours de sa vie telles que les palmes académiques en 1893, et la rosette d’officier de l’instruction publique en 1904. Il meurt le 9 décembre 1909 à son domicile, des suites d’une pneumonie contractée auprès de son four alors qu’il surveillait dans le froid une de ces longues cuissons de céramiques.
Auteur de l'image : Musée de Sologne
Nom du rédacteur de la notice : Julie BROSSIER-DUCLOS
Représentation - Iconographie : “Tête d’un vieux solognot marchand de chiffons”
Statut juridique : propriété communale
Epoque - Style : XIX ème
Super domaine : 04 - BEAUX-ARTS
Technique et matériaux : peinture huile sur bois
Titre : “Tête d’un vieux solognot marchand de chiffons”

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