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Découvrez Gauguin
Titre : 
Domaine : 
Précisions concernant l'auteur : 
Quimperlé, 1876 ; Larmor-Plage, 1960

Millésime de l'oeuvre : 
1902

Libellé sur techniques et matériaux : 
Xylographie sur papier Japon

Dimensions : 
H. 37 cm ; l. 21 cm (feuille)

Précision localisation : 
En réserve

Mode d'acquisition : 
Don de Philippe Le Stum

Description en langage naturel : 
La Toilette est une œuvre rare puisque ce bois de trait n'a été tiré qu'à 10 épreuves. La Bibliothèque Nationale de France possède une épreuve du dernier état, en couleurs. D’après Philippe Le Stum, il n'y aurait pas d'autres épreuves de cette estampe en Bretagne et sans doute dans aucune collection publique française.
Philippe Le Stum a développé le sujet de la toilette dans sa thèse où il présente notamment les deux nus japonisants de Beaufrère. Le musée des beaux-arts de Rennes possède le deuxième. En voici un extrait :
« Ses plus anciennes gravures offrent des exemples précis de l'impact de l'estampe japonaise sur le bois français des premières années du XXe siècle. Femmes au tub (ill. 39) et La Toilette (ill. 41) furent imprimés vers 1900. Leur parenté thématique et stylistique avec certaines gravures en couleurs de Mary Cassatt (ill. 43), antérieures d'une dizaine d'années, est peut-être fortuite, à moins que ne l’explique la fréquentation par le jeune Beaufrère, étudiant à Paris depuis 1894, des Galeries Durand-Ruel et Bing qui les exposaient. Ces deux bois trouvent leur source directe dans la connaissance des nus japonais de la fin du XVIIIe siècle. Non pas des érotiques shunga, mais des scènes de toilette, d'une séduction plus subtile, où excellèrent surtout Suzuki Harunobu (1725-1770) et Kitagawa Utamaro (vers 1753-1806) (ill. 40) : mêmes chutes des vêtements ôtés, même accroupissement dans le bassin, même mouvement des bras relevés au-dessus des épaules. Et, selon un procédé cher à Utamaro, présent dans l’une de ses plus célèbres estampes, Le maquillage blanc (vers 1795) (ill. 42), semblable manière de dissimuler le visage au profit d'une nuque et de cheveux relevés, pour n'en révéler les traits que dans le reflet d'un miroir. Ces deux réussites devaient en 1907 trouver un écho dans la série des Toilettes, de Laboureur (ill. 44). »

Expositions de l'oeuvre : 
- "Adolphe Beaufrère", Ville de Larmor-plage, 2 octobre au 14 novembre 2021
- "Variations sur la ligne #4, Femmes plurielles", Musée de Pont-Aven, 1er février au 15 mai 2022
- "Collections révélées #1, Le temps des Baigneuses", Musée de Pont-Aven, 31 janvier au 21 mai 2023

Numéro d'inventaire : 
2021.1.3

Auteur de l'image : 
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