Oeuvre : Précisions - archéologie ; moyen-âge,fermoir,(981.9.3)"Patte de fermoir de manuscrit",

Numéro d'inventaire :

981.9.3

Domaine :

archéologie

moyen-âge

Titre :

Patte de fermoir de manuscrit

Dénomination :

fermoir

Description en langage naturel :

Patte de fermoir de manuscrit.
Le fermoir est un accessoire permettant d'attacher ensemble les bords extérieurs des deux parties de la couverture de façon à maintenir fermé l'ouvrage, afin que la tranche de gouttière ne s’entrouvre pas. Il y a généralement deux fermoirs sur la tranche d'un manuscrit.

Ce fermoir, en alliage cuivreux, est composé d'une charnière à l'une de ses extrémités et d'un crochet de l'autre côté. Le gonflement naturel des pages permet de maintenir en tension le fermoir ; en pressant par pincement sur les couvertures, on dégage le crochet (ou agrafe) et on ouvre le livre.

Cette découverte a été faite en association avec une coquille de miniaturiste et un fragment de reliure de manuscrit.

Patte de fermoir de manuscrit. Le fermoir est un accessoire permettant d'attacher ensemble les bords extérieurs des deux parties de la couverture de façon à maintenir fermé l'ouvrage, afin que la tranche de gouttière ne s’entrouvre pas. Il y a généralement deux fermoirs sur la tranche d'un manuscrit. Ce fermoir, en alliage cuivreux, est composé d'une charnière à l'une de ses extrémités et d'un crochet de l'autre côté. Le gonflement naturel des pages permet de maintenir en tension le fermoir ; en pressant par pincement sur les couvertures, on dégage le crochet (ou agrafe) et on ouvre le livre. Cette découverte a été faite en association avec une coquille de miniaturiste et un fragment de reliure de manuscrit.

Observations-Commentaires :

Axe pivot toujours en place dans la charnière.

Représentation - Iconographie :

activité intellectuelle ; écriture ; étude ; lecture

Précisions sur la représentation :

Dans le château, à l'époque du duc de Berry (jusqu'en 1416), les ouvrages étaient conservés, dans une pièce, une “librairie” spécifique à leur conservation.
- La première bibliothèque aurait été située au-dessus de l'entrée monumentale du château (après 1390), salle dite "chambre des évangélistes" vraisemblablement en raison de son décor sculpté ou peint. Cette pièce, à mi-chemin entre les appartements princiers et la tour maîtresse, pouvait être une chapelle basse ou la salle du trésor dans laquelle une partie de la bibliothèque était conservée.
- Par la suite, dans un second temps, l'hôtel de Bon Repos, construit après 1408/1410, situé au sud du château, de l'autre côté du ruisseau de l'Annain, devait probablement servir de bibliothèque. Il est probable que la salle des Évangélistes soit devenue trop petite au fil des années et qu'il fut nécessaire de construire un bâtiment plus grand pour abriter la bibliothèque, véritable cabinet de curiosités.

Mis au jour dans le puits de la tour des Dames, ce fragment a donc été retrouvé à l'aplomb des appartements princiers, sur le chemin allant soit vers l'un ou l'autre des espaces mentionnés ci-dessus.

Pour parfaire l'idée de luxe dans les hauteurs de cet espace, il a été également retrouvés des fragments d'enduits peints et des éléments de fenêtres polychromes, rehaussés d'or...

Dans le château, à l'époque du duc de Berry (jusqu'en 1416), les ouvrages étaient conservés, dans une pièce, une “librairie” spécifique à leur conservation. - La première bibliothèque aurait été située au-dessus de l'entrée monumentale du château (après 1390), salle dite "chambre des évangélistes" vraisemblablement en raison de son décor sculpté ou peint. Cette pièce, à mi-chemin entre les appartements princiers et la tour maîtresse, pouvait être une chapelle basse ou la salle du trésor dans laquelle une partie de la bibliothèque était conservée. - Par la suite, dans un second temps, l'hôtel de Bon Repos, construit après 1408/1410, situé au sud du château, de l'autre côté du ruisseau de l'Annain, devait probablement servir de bibliothèque. Il est probable que la salle des Évangélistes soit devenue trop petite au fil des années et qu'il fut nécessaire de construire un bâtiment plus grand pour abriter la bibliothèque, véritable cabinet de curiosités. Mis au jour dans le puits de la tour des Dames, ce fragment a donc été retrouvé à l'aplomb des appartements princiers, sur le chemin allant soit vers l'un ou l'autre des espaces mentionnés ci-dessus. Pour parfaire l'idée de luxe dans les hauteurs de cet espace, il a été également retrouvés des fragments d'enduits peints et des éléments de fenêtres polychromes, rehaussés d'or...

Technique et matériaux :

bronze

Dimensions :

L. 6.5 cm ; l. 1 cm ; E. 0.2 cm

Site, Adresse - Lieu-dit, Lieu de découverte :

château

Méthode de collecte de l'objet :

fouilles

Précisions Découverte :

Puits de la tour des Dames, à l'aplomb de la chambre d'étude du duc de Berry, puis du roi Charles VII et de son fils Charles de France.

Date de découverte :

1981