D.996.22.11

L'ensemble présente une superstructure en métal, à l'image de l'architecture du château de Mehun. Cette horloge est pourvue d'un échappement à régulateur. On y retrouve également un absorbeur d'énergie. Pour plus de précision, elle a été transformée, vraisemblablement au XVIIIe siècle, par un mécanisme à balancier extérieur.

Les trois groupes principaux d'engrenages sont conservés. Cette horloge allie technique et esthétique. Dans son clocheton, la cloche est absente, mais le marteau en place. Montage de ferronnerie extrêmement soigné, avec des emboîtements comprenant tenons, embrêvements et clavettes de serrage.

Études réalisées par Dietrich Matter, expert européen sur les mécanismes d'horloge. Lié également au musée de Nuremberg. Visite sur Mehun le 28 juin 2019. Préparation d'un ouvrage sur le sujet. Article de synthèse ci-joint.

Le mécanisme est enchâssé dans un cadre en ferronnerie richement travaillée dans un style gothique, voire flamboyant. Les décors sont forgés, moulés et plaqués, parfois mixtes. Trois blocs se superposent : la partie basse avec balconnet ajouré de quadrilobes et “fenêtres” en accolade surmontées de remplages gothiques traversants porte la seconde partie dépourvue de sa cloche. C'est un hexagone allégé par des baies gothiques traversantes et découpées dans la tôle. Vient ensuite s'emboîter un “toit” totalement ajouré, avec arêtiers décorés comme un pignon rampant et surmonté d'un pinacle. L'allure générale fait penser à une micro-construction, reprenant tous les codes de l'architecture de la fin du Moyen Âge.

Style gothique de la fin du Moyen Âge

L. 17 cm ; H. 60 cm ; l. 17 cm

Horloge civile qui, initialement, devait indiquer les heures et les lunaisons.

Traces de dorure sur certaines faces externes des rouages.

D.996.22.10 ; D.996.22.12