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Orléans (45)

Hôtel Cabu, Musée d'histoire et d'archéologie

Bandeau d'illustration de l'espace WM : Hôtel Cabu, Musée d'histoire et d'archéologie
Numéro d'inventaire : 
A.6301

Domaine : 
Millésime de l'oeuvre : 
-52 - 499

Dimensions : 
Hauteur x Largeur x Longueur : dimensions du bronze seul 34x10,5x45 cm ; Hauteur x Largeur x Longueur : encombrement bronze + socle 37x16x48,5 cm ; Hauteur x Largeur x Longueur : socle seul 3,1x16x41 cm

Description en langage naturel : 
Le sanglier est arc-bouté pour faire face. La tête est allongée et tendue, à la place des yeux des cavités très creuses étaient certainement remplies d'émail ou de pâte de verre. Les écoutes (oreilles) sont absentes, mais deux cupules en forme de demi-lune correspondent à l'emplacement de leur fixation. La gueule est tendue, le groin est retroussé, l'extrémité du boutoir est formée d'un disque. Les armes du sanglier sont figurées par des dépressions. Trois lignes souples exécutées au repoussé suggèrent le mouvement des muscles faciaux lorsque les babines sont retroussées. La crête sommitale est fortement hérissée de l'emplacement des écoutes au départ de l'arrière-train. Elle est figurée en panneau plein et dessine un quadrilatère dont la base est irrégulière et courbe, épousant ainsi la ligne dorsale de l'animal. Les deux côtés sont parallèles mais de longueur inégale. Des lignes parallèles et obliques figurent les soies, les rainures irrégulières créent ainsi un léger mouvement ondoyant qui rappelle les cimiers de casques des légionnaires romains. La crête sommitale a été restaurée plusieurs fois et il est maintenant difficile de retrouver des éléments originaux, sa longueur a été rectifiée, elle est aujourd'hui trop courte. Aucun élément n'indique de façon certaine que cette crête sommitale appartienne bien à ce sanglier. Le corps géométrique est long et étiré, l'arrière-train est légèrement surbaissé. Sous la pièce est fixée une languette ventrale en tôle chaudronnée dont la nervure figure le fourreau. Les cuisses sont rondes, les muscles sont figurés par des sillons creux et des rainures sur les jambes. La restauration des pattes antérieures fausse l'attitude de l'animal et l'assemblage des pattes au corps est un peu brutal. Un comblement au-dessus des suites (testicules), masque peut-être le trou de fixation réservé à la queue, aujourd'hui absente.

Mode d'Acquisition : 
Date d'acquisition : 
1862 Date d'acquisition

Expositions de l'oeuvre : 
Le cheval et la danseuse. A la redécouverte du trésor de Neuvy-en-Sullias, Orléans / Musée des Beaux-Arts d'Orléans / Salles d'exposition / 1er sous-sol; Musée / site archéologique départemental, 13/03/2007 - 15/06/2008 ; L'art des Celtes, Berne, 15/06/2009 - 15/10/2009 ; Le cheval et la danseuse. A la redécouverte du trésor de Neuvy-en-Sullias, Musée / site archéologique départemental, 15/01/2008 - 15/06/2008 ; Le cheval et la danseuse. A la redécouverte du trésor de Neuvy-en-Sullias, Orléans / Musée des Beaux-Arts d'Orléans / Salles d'exposition / 1er sous-sol, 13/03/2007 - 26/08/2007

Commentaire historique : 
Découvert en 1861à Neuvy-en-Sullias (Loiret).

Nom du rédacteur de la notice : 
Précisions sur la représentation : 
Archéologie gallo-romaine (Genre/Catégorie)

Période (siècle ou millénaire) : 
Représentation - Iconographie : 
sanglier ; enseigne militaire

Référence informatique : 
Site, Adresse - Lieu-dit, Lieu de découverte : 
Neuvy-en-Sullias (Europe ; Europe de l'Ouest ; France ; Centre ; Loiret (45)) (Lieu de découverte)