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Orléans (45)

Hôtel Cabu, Musée d'histoire et d'archéologie

Bandeau d'illustration de l'espace WM : Hôtel Cabu, Musée d'histoire et d'archéologie
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À la redécouverte du trésor de Neuvy-en-Sullias

La Grande danseuse, détail, Ier siècle avant J.-C. - Ier siècle après J.-C., n° INV A.6296, Hôtel Cabu – Musée d’histoire et d’archéologie, Orléans, cliché A. Maillier, Bibracte
La Grande danseuse, détail, Ier siècle avant J.-C. - Ier siècle après J.-C., n° INV A.6296, Hôtel Cabu – Musée d’histoire et d’archéologie, Orléans, cliché A. Maillier, Bibracte

Fleuron des collections de l’hôtel Cabu, le trésor de Neuvy-en-Sullias est un des dépôts de bronzes figurés les plus importants d’Europe.
Ce rarissime témoignage de l’art gaulois et gallo-romain est découvert fortuitement en 1861. Parmi la quarantaine d’objets exhumés, une figurine de jeune femme nue, baptisée la Grande danseuse et admirée par Malraux, et une énigmatique trompe, accompagnent un incroyable bestiaire.

Exposé depuis 1862 au musée historique de l’Orléanais (ancien nom de l’hôtel Cabu – musée d’histoire et d’archéologie), le dépôt de Neuvy-en-Sullias ne cesse d’éblouir et d’interroger les visiteurs, amateurs d’archéologie ou spécialistes. En effet, maintes questions quant à l’interprétation des objets se posent depuis sa découverte : pourquoi une cachette d’objets uniquement en bronze ? quel sens donner à ce bestiaire sculpté ? quel est le lien avec cette grande trompe ? de quand date ce trésor ? comment a-t-il été réalisé ? …

Aujourd’hui, grâce aux connaissances archéologiques accumulées en France et en Europe depuis le XIXe siècle, grâce aussi aux analyses radiographiques et métallographiques du Centre de Recherche et de Restauration de Musées de France, le mystère se dissipe peu à peu.
Ainsi, il a été possible, en 2007, de reconstituer la trompe dans son état d’origine et de révéler les techniques de fabrication des statuettes et du cheval.

L’exposition résume l’histoire de ces bronzes sortis de leur cachette pour apparaître en pleine lumière comme un patrimoine exceptionnel dont chaque pièce est une figure unique, insolite…

D’après des textes de Monique Dondin-Payre et des auteurs du catalogue Le Cheval et la Danseuse. À la redécouverte du trésor de Neuvy-en-Sullias. (épuisé mais consultable à la bibliothèque des musées, 02 38 79 21 55). L’exposition présentée au musée des Beaux-Arts d'Orléans du 13 mars au 26 août 2007 s’est faite en partenariat avec le C2RMF, le CNRS, UMR 5594, Bibracte, la fonderie de Coubertin, l’université de Bâle, l’université libre de Bruxelles, l’université de Rennes-II.

 

Cette exposition virtuelle a été réalisée avec le soutien technique de Valérie Maillochon, chargée de mission de l'association Musées en Centre-Val de Loire.

De la découverte à l’entrée dans les collections

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La commune de Neuvy-en-Sullias est située à 32 km à l’est d’Orléans. Au lieu-dit du Mothois, sur une terrasse insubmersible à l’abri des grandes crues de la Loire toute proche, une sablière est exploitée depuis les années 1820.

Un dépôt votif

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Le terme de dépôt votif serait plus adapté que trésor, cependant ce dernier est couramment employé depuis la découverte de 1861. Les études et analyses effectuées apportent une réponse à de nombreuses questions soulevées par ce trésor à caractère votif.

Les figures animales

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Parmi les objets du trésor, les représentations d’animaux dominent : sangliers, bovins, cerf, cheval. Les animaux constituent un thème majeur de l’art celtique dès le Ve siècle avant J.-C. Le choix des animaux découverts à Neuvy n’est pas fortuit, mais témoigne de croyances religieuses profondément enracinées.

Des figures humaines mystérieuses

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Deux groupes stylistiques se distinguent nettement : d’un côté les statuettes qui font appel aux modèles classiques, de l’autre celles qui semblent suivre des traditions artistiques et des règles qui nous échappent.

La trompe : objet insolite ?

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Les Gaulois, et de façon générale les Celtes, se sont illustrés sur les champs de bataille par la sonorité de leurs trompettes guerrières dont les échos terrifiants sont largement évoqués dans la littérature grecque et romaine.