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Orléans (45)

Hôtel Cabu, Musée d'histoire et d'archéologie

Bandeau d'illustration de l'espace WM : Hôtel Cabu, Musée d'histoire et d'archéologie
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Un patrimoine menacé au XIXe siècle

Charles PENSÉE, Vue de la place du grand marché, 1830, n° INV 943, Musée des Beaux-Arts, Orléans
Charles PENSÉE, Vue de la place du grand marché, 1830, n° INV 943, Musée des Beaux-Arts, Orléans
Charles PENSÉE, Vue de la chapelle Saint-Jacques, 1836, n° INV 12062, Hôtel Cabu – Musée d’histoire et d’archéologie, Orléans
Charles PENSÉE, Vue de la chapelle Saint-Jacques, 1836, n° INV 12062, Hôtel Cabu – Musée d’histoire et d’archéologie, Orléans
Charles PENSÉE, Démolition de l’église Saint-Pierre-Empont, 1830, n° INV 2007.3.1, Hôtel Cabu – Musée d’histoire et d’archéologie, Orléans
Charles PENSÉE, Démolition de l’église Saint-Pierre-Empont, 1830, n° INV 2007.3.1, Hôtel Cabu – Musée d’histoire et d’archéologie, Orléans
Charles PENSÉE, Atelier de taille de pierre dans l’église Saint-Euverte, 1826, n° INV 948, Musée des Beaux-Arts, Orléans
Charles PENSÉE, Atelier de taille de pierre dans l’église Saint-Euverte, 1826, n° INV 948, Musée des Beaux-Arts, Orléans
Charles PENSÉE, Ancienne université d’Orléans détruite en 1827, 1846, n° INV 999.32.1, Hôtel Cabu – Musée d’histoire et d’archéologie, Orléans
Charles PENSÉE, Ancienne université d’Orléans détruite en 1827, 1846, n° INV 999.32.1, Hôtel Cabu – Musée d’histoire et d’archéologie, Orléans

 

Orléans est une ville construite, dès le Moyen Âge, de maisons à pans de bois dont la disparition s’amorce au XVe siècle par des édits et ordonnances royales. Par la suite, leurs façades sont enduites et de nouvelles maisons sont construites en pierre pour éviter la propagation des incendies.

Charles Pensée dessine à plusieurs reprises la place du grand marché d’Orléans qui correspond à l’actuelle place du Châtelet. Le beffroi porte en son sommet les bras articulés du télégraphe Chappe. L’artiste anime ses dessins de scènes prises sur le vif comme cet attroupement de marchandes aux costumes colorés.

Dès 1830, Prosper Mérimée, premier inspecteur des Monuments historiques, se préoccupe du devenir des anciens monuments d’Orléans dont la chapelle Saint-Jacques, siège des pèlerins de la confrérie Saint-Jacques depuis le XVIe siècle. Grâce au classement de sa façade en 1849, la chapelle Saint-Jacques figure parmi les rares édifices qui, pour être sauvés, ont été déplacés. La chapelle se situait dans la rue des Hôtelleries près de la Loire, dans le bas de la rue Sainte-Catherine, avant d’être transférée dans le jardin de l’hôtel Groslot en 1883.

La Révolution française a laissé des traces dans l’architecture religieuse de la ville. Une fois la liberté de culte rétablie en 1795, des églises restées debout sont réouvertes aux fidèles, d’autres sont converties en ateliers comme Saint-Euverte ou Saint-Pierre-Empont, rue de Bourgogne. Cette dernière, datant de 840-843, ruinée puis reconstruite au XVIe siècle, sert de raffinerie et d’entrepôt pour la troupe avant, finalement, d’être démolie en 1830-1831 et remplacée par l’actuel temple protestant.

 Réputée dans tout le monde occidental, l’université d’Orléans est fondée en 1306 par le pape Clément V. Cette institution enseigne le droit romain et accueille des étudiants provenant de différentes nations. Le bâtiment construit vers 1420-1421, comprend deux salles donnant sur la rue des Grandes Écoles (actuelle rue de l’Université). Charles Pensée assiste à leur destruction en 1826 tout en ayant exécuté plusieurs dessins dont il se sert pour réaliser une grande aquarelle en 1846.