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Montargis (45)

Musée Girodet

Bandeau d'illustration de l'espace WM : Musée Girodet
Numéro d'inventaire : 
003.2.1

Domaine : 
Mode d'Acquisition : 
Date d'acquisition : 
25/09/2003

Auteur : 
GIRODET-TRIOSON Anne-Louis
Précisions concernant l'auteur : 
Montargis, 1767 ; Paris, 1824

Millésime de l'oeuvre : 
1813 de

Représentation - Iconographie : 
Portrait
Homme

Précisions sur la représentation : 
La figure ronde et dégarnie du modèle, a permis d’identifier Chatillon. Chatillon filleul et élève de Girodet est l’un des premiers en France à pratique la lithographie. A l’instar d’autres élèves de Girodet, tels qu’Aubry-Lecomte, Dejuinne ou Pannetier, il participe à de nombreuses entreprises d’édition d’ouvrrages illustrés, dont certains par des dessins de Girodet : Les Amours des Dieux (1826), Sappho, Bion, Moschus (1829), L’Enéide de Virgile dont le musée Girodet conserve un exemplaire. La figure dessinée au crayon et rehaussée à la craie, légèrement estompée, se détache sur un fond balayé.

Henri-Guillaume Chatillon (1780-vers 1856) est le filleul de Girodet et aussi son élève. Connu comme graveur et lithographe, il est l’un des premiers en France à avoir pratiqué la lithographie et il participe à de nombreuses entreprises d’éditions : Le Musée français de Robillard (1803), Le Musée royal de Laurent (1816) et Les Amours de Psyché (1825). Il publie également un Cours de dessins, comme la scène 2 de l’acte IV de Phèdre pour le Racine de Didot (1801), et se voit confier la totalité de la reproduction au trait des dessins pour les Odes d’Anacréon (1825). Il sera le dépositaire du Portrait de Mademoiselle Lange en Danaé.
La physionomie particulière du modèle, sa figure ronde et dégarnie (lèvres fines et expression enjouée), est en tous points semblable à celle d’un portrait à l’eau-forte de Chatillon, seule gravure connue de la main de Girodet, datée des années 1820. Son expression est plus jeune dans notre dessin, rehaussée par le plissé de la chemise et le col de la redingote, plus accentuée dans la gravure où, à la calvitie plus marquée, s’ajoute le port de lunettes. Caractéristique des portraits dessinés réalisés par Girodet à partir des années 1810 (la figure dessinée au crayon et rehaussée à la craie, légèrement estompée, se dét-ache sur un fond balayé), notre portrait de Chatillon peut être comparé aux portraits dessinés des Bertin (Bertin de Beaux, son fils et Bertin l’aîné, 1815-1817). Plus tardivement, en 1823, mais de la même manière, Girodet exécute le portrait de Firmin Didot et de Canova (Paris, musée du Louvre). Il semble avoir choisi la pose de face pour les modèles qui lui étaient particulièrement proches : Chatillon, Bertin de Veaux, Firmin Didot. On connaît de Girodet un autre portrait d’un de ses élèves celui de Marie-Philippe Coupin de la Couperie, daté du 4 août 1816. Comme le Portrait de Chatillon, exécuté pour s’essayer à la technique de la gravure, celui de Coupin l’était pour s’essayer à celle de la lithographie : cette planche fit partie du Recueil d’Essais lithographiques que Godefroy Engelmann présenta à l’Académie des Beaux-Arts.

Technique et matériaux : 
papier (crayon
Pierre noire et blanche
Estompe)
Dimensions : 
l. 19,3 ; H. 22,2

Localisation :