968.2

30/06/1968

Paris, 1773 ; Paris 1832 Prix de Rome en 1802, Alexandre Menjaud fut Elève de Regnault. Il débute au Salon de 1796 avec Supplice d’un parricide. Il expose de nombreux tableaux souvent de formats modestes. “Menjaud semble s’attacher à retracer les faits galans de la chevalerie française, les actes de courage ou de vertu de quelques hommes célèbres” écrit Landon en 1827. Il illlustre surtout la vie des grands peintres comme en 1819 Raphaël peignant son tableau de la vierge aux anges ou en 1822 Le Tintoret et l’Arétin.

1826 de

Seconde représentation connue de l’atelier de Girodet, ce tableau d’Alexandre Menjaud est une image d’interprétation, un hommage posthume rendu au maître inspiré d’un fait réel ou scène construite autour d’une légende. Quelques jours avant sa mort, Girodet, soutenu par sa gouvernante aurait surmonté le mal qui l’accable pour venir dire adieu à son atelier. La partie gauche de la réplique du Sommeil d’Endymion qui apparaît au-dessus du chevalet évoque, avec les attributs du peintre, l’oeuvre et l’art de Girodet.

S.D.b.d.

Menjaud 1826

l. 54 ; H. 70 (Sans cadre) ; l. 71 ; H. 88 (Avec cadre)